CHAPITRE 53

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***** Chelsea *****

Après avoir pris mon petit déjeuner avec la famille, je prends mes clés et me dirige vers ma voiture. Maman m'interpellait mais je l'ignorais. Elle couru pour me rattraper. Je voulais monter dans ma voiture et démarrer mais elle arriva à temps et me saisit par le bras.
_ moi : écoute Maman, je te l'ai déjà dit ! Si tu ne peux pas me dire clairement qui est mon père, il ne sert à rien que toi et moi nous continuons cette conversation ! Maintenant laissr_moi partir, j'ai du boulot !
_ maman : je vais tout te dire Chelsea. S'il te plaît écoute moi.
_ moi : tu en es sûre ?
_ maman : sûre et certaine.
_ moi : monte dans la voiture.

Elle obéit et vint se placer à côté de moi.

_ maman : ce que je m'apprête à te dire pourra te choquer Chelsea mais...
_ moi : maman je n'ai pas assez de temps donc s'il te plaît accouche !
_ Maman : quand tu m'as demandé qui était ton père, je ne voulais pas t'en parler parce que c'était un peu complexe et...ok, je vais tout te raconter.
_ moi : tant mieux.
_ Maman : tu es sûre que tu veux que je te dise comment tu es venue au monde ?
_ moi : maman !
_ maman : d'accord, ok compris. Pas besoin de t'énerver, je vais tout te dire.
_ moi : ...
_ maman : tu n'es pas sans savoir que Vanellia la mère de Vane était ma sœur jumelle.
_ moi : ça je le sais !
_ maman : nous étions toutes les deux des amis d'Adam. Nous avons ensuite grandi et j'ai commencé à aimer Adam. Cependant lui, il était amoureux de Vanellia. Jusqu'à ce qu'un jour, il demanda à Vanellia de sortir avec lui. Je l'aimais beaucoup mais j'aimais encore plus ma sœur ; alors j'ai décidé de ne pas lutter pour mon amour. Je les ai laissé être ensemble et j'ai souffert pour cela. Des années ont passé et nous avons bien grandi. Ils ont fini par se marier et vivaient le grand amour. Mais lorsque Malika était entrée dans leur vie, tout avait changé. Alors, comme d'habitude, ils se sont encore discutés et Vanellia est venue trouver refuge chez moi. Elle n'avait pas pris ses affaires. Je suis donc allée dans leur maison pour prendre quelques de ses affaires et ses médicaments également. Moi je pensais que personne n'était dans la maison et j'ai ouvert la porte puis je suis rentrée dans la maison. Je ne sais pas où était Malika en ce moment mais je me souviens que lui il était là. Il était tellement furieux et saoule. Il m'a fixé droit dans les yeux et il s'est jeté sur moi puis il m'a....violé, pensant que j'étais sa femme Vanellia.
_ moi : attend ! Tu es certaine que nous deux nous parlons du même Adam qui m'a élevé et qui m'a éduqué ?
_ Maman : il n'était pas dans son état normal cette nuit-là. Pour ne pas aggraver la situation, je n'ai rien dit à personne. Mon mari à l'époque était impuissant. Quand nous avons su que j'étais enceinte, c'est là qu'il m'a posé des questions sur l'enfant que je portais. J'étais obligée de tout lui dire pour qu'il ne doute pas de moi. Nous avons alors décidé de garder cet enfant et nous nous sommes dits que personne ne devait savoir ce qui s'est passé cette nuit-là.

Tout ça est un peu trop à porter pour moi. Donc, Adam est mon père ? Mon vrai père ?

_ maman : je t'en prie Chelsea, ne m'en veux pas pour tout ça.
_ moi : moi, t'en vouloir ? Bien-sûr que non. En fait, je suis hyper contente. Si mon père avait été un autre, alors là, c'est sûre que j'allais faire une crise. Je crois que ma journée sera merveilleuse aujourd'hui. Allez ! Descend ! Je dois aller au boulot.
_ maman : qu... quoi ? Tu n'es pas fachée ?
_ moi : bien évidemment que non. C'est le contraire qui m'aurait fait mal. Allez ! Sors de ma voiture, j'ai du travail.
_ maman : ok d'accord.

Elle sort de la voiture tout en me lançant un regard incertain.
Je suis vraiment contente que mon père c'est ce brave homme. Ah merci Seigneur. J'ai imaginé le pire. Apparemment, je crois que je vais passer une belle journée.

J'arrive à l'entreprise le sourire aux lèvres. Mes collaborateurs me regardaient tous bizarrement. J'entre dans mon bureau tout en écoutant Ornella qui me lisait mon emploi du temps d'aujourd'hui.
Elle m'apporta ensuite mon café et je commence par étudier certains dossiers. Plus vous êtes de bonne humeur, plus les tâches deviennent aisées à faire.
Quelques temps après, je vois Ornella dans mon bureau.
_ moi : il y a un souci Ornella ?
_ Ornella : les fils de M. JOHNSON sont là.
_ moi : ah d'accord. Organise une réunion dans une démie heure avec le personnel. Nous devons discuter sur certains points.
_ Ornella : d'accord madame. Je vois que ce matin vous êtes très heureuse.
_ moi : je ne te le fais pas dire.
_ Ornella : s'agit_il d'un beau gentleman ?
_ moi : oh ! Non, ce n'est pas un gentleman. C'est une très bonne nouvelle que j'ai reçu ce matin qui me met dans cet état.
_ Ornella : ah ok. C'est super. Ça fait du bien de vous voir heureuse. Vous le méritez vraiment.
_ moi : Merci beaucoup. Maintenant, il faut qu'on aille travailler.
_ Ornella : bien entendu.

L'Ouragan de mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant