instinct de survi

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Porté par le vent au sommet des rêves
Un djin invisible des hommes posé sur la mer
Il flotte et divague loin du tumulte terre à terre
Ne s'arrête aux Portes des vergers que pour en boire la sève

Laisse le vent le porter de Palais en désert
Les vague du temps le bercer sans essayer de plaire
Son sac est vide, il ne porte ni regret ni pleur
Ses poignées glissent de leur chaîne sans peur

L'heure est venue seule comme au première lueur
Dans son monde vide ou tout est lumière
Il n'a jamais pris de tourment en compagne
Ni pris racine en verte campagne

Chaque goutte qui tombe trace sur les murs de poussière
Un chemin qui differt de ceux taillé dans la pierre
Jamais plus il n'offrira son cœur au pâle lueur
Sa main vide lui suffit à nourrir ses aigreurs

Il sait d'une autre vie que le plus doux des ruisseaux
peut vous noyer sous des torrents de boue
Que l'âme qui vous livrera au buché à genou
Et celle qui s'est éprise un matin de vous...

Loin Du VideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant