CHAPITRE 34

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*** Chelsea ***

Lorsque Alec monte dans notre chambre sans rien dire, je l'y suis. Il s'était changé et rangeait ses crampons dans un sac.

Moi (entrant et fermant la porte derrière moi): Alec, est-ce que tu peux m'expliquer ce qui se passe ?

Alec : ...

Moi : ton silence me tue à petit feu Alec... j'exige une explication tout de suite !

Alec : ...

Je commence par ricaner de rage comme une folle.

Moi : donc cette histoire de mariage n'était qu'un beau tissu de mensonge n'est-ce pas ? Tu savais tout dès le début et tu t'es moqué de moi c'est ça ? Même quand tu me disais que tu m'aimais c'était donc du mensonge. Tout ce mariage et tout ce qui s'y trouvait étaient des mensonges également. Vous avez eu un longueur d'avance sur moi, à quoi cela sert de me battre encore ? Vous avez gagné et moi j'ai perdu.

Durant mon monologue, il me faisait face de dos.

Moi : comme je n'ai plus rien à foutre ici, je dois m'en aller de cette maison !

Cette dernière phrase semble ne pas le plaire du tout vu qu'il s'est tourné vers moi en colère.

Alec : Chelsea tu ne quitteras pas cette maison sans mon autorisation.

Moi : qu'est-ce que ça peut bien te faire si je quitte ou pas ? De toutes façons, tu n'es pas mon mari donc tu n'as aucun droit sur moi. Je ferai ce qui me semble bon, je m'en vais.

Alec : tu as oublié un petit détail Chelsea, je suis toujours le méchant et dangereux homme que tu as connu. Je te fais la promesse que si tu quittes cette maison de ton plein gré, ce sera un membre de ta famille qui paiera les pots cassés et crois-moi que je ne rigole pas là-dessus. Je te conseille de ne même pas penser à fuir, tu pourrais le regretter amèrement !

Il met son sac au dos et s'en va sans même me regarder.

Je descends au salon, tout en faisant mon possible pour ne pas craquer devant eux. Sous leurs regards moqueurs, je suis sur le point de franchir le seuil du salon lorsque maman Félicia me tient par le bras. Ses yeux sont un peu gonflé et ils étaient humidifiés: elle avait donc pleuré !

Maman Félicia : où vas-tu mon enfant ?

Moi : n'importe où.

Vane accourt vers nous, elle pleurait elle aussi.

Vane : je suis vraiment désolée pour tout ce qui t'arrive !

Maman Félicia : moi aussi je suis sincèrement navrée.

Moi : ce n'est pas de votre faute mais la mienne. J'ai eu confiance en ma mère et je me suis dit que tout comme les autres mamans du monde, tout ce qu'elle faisait était sans doute pour mon bien, mais j'avais oublié un détail très important. J'avais oublié que ce monde est rempli de cruauté. J'avais oublié que pour gagner les gens seraient prêts à tout jusqu'à même vouloir détruire la vie de leurs enfants. Pardonne-moi maman, mais j'ai lamentablement échoué, je ne peux plus les arrêter. Maintenant je te prie de me laisser partir !

Elle ne se fait pas prier, me laisse m'en aller tranquillement. Je n'ai rien pris sur moi: pas de sac à main, pas de voiture ! J'ai seulement mon portable avec moi et je marche en direction du domaine de mon père. Après avoir parcouru au moins 1km à pieds, je vois une blanche voiture me dépasser et s'arrêter devant moi. C'est Marcos.

Il sort de la voiture et vient à ma rencontre.

Marcos : au mon Dieu, Chelsea !?

Moi : que fais-tu ici Marcos ?

L'Ouragan de mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant