Bad babysitting (réécriture)

Epilogue (S1)

Bonjour,

Ce livre trouve à son tour une fin et rejoint mes autres histoires terminées. J'espère du plus profond de mon cœur qu'elle vous aura plu. La fin a été rude à écrire. Y mettre un point à la place d'une virgule, encore plus. ( Mon côté insatisfaite et mon obsession pour des suites à rallonge en pleine crise d'épilepsie. )

Merci pour votre soutien depuis le début à maintenant cela m'apporte beaucoup de courage.

Prenez soin de vous, je vous embrasse et vous souhaite un très joyeux réveillon.

«——————————»

Deux ans plus tard...

ADRIEN

J'espérai qu'elle puisse un jour me pardonner. Ou alors, qu'elle me déteste. L'un comme l'autre me détruisait de l'intérieur. Marinette était l'amour de ma vie, je le savais et ne pouvais me faire à l'idée qu'elle soit heureuse avec quelqu'un d'autre. Mais il fallait se rendre à l'évidence : je n'aurais jamais pu la rendre heureuse.

Tout au fond de moi, j'étais cassé, complètement fracturé. Je l'aimais mais c'était tout. Je n'avais que mon amour à lui donner. Que ça, et à une époque j'avais cru que c'était suffisant. Mais elle méritait plus qu'un homme à moitié fou incapable d'aimer sans briser. Bridé dans ses maux, dans ses problèmes.

On se serait fait du mal tous les deux et j'avais besoin de réponses. Je savais que les mensonges feraient toujours partis de ma vie. Je savais que nous ne pourrions jamais vivre heureux tant que je n'aurais pas réglé le problème que j'avais au fond de moi.

Alors j'étais partis.

— Tu es partis du jour au lendemain sans laisser aucune trace de vie. Tu avais dit que tu ne m'abandonnerais jamais mais tu l'as fait, tu es partis... Souffla-t-elle en me regardant les yeux étincelants.

— Qu'est-ce que tu fais ici... Mari ? Soupirai-je en passant une main fiévreuse dans mes cheveux à la recherche d'un peu de courage pour affronter sa présence à mes côtés.

— Je suis venus te chercher, Adrien. Avant que tu... Commença-t-elle mais je l'interrompts.

— Assez ! Tu n'as donc pas encore compris le message ? Lui lançai-je froidement en visant mes yeux dans les yeux.

Je m'approchai doucement, prudemment, elle semblait insensible. Dans le fond de ses yeux logeait une peur que la vision de mon corps avançant dans sa direction transformait en terreur. Marinette tremblait à cause de moi car je ne voulais plus lui inspirée de la confiance.

Elle devait me détester, je voulais qu'elle me haï car j'étais incapable de cesser de l'aimer. Et ce poids aussi pesant qu'il pouvait l'être me rendait beaucoup trop faible. A son contact je me ramollissais et si je voulais parvenir à les affronter eux, je devais être invincible.

A quelques centimètres de son visage, je murmurai d'une voix grave, les yeux baissés sur ses lèvres pulpeuses et appétissantes :

— Rentre à Malibu, Marinette. Tu n'as rien à faire ici, va-t-en. Ordonnai-je durement. Nous deux ça s'est terminé le jour où tu as raccroché.

Une envie irrépressible de lui dérober un baiser me brûlai les lèvres mais je me contentai d'un simple baiser au coin des lèvres avant de me reculer. Sa peau contre mes lèvres eurent l'effet d'un feu d'artifice dans mon ventre, mais je n'en montrai rien. Je me retournai, le feu aux tripes et les intestins tous emmêlés. C'était douloureux de lui mentir ouvertement. Mais trop d'amour nous conduirait à notre perte.