CHAPITRE 15

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*** Chelsea ***

Si Mike est venu me dire des conneries dans cette bibliothèque c'est que forcément Vane est aussi rentrée, vu qu'ils étaient partis ensemble.
Je pose le roman à sa place initiale et je sors de cet endroit pour aller voir Vane.

Une fois arrivée devant leur porte, je la toque et Vane vient m'ouvrir.

Vane : Chel ? entre s'il te plaît.

Moi : merci.

Elle m'ouvre la porte et je rentre dans la chambre, Mike était assis sur une chaise avec son ordinateur qu'il a posé sur la table. Lorsque je rentre dans sa chambre, il me lance un coup d'œil rapide avec un sourire mesquin... Je commence par croire que le sourire mesquin est aussi l'une des caractéristiques de tous les hommes de la famille ZACHARIAS !

Je lui passe un salut pour ne pas que Vane se doute de quelque chose, je peux tout raconter mais, j'ai peur de tout lui dire à cause des sentiments qu'elle a pour Mike car pour elle, son homme est l'idéal !!
Je préfère donc ravaler ma salive sur cette affaire, elle peut le découvrir elle-même, après tout elle connait l'attitude de son mari.

Moi : alors, comment était votre voyage ?

Vane : Tout s'est bien passé par la grâce de Dieu.

Moi : je suis contente pour vous.

Vane (me donnant) : tiens !

Moi : c'est quoi ?

Vane : Chel, ouvre-le et tu verras.

J'ouvre le colis en question et j'en vois un ensemble composé de sac bleu, de paires de chaussures bleues, d'une chaîne bleue et des boucles d'oreilles bleues, tous de la même marque. Mes yeux pétillaient de joie.

Moi : waouh ! Merci. Je... je suis certaine que tout ça t'a coûté toute une fortune !

Vane : ne t'inquiète pas pour ça. Du moment où ma frangine est heureuse, ça me va.

Moi : merci beaucoup. Tu es vraiment une bonne sœur !

Vane : c'est votre présence dans ma vie qui fait de moi une bonne sœur.

Elle me fait un câlin.

Vane : je crois que je vais aller prendre un bon bain.

Moi : ok, je te laisse. On se revoit tout de suite.

Vane : d'accord ma chérie.

Je sors de leur chambre avec le colis que j'ai reçu, Vane est tellement géniale cette fille. Elle pense toujours au bonheur des autres...

Mais je me demande juste qu'à-t-elle pu bien faire pour mériter un mari comme Mike ?

Après la mort de papa, j'ai connu une sorte de traumatisme et j'ai été amenée dans un asile psychiatrique pour trois mois !! En effet, le jour où papa a fait cet accident, j'étais à quelques mètres de lui en conduisant ma moto. Ce dont je me rappele était que je revenais de l'école, j'eus voulu passer au boulot pour faire une surprise à mon père. Lorsque j'y étais arrivée, son assistante m'avait dit qu'il venait juste de partir et que je pouvais le rattraper. Je savais où mon père allait partir pour déjeuner, j'avais donc décidé de passer à la vitesse supérieure pour pouvoir le rattraper, afin que nous allions ensemble au restaurant. Je me rappelle que je roulais à quelques mètres derrière lui: J'étais là lorsque l'accident a eu lieu mais je ne me rappelle plus de ce qui s'était réellement passé. Lorsque je m'étais réveillée dans une chambre d'hôpital, les médecins m'ont dit que j'avais fait un grave accident et que j'avais eu une hémorragie interne. Ils m'ont raconté que mon cas était vraiment critique et qu'ils ne savaient même pas comment c'est possible que je vive encore mais ce dont ils étaient sûrs c'est que la main de Dieu était avec moi. C'était ce que les médecins m'avaient dit.
Je leur avais demandé que je voulais voir mon père, au début ils ne voulaient pas mais après avoir plusieurs fois insisté, ils m'ont laissé aller le voir; nous étions hôspitalisés dans le même hôpital !! Lorsque j'ai ouvert la porte et que je l'ai vu sur le lit comme une légume fanée, j'ai joins mes deux mains et j'ai supplié Dieu de le sauver. J'ai versé des larmes et je me suis évanouie. Après mon réveil, ils m'ont annoncé que mon père était décédé. Je refusais de croire, je refusais d'accepter cela car mon père et moi étions très proches. Le jour même de son enterrement, j'ai sombré dans la dépression. Ce n'est qu'après avoir passé mes trois mois dans cet asile que j'ai fini par accepter le décès de papa et j'ai continué ma vie là où je l'avais laissé. Mais jusqu'aujourd'hui, je ne suis pas parvenue à me rappeler de ce qui s'était vraiment passé ce jour-là et je pense que si j'ai été abattue au point de tomber dans la dépression, c'est que quelque chose de grave s'était passé là-bas.

L'Ouragan de mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant