Quatre / Tobias Eaton

535 10 0
                                    

TV show : Divergente

Voilà maintenant 2 semaines que j'ai intégré les audacieux et pour savoir si je peux rester, nous devons passer des sortes d'épreuves.
Si à la fin de ces test on est sous la ligne rouge alors nous devenons des sans faction.
Pas de pitié chez les audacieux et encore moins avec Éric.

J'essaye de fournir mon maximum lors de ces épreuves mais c'est à se demander si les audacieux était là bonne faction à choisir pour moi. Peut être que j'aurai du rester auprès de ma mère et ma petite sœur.

Lors des combats à deux contre deux je me fais littéralement mettre au sol en 30 secondes.
Au tirs au pistolet je vise tout sauf la cible, quelqu'un a même déjà failli se prendre une de mes balles.
Le lancer de couteau n'est pas non plus mon épreuve favorite, effectivement tous les couteaux que je lance rebondissent sur la plaque de métal autour de la cible.

Éric me décrit comme étant faible, trouillarde, mauvaise, nulle, incompétente, inutile...
Tout ce que je ne voulais pas être en intégrant cette faction.
Même moi je ne crois pas en moi.
J'ai vraiment envie de leur montrer à tous que je ne suis pas faible et que je peux réussir.

Ce soir je sors en cachette de mon dortoir pour me rendre dans la grande salle de combats où je vais m'entraîner sur un punching-ball.

Je me place devant celui-ci et commence à le frapper. Je commence doucement mais plus je frappe et plus je sens la colère monter en moi. Je me déchaîne et frappe de toutes mes forces dans le sac en face de moi comme si c'était mon pire ennemi ou non encore mieux, Eric.

Je suis tellement concentrée sur le sac et mes pensées que je n'entend même pas la grande porte en métal s'ouvrir.

- Tu manques de précision.

Je me tourne instantanément vers la personne qui a parlé. A mon plus grand soulagement ce n'est pas Éric. Si il savait que j'ai quitté le dortoir je me ferai jeter dans la fosse immédiatement.
Sauf que je ne sais pas si je dois tout de même être contente quand je croise le regard dur de Quatre.

- Tu n'es pas précise dans tes coups, tes poignets ne sont pas assez solides et tu n'as pas d'équilibre. J'ai juste à te faire un croche pied et tu tombes. Si tu frappes ton adversaire de cette façon, tu es sûre de perdre immédiatement.
- Et comment je dois faire alors ?
- Comme ça, je te montre.

Sur ces mots, il se place derrière moi, plaçant sa main gauche sur ma hanche et sa main droite sur mon poignet, le serrant pour le faire rester droit.

- Tu es petite, utilise ta taille comme d'un atout face à ton adversaire. Au lieu de frapper sur le buste et les bras, donne un coup sec dans la gorge. La personne face à toi sera déstabilisée et devra prendre quelques secondes pour reprendre son souffle. Ce temps te permet de prendre le dessus et gagner le combat si tu utilises les bons mouvements.

Tout en m'expliquant ça, ses mains font la démonstration sur le sac de frappes, puis, il reprend sa place derrière moi et me montre les gestes en plaçant ses mains sur les miennes.

- Si tu fais ce que je viens de te montrer tout en gardant l'équilibre et une bonne poigne, tu peux être sûre de gagner.
- Merci... j'ai pris note...
- Bien alors il ne te restera plus qu'à t'entraîner pour les lancés de coûteux et le tir.
- Je te remercie mais... Quatre... pourquoi est ce que tu m'aides à me préparer ? Tu as entendu Éric, je suis une bonne à rien, je suis nulle et je mérite d'être une sans faction.
- Justement je ne pense pas comme lui. Je suis sûr que tu as les capacités pour être une audacieuse. Il te suffit de croire en toi comme moi je crois en toi.
- C'est plus facile a dire qu'à faire...
- S'il te plaît arrête de te dévaloriser. Éric n'est qu'un con qui ne voit pas ta persévérance, ta force et ta motivation.
- Tu es bien le seul à croire en moi.
- J'en suis pas si sûr, tes amis croient aussi en toi.
- Peut être mais de toute façon ça ne changera rien si je reste ou si je devient une sans faction.
- Bien sur que si ça changera. Pour moi en tout cas ça changera. Je me suis beaucoup attaché à toi en si peu de temps et je n'ai pas envie de te voir abandonner ou partir maintenant.
- C'est vrai que je te trouve vraiment gentil pour quelqu'un qui travaille avec Éric.

Il ricane puis plonge ses yeux dans les miens. Ce contact visuel me fait rougir alors je baisse vite la tête.
Je sens ses doigts se poser sous mon menton et me relever doucement la tête.

- Si tu ne te bat pas pour toi alors au mois fait le pour ta famille... pour moi.

Cette fois ci je le regarde droit dans les yeux et commence à sourire.

- Je vais me battre. Pas seulement pour ma famille et pour toi mais pour moi. Je veux montrer à Éric qu'il a tord. Je suis ni faible ni nulle, il me fallait juste un bon entraînement avec la bonne personne.

Je souris maintenant de toutes mes dents, provoquant son sourire à lui.

- Et je suppose que je suis cette bonne personne.

Imagines célébrités/rôlesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant