𝙷𝚘𝚙𝚎 {Gojo X Reader}

Chapitre 8

Vendredi soir.

Assis en face de moi sur les sièges inconfortables de l'hôpital, se tient ce cher Gojo.

Après la nouvelle qu'à annoncé Mirai il y a maintenant 2h, nous avons mis de côté notre dispute et l'avons accompagné.

Enfin je l'ai accompagné, mais il se trouve qu'un certain enturbanné a juger préférable de me suivre.

"On est pas encore sûrs de ton innocence. Vaut mieux garderun œil sur toi."

Un œil sur moi... ben tiens.

Disons plutôt que monsieur l'exorciste s'ennuyait à mourir et ne voudrait manquer pour rien au monde un moyen de sortir de son trou.

Et d'assister à la suite des événements entre Mirai et moi.

Car quand monsieur était dans mon canapé à nous regarder nous hurler dessus sans songer à partir et nous laisser un peu d'intimité, il ne lui manquait plus qu'un pot de pop corn.

Sauf quand on a commencé à parler de lui. Ça l'amusait moins d'un coup.

Même si là, je pense pas qu'il s'amusait beaucoup moins maintenant.

En tout cas il se taisait. C'était déjà ça. J'aurais pas supporté sa voix. Déjà qu'il avait tenu à m'accompagner.

Je soufflai et regardai l'heure sur ma montre. 22h03. Ça faisait près d'une heure et demie qu'on était bloqué là à attendre Mirai.

Qu'est-ce qu'il fait bon sang.

Une heure et demie qu'il était parti voir sa mère. Pourvu qu'il n'y ait pas eu de complications.

Lorsque nous sommes arrivés à l'accueil, on nous avait prévenu que sa mère avait fait un infarctus. Mais que les médecins l'avaient sauvée.

Seulement, elle n'était pas à l'abri d'un autre. On ne pourrait commencer à se détendre qu'au bout de 24h.

Mirai était chamboulé et, étant son fils, il avait était autorisé à aller la voir. Pendant que nous attendions.

Il m'avait promis, avant de partir, de revenir au bout d'une heure me donner des nouvelles de sa mère.

C'est pour ça que je m'impatientait. Non pas qu'attendre ici m'agaçait, c'était surtout que je m'inquiétais réellement pour elle.

Et plus les minutes passaient, plus la boule dans mon ventre grandissait.

Je n'imagine même pas dans quel état doit être Mirai en ce moment.

Il n'était plus question de moi, de lui et de notre dispute. Mais de sa mère.

Nous avions passé une sorte d'accord invisible entre nous. Bien que la question finirait par revenir sur le tapis.

Je regardai à nouveau ma montre. 22h07. Dieu que le temps passait lentement. Trop lentement. Et chaque minute était un calvaire pour moi. Et sans doute encore plus pour Mirai.

Je repensais à sa mère, Kuko. Elle était aussi importante que Mirai a mes yeux, même si c'était d'une autre façon.

Kuko était un peu comme ma marraine. Ou ma tante, je ne sais pas. Comme une amie qui savait me décrypter mieux que personne.

D'ailleurs, c'était elle qui m'avait recueillie il y a 3 ans. Quand j'étais perdue.

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-Ça va?

Je levai vivement la tête. Une femme blonde, la quarantaine, était en train  de me poser une question.