Je les vois glisser tout de blanc vêtu
La lumière écarlate louant leurs vertus
Ils voguent sans effort vers l'unique raison
Le visage humble et la noblesse au frontCelle de mon peuple perdu au large des côtes
Ou leurs voiliers blancs et noirs amarrent et déchargent
leurs trésors Sur des tapis rouges et larges
C'est un ballet majestueux sans fausse noteJe sens encore les parfums de musc et d'encens
Et entends l'appel à la victoire au voilier noir ou blanc
Je revois ces caisses de fruits écarlates sur les quais
Pleine d'histoires de lointaine contréMais les vagues repoussent ma barque sans voile
Et mes bras trop court d'où glisse les rames
C'est un peuple noble et trop digne pour mon âme
Regarde les s'éloigner ton cœur prit dans les toilesL'équipage chante et s'amuse de la force des vagues
Qui chaque instant vous repousse des terres
L'iode souffle le souffre et t'etouffe, tu divagues
Te brise le corps jusqu'à te laisser faireTu lis déjà dans le ciel étoilé la fin de l'été
Pendant que les tiens bercés par les flots ennivrés
Oublie à jamais La patrie deriere l'horizon
Et te tendent la main dans le noir vers le fond
VOUS LISEZ
Loin Du Vide
PoetrySi la lecture ne vous a pas donné envie d'écrire, c'est que le vide vous a eu...