la cour d'éMOI

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Je me sens FONDRE, couler sur le sol
Ce lourd tribu traine me déFORME
le soleil me sèche, idées FOLLES
J'ôte d'un silence vos couvre-chefs diformes

Les cordes sonnent l'ordre des MOIs
Libre réforme de vos vies, dévot toi
La cour deserte les pays sans FOI
éMOI, j'observe tes plaines de SOIe

Le TEMPS trépasse, ennivre et se lasse
L'heure est venue SEULe laissant ses traces
La quarantaine d'une histoire qui s'efFACE
Une page blanche je l'écris,  je l'atTACHE ?

Telle les lignes d'une seule main bohème
nos enVIES courent chacune à sa peine
La mienne PLEURE au chevet de sa reine
D'avoir un jour oublié la route des plaines

Loin Du VideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant