CHAPITRE 17

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*** Chelsea ***

Vane est prise en charge par le médecin Isidore qui s'est avéré être l'un de mes amis de longue date.
Quelques temps après, je vois Mike, Lionel et Louchous arriver.

Mike : où est-elle ? Comment va ma femme ?

Sérieusement... il passe son temps à tromper sa femme et il vient jouer le mari super amoureux et inquiét ici ? On aura tout vu !

Alec : elle est entre de bonnes mains, ne t'inquiète pas.

Je vois Marina et son amie Miriam arriver. Elles foutent quoi ici ?

Marina : comment va t-elle ? J'étais sortie avec Miriam et je suis venue dès que j'ai reçu ton appel !

En plus, elle ment. Pourquoi ne dit-elle pas à son frère qu'elle était entrain de suivre tranquillement la télévision avec son amie lorsque MA sœur se tordait de douleur et hurlait dans tous les sens ?
Il ne faut pas qu'elle vienne jouer à la femme sensible ici dites-le lui sinon, ... !

Isidore sort enfin de la chambre de Vane et vient vers nous.

Moi : alors, comment elle va, Isidore ?

Docteur Isidore : un peu faible mais elle va bien.

Moi : est-ce qu'on peut aller la voir ?

Docteur Isidore : oui vous pouvez y aller.

Je dépasse tout le monde pour aller voir ma sœur la première. Depuis que maman nous a envoyé dans cette maison en tant que les belles-filles de cette famille, je me sens responsable d'elle.

Moi : Vane, comment tu te sens ?

Vane : un peu épuisée mais ça va.

Moi : Dieu merci !

Mike : ma chérie, je me suis fait du soucis pour toi. Comment tu te sens ?

Vane : bien.

Un vrai comédien celui-là, il ne perd rien pour attendre !

Papa Lionel : Vane, le docteur a dit que tu as fait une fausse couche. C'est ta deuxième fausse couche n'est-ce pas ?

Mike : ça fait la troisième fausse couche en neuf mois et la deuxième fausse couche en deux mois !

Nous : QUOI ??

Moi : tu es à ta troisième fausse couche et tu ne m'as rien dit Vanélia?

Vane : je ne voulais pas te déranger avec mes problèmes.

Moi : PUTAING... ME DÉRANGER ?

Je vois Alec qui me regarde genre "baisse d'un ton, nous sommes à l'hôpital" !

Moi (soupirant): Vane ?! Mais... je suis ta sœur et si je ne peux pas te soutenir lorsque tu en as besoin? À quoi est-ce que je sers donc ?

Vane : ne dit pas des bêtises. Tu fais beaucoup de choses pour moi Chelsea.

Lionel fait un raclement de gorge.

Papa Lionel : nous sommes une famille très puissante du pays. Tu le sais n'est-ce pas Vane ?

Vane : oui, je le sais papa.

Papa Lionel : nous avons besoin d'un héritier pour continuer ce que nous avons commencé. Si tu es incapable de porter notre descendance, à quoi tu nous sers alors ?

Pourquoi ils sont contre elle ? Personne n'a choisi de faire des fausses couches...

Moi : mais papa, ce n'est pas de sa faute si les choses vont mal voyons !

L'Ouragan de mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant