J'ai éteins le soleil et déposé le livre par terre
Lavé mes habits au pied de la rivière
Sorti mon plus beau kamis
Couvert mes yeux d'une fleur de lysSon parfum frais efface mes humeur
Et sa douceur attentionnée caresse
A l'aube mes mains de sa lueur
C'est un jour nouveau qui se dresseUn sourire, un silence paisible
Une âme innocente sans haine
Je dors enfin entre ses doigts sensibles
Dans des draps de soie sans peineLes flèches acérées sont tombés au sol
De l'hiver, il ne reste rien
Pas même de souvenir lointain
De cette luciole qui de son feu s'immoleMes mains sont propres, je ne pleure plus
Ce n'est pas moi qui suis parti
C'est elle qui a choisie
De rendre son homme à sa tribu
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Loin Du Vide
PoesíaSi la lecture ne vous a pas donné envie d'écrire, c'est que le vide vous a eu...