CHAPITRE 44

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*** Chelsea ***

Je descends de l'escalier très inquiète. Où est passé Alec à pareil moment ? Il sonne 09h du matin. J'ai dormi autant ?
Je compose son numéro et je lance l'appel. Tout d'abord ça sonne dans le vide puis ensuite il décroche.
_ Alec : bien réveillée ?
_ moi : c'est quoi ton problème ces temps_ci ? Tu pars de la maison sans même me prévenir !
_ Alec : s'il te plaît ne te mets pas dans cet état, d'accord ? Tu dormais et tu avais l'air un peu fatiguée ; je ne pouvais pas te réveiller dans cet état. Ne te mets pas en colère s'il te plaît.
_ moi : d'accord c'est compris. Tu es où actuellement ?
_ Alec : oh je suis entrain de régler certaines affaires. Je vais envoyer Thierry avec la voiture. Il viendra te chercher.
_ moi : tu as prévu quoi pour la journée ?
_ Alec : vient et tu verras !
_ moi : ok, ne vais me préparer en attendant son arrivée.
_ Alec : ok, ça marche.
_ moi : Alec s'il te plaît sois prudent !.
_ Alec : je le serai. Ne t'inquiètes pas. À plus !
_ moi : à plus !

Mon cœur bat plus vite que la normale. J'ai un mauvais présentiment. Je monte dans notre chambre et je prends rapidement ma Bible. J'ouvre par hasard la Bible et je tombe sur un verset qui retient mon attention. Il s'agit de Josué 1: 5 << Nul ne tiendra devant toi tant que tu vivras. Je serai avec toi comme j'ai été avec mon serviteur Moïse : Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point >>

Je me mets sur mes genoux et commence par prier.
Je prie pendant quarante_cinq minutes et j'entends Thierry klaxonner. J'étais habillée d'un jeans pantalon bleu ciel et d'un t_shirt noir. Je prends une jolie sacoche marron clair et je mets des chaussures de la même couleur. Thierry m'ouvre la portière de la bagnole et j'y entre.
Après quelques minutes, nous arrivons devant un restaurant. Ça n'avait rien de luxueux. La décoration était faite selon un plan traditionnel. Ce n'était pas luxueux mais c'était joli. Cet environnement m'a beaucoup manqué depuis que j'ai commencé par vivre chez les ZACHARIAS. C'était un restaurant où on servait exclusivement que du foufou. Nous en commandons trois plats. Un pour moi, un pour Alec et un pour Thierry et nous nous mettons à papoter comme des potes de toujours. C'était trop cool !

Après avoir quitté notre magnifique resto, nous nous dirigeons vers l'orphelinat "Enfant Béni" et nous recevons un accueil chaleureux. Parfois ces accueils chaleureux qu'on reçoit me met hors de moi. Moi je préfère qu'on me considère à ma juste valeur, me respecter pas parce que je suis Chelsea WARATÉ ZACHARIAS mais tout simplement parce que je suis un être humain ordinaire. Je me demande pourquoi les gens ont cette manie de traiter certaines personnes plus bien que d'autres personnes ; nous sommes tous les mêmes quand-même !

_ la jeune femme : bonjour monsieur et madame ZACHARIAS.
_ Alec : bonjour madame. Est-ce que les enfants sont tous là ?
_ la jeune femme : oui monsieur Alec. Vous êtes vraiment très élégant aujourd'hui.

Elle a quoi à regarder mon mari avec ses gros yeux là et à s'adresser à lui de sa voix mielleuse comme ça ? Apparemment elle ignore à qui elle a à faire.

_ moi : c'est normal qu'il soit élégant puisqu'il a une femme digne de ce nom qui sait très bien s'occuper de lui.
_ la jeune femme : euh... madame. J'ai complétement oublié que vous étiez là !

Je rêve ou elle essaie de me dire que ma présence ne lui dit absolument rien. Ok, pas de problème. On va devoir éteindre les flammes par les flammes !

_ moi : écoutez_moi très bien madame, je suis la femme de cet homme que vous ne vous gênez pas de mater et croyez_moi que si vous ne respectez pas vos limites, je vais devoir vous régler votre compte. Un simple claquement de doigts suffirait pour ne plus vous permettre d'avoir votre pain quotidien. J'espère que vous n'êtes pas assez stupide pour comprendre ce que j'essaie de te dire ! Arrête de baver sur MON mari !

L'Ouragan de mon mariageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant