L'Ouragan de mon mariage

CHAPITRE 41

*** Chelsea ***

Comment il peut me dire qu'il ne sait pas la raison pour laquelle il a posé cet acte ?
_ moi : Alec arrête de jouer avec moi, d'accord ? Je veux que tu m'expliques pourquoi tu as fait ça !

Contre toute attente, il abandonna ce qu'il faisait et vient se placer devant moi.

_ Alec : tu étais ma femme dès ta naissance n'est-ce pas ? Alors je trouve que j'avais tous les droits du monde d'avoir agit de cette façon.
_ moi : vraiment ?
_ Alec : oui !
_ moi : tu penses que ce que tu dis est une raison valable pour justifier ton acte ? Moi j'appelle ça de la lâcheté !
_ Alec : la vérité est que je me fiche complètement de comment tu appelles ça. Néanmoins, je t'interdis de me juger ; nous avons tous nos petits défauts et nos petits secrets. C'est l'ensemble de toutes ces choses qui font de nous ce que nous sommes !

Nous faisons sortir nos affaires et nous fermons la porte à clé.

_ Vane : tu as pris une bonne décision Alec. Je te confie ma sœur, s'il te plaît prend bien soin d'elle.
_ Alec : elle est ma priorité !
_ maman Félicia : qu'est-ce que la confrérie a décidé ?
_ Alec : ils ont décidé de...de...
_ maman Félicia : ils ont décidé de faire quoi Alec ?
_ moi : ils ont décidé de me tuer !
_ maman Félicia : Alec c'est vrai ?
_ Alec : oui c'est vrai !
_ Vane : oh mon Dieu ! Qu'est-ce qu'on va faire ?
_ moi : depuis longtemps, ils savaient qu'un jour viendra où ils me feront face et on se confrontera. En me poignardant, Mara m'a beaucoup aidé car grâce à elle, j'ai découvert que la main de l'Éternel est avec moi et que même un poignard mystique ne pouvait m'ôter la vie. Si je suis encore vivante, c'est que ma mission n'est pas encore achevée. Alors nous allons faire ce que nous savons faire de mieux ; nous allons nous battre ! Qu'ils viennent me chercher, je les attends fermement !
_ Vane : que Dieu soit avec nous !
_ moi : Dieu est déjà avec nous ! "Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu".
_ maman Félicia : vous devriez partir maintenant. Moi je vais rester ici. Il faut bien que quelqu'un reste pour être au courant de ce qui se passe.
_ Alec : ok, mais sois prudente.
_ maman Félicia : je le serai.
_ Vane : moi aussi je vais rester dans cette maison avec maman. Ne vous inquiétez pas pour moi. Notre Dieu veillera sur moi et sur maman.
_ moi : qu'il en soit ainsi.

Nous descendons les marches et nous rencontrons Louchous, Lionel, Mike et Malika dans le salon.

_ Malika : tu crois que même si tu partais à des kilomètres d'ici, tu échapperas à ton sort Chelsea ?
_ moi : je n'ai pas peur de vous !
_ Malika : et pourtant tu es entrain de fuir !
_ moi : je ne fuis pas !
_ Malika : tu m'as beaucoup déçu Alec. Tu m'as beaucoup déçu ! Qu'a-t-elle de plus que Mara ?
_ Alec : je ne suis jamais parvenu à comprendre comment tu pouvais mettre autant de différence entre tes deux filles !
_ Malika : en vérité, j'ai toujours aimé Mara plus que Chelsea. J'aime Mara plus que le reste de mes enfants.
_ Alec : pourquoi ? Pour la simple raison que Mara est le fruit de l'union entre un être humain et un esprit ?
_ Malika : oui il y a cette raison aussi mais je l'aime le plus parce qu'elle me ressemble ! Elle voit les choses de la même manière que moi !
_ moi : c'est cette manière que tu as de voir les choses qui va te conduire à ta perte !
_ Malika : tu te trompes Chelsea !
_ moi : je maudis le jour où je suis sortie de ton sein Malika !
_ Malika : ton sort est déjà scellé et tu vas perdre la vie.
_ moi : ce n'est pas toi qui m'a donné le souffle de vie et ce n'est pas toi non plus qui va me l'arracher !
_ Malika : on ne peut pas échapper à son destin Chelsea !
_ moi : tu ne sais absolument rien sur ce qui est ma destinée.
_ Malika : on verra bien !

Nous reprenons nos affaires que nous avions posé au sol et nous nous dirigeons vers la sortie.

_ Lionel : puisque tu as décidé de tout quitter pour cette fille, je te renie aujourd'hui comme mon fils !
_ Alec : merci pour ce cadeau que tu viens de me faire en me reniant. Être ton fils durant toutes ces années a été pour moi un très lourd fardeau. Tu ne sais pas à quel point, tu viens de me libérer. Merci beaucoup Lionel ZACHARIAS !