L'astre funeste sonne le gla d'une ère révolue
Au pied des chênes d'or et des armes de guerre
Les cœurs meurtries gisent sous un ciel nu
Je livre ma dernière rime d'un passé marqué au ferLe jour des décomptes livre ses signes
Des adieux humides et de tristes mines
Entre les membres fébriles d'un corps qui attend
Je regarde mon ombre se vider du tempsJ'ai toujours su que ma nuit serait sans lune
Comme un éclair sombre qui perce la brume
Mon histoire se boucle sous une pluie froide
Perdu dans les couloirs étroits d'un monde sans loiTout se fige l'or et le temps
Seul s'érige le miroir blanc
Qui vous livre en silence votre rang
Et trace à vos pieds la frontières des deux campsNi le vent ni vos frères ne passeront vous chercher
Seul scintille dans la nuit les flammes noires et les cris
On vous traine enchaîné sur les livres déchirés
Sur les chemins de pierre que vous Seul avait pris
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Loin Du Vide
PoetrySi la lecture ne vous a pas donné envie d'écrire, c'est que le vide vous a eu...