The New World

Chapitre 35

Me revoilà! Bonne lecture à tous et à toutes!

    Elle se vit à l'âge de douze ans, en pleine nuit, en train de marcher. La petite Amora de douze ans s'arrêta devant une porte puis un homme vint lui ouvrir et elle entra d'elle-même. La pièce étant plongée dans le noir Amora ne voyait plus ce qui se passait mais une petite lampe de chevet à sa droite qui n'éclairait qu'un fauteuil en cuir noir. Mais en s'approchant plus près, Amora remarqua des sangles qui pendaient de chaque côté du fauteuil alors que la petite Amora de douze ans s'installait dans le fauteuil et se laissait faire pendant qu'on l'attachait. Puis on lui mit un masque à oxygène, comme on pourrait en trouver dans les hôpitaux, qui était branché à une machine qui permettait de choisir la quantité d'air fournie. Soudain, la petite Amora sembla se réveiller de sa transe ou de son sobnambulisme et commença à paniquer: elle essaya de se détacher, de crier, mais rien n'y fit. Puis l'homme qui lui avait ouvert la porte baissa l'oxygène à zéro. Amora comprit que son sosie allait finir par suffoquer, mais alors qu'elle croyait que la petite allait mourir, elle vit des boules de feu apparaître dans les mains de cette dernière. Les sangles brûlèrent et se réduisirent en cendres tandis que la petite se releva avant que des ailes n'apparaissent soudainement dans son dos. Puis elle envoya des boules de feu sur tout et tout le monde. Amora vit Lycaïssos et son père s'enfuir. Et soudain, la petite Amora s'évanouit, vidée de toutes ses forces. Puis Amora se retrouva dans le présent où Eryssa disait qu'ils l'avaient trouvée autour de pleins de cadavres.

-... nous t'avons ensuite emmenée chez nous et alors qu'on venait à peine d'arriver tu t'es réveillée. Tu t'es mise à crier, tellement tu avais peur. Alors je me suis approchée de toi et j'ai essayé de te rassurer, sans succès. Puis, sans faire exprès, je t'ai appelé Amora. Et tu t'es direct calmé en me regardant avant de me demander:

-"Amora? Vous savez qui je suis?

-Oui, mais...

-Dîtes-moi tout, s'il vous plaît..."

Tu m'as implorée, encor et encore, et j'ai accepté. je t'ai parlée de tes parents, de notre monde, de ton frère et de ta soeur, et aussi comment tu étais arrivée là. Tu encaissas tout super facilement et la question que tu me posas me surpris/

-"Est-ce qu'ils ont aussi retrouvés mon frère et ma soeur?

-Ton frère est en sécurité dans un autre monde, tandis que ta soeur, je l'ai perdue, et elle est introuvable depuis."

Quand je t'ai dit ça, tu as soufflé très fort de soulagement car tu les croyais en sécurité. Mais j'ai dû t'expliquer qu'ils ne l'étaient pas:

-"En fait, il y a un moyen de les retrouver facilement, et c'est de te prélever du sang.

-Alors faites quelque chose pour changer ça.

-Il y a un moyen."

Je t'ai expliqué qu'il faudrait cependant que tu deviennes aveugle pour te changer les yeux. Et à mon plus grand étonnement, tu m'as immédiatement répondu:"Pour mon frère et ma soeur, je suis prête à tout." J'ai découvert qu'une jeune fille de douze ans avait plus de courage que n'importe qui, que moi. Je t'avais aussi avertie que tu oublierais tout ce qui venait de se passer, mais tu ne changea pas d'avis pour autant. Alors on l'a fait: on t'a endormie puis changé les yeux. Ensuite on t'a déposée devant l'orphelinat et surveillée de lion jusqu'à ce qu'Aleonor arrive et la suite tu la connais. Voilà, tu en sais tout autant que moi maintenant.

-Qui est l'homme qui t'a attaquée? demanda Amora.

-Lycaïssos.

-Il faut donc que je le retrouve, car si je le trouve, je trouve Wess. Va dormir Eryssa, j'aurais peut-être besoin de toi demain.