𝐋𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐬𝐬𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐞𝐬 [𝐀𝐜𝐞 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]

·• Chapitre 12 •·

De la lumière, c'est la première chose que je vois. Il s'est passé quoi, déjà ? Ma vision est encore trouble, mais progressivement elle devient plus clair. Je vois alors un plafond, je suis allongée dans un lit. Difficilement, je tourne la tête sur le côté. Ace était là, sur une chaise à côté de moi.
- (t/p) ?
- Ace... Où suis-je...
- Tu es sur notre bateau en sécurité, ne t'inquiète pas.

Il quitte alors la pièce à toute vitesse pour revenir quelques instants plus tard avec le médecin. J'essaye alors de me relever, mais me fais stopper par le médecin.
- Reste couchée, tu es encore très faible.
Je sentis une vive douleur soudaine sur mon épaule gauche et sur ma jambe gauche. En inspectant mieux, je m'aperçois que je suis recouverte de bandages. C'est là que je me rappelle ce qu'il s'est passé, l'amiral qui m'a jeté dans le feu... Je me remémore la douleur et la ressens encore un peu.
- (t/p), reste encore un moment couchée. Quand tu te sentiras mieux, Ace t'aidera à te relever.
Je répondis par un bref signe de tête, avant qu'il quitte la pièce.

Quand je regarde en direction d'Ace, je suis surprise de le découvrir sur le point de pleurer. Il s'avance vers moi pour me prendre dans ses bras.
- (t/p)... Tout est de ma faute, ce qu'il t'est arrivé et... Je t'avais promis... Qu'il ne t'arriverais rien... Et j'ai pas... j'ai pas... été capable de te protéger...
J'entends la voix d'Ace qui tremble et sens des gouttes se déverser sur mon épaule. Je ne l'avais encore jamais vu comme ça. Je le pris aussi dans mes bras, pour le rassurer.
- Ce n'est pas grave, Ace... Tu ne pouvais pas savoir qu'un amiral se trouvait dans ce bateau. Bien que j'avoue que la sensation d'être brûlée n'est pas agréable.
- (t/p)...
Il posa ses mains sur mes joues, avant de m'embrasser. Ce baiser fût immédiatement interrompu par Marco qui est entré dans la pièce à toute allure.
- (t/p), tu es révei...
Je dévie mon attention sur lui, comme Ace.
- Oh, je... Désolé...
- C'est pas grave, Marco. Tu vas bien, toi ?
- C'est plutôt à moi de te poser la question ! Tu as dû avoir très mal... Et surtout... En prenant en compte le fait que tu auras à vie souvenir de ça sur ta peau...
Je regarde alors mes bandages. C'est vrai que j'aurai des cicatrices un peu partout durant le restant de ma vie, à cause de ça...
- C'est pas important.
- Je suis encore désolé, (t/p).
- Oï arrêtez de vous excuser, je vais bien vous en faites pas !

Il me regardèrent en souriant légèrement. Ils sont adorables à prendre des nouvelles de moi. Mais au fait, j'ai dormis combien de temps ?
- Ace, j'ai dormis longtemps ?
- À peine un jour. On est le lendemain matin.
- Ça va alors. Et il s'est passé quoi, après ?
Marco repris ;
- Des autres bateaux de la Marine sont arrivés, pendant que je me battais contre l'amiral. On a donc réussi à les échapper de justesse en s'échappant, juste après que j'ai mis Kizaru au tapis.
- Tu as battu l'amiral, Marco ?
- Ouai.
- Trop la classe ! Ta prime doit être vachement élevée !
- En parlant de prime...

Ace me tend un avis de recherche. Je le prend et m'aperçoit que c'est mon nom qui est écrit dessus. Je suis donc recherchée par la Marine.
- Mais... C'est...
- Je pense que le vice-amiral qui a pris en charge ta prime est le même que celui à qui tu livrais des pirates, c'est donc pour ça que t'a prime est si élevé.
- C'est une vachement bonne prime pour une première !
Le nombre affiché était 370'000'000 de Berrys. C'est beaucoup là.
- Et pourquoi il y a écrit : "Only alive" ?
- C'est parce que la Marine veut ta tête, mais vivante uniquement. Nos avis à nos sont tous "Dead or alive".
- Mais pourquoi la Marine cherche à me capturer uniquement vivante ?
- Alors là, on n'en sait rien.
- (t/p)... ?
- Oui, Ace ?
- Sans trop t'offenser, les pirates avec les plus hautes primes que tu as ramené à la Marine... Elle s'élevait à combien, leur prime ?
- Je crois que le maximum c'était 300'000'000... Ou alors un peu plus...
- Mais t'es forte en fait !
- Ahah, merci Marco. Ace, tu veux bien m'aider à me relever ?
- Oui attends.

J'essaye de me redresser tout gentiment, mais je ressens immédiatement la douleur dans ma jambe et dans mon épaule. Je m'assis sur le bord du lit, pendaut qu'Ace passe mon bras derrière sa tête et son bras sur mes hanches pour me maintenir. Je me lève alors lentement, et essaye de faire un premier pas. J'y arrive encore pas si mal que ça, et tente d'en faire un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième et ainsi de suite. Je vois bien qu'Ace me tient fermement.
- Ace, c'est bon, j'y arrive seule.
- J'ai peur que tu te fasses mal...
- Non, regarde, tout va bien.
Je le lâche et continue de marcher un pas après l'autre, certes petit à petit et avec encore un peu de mal, mais j'y arrive.

Sur le pont, tout le monde s'affolait autour de moi, en me posant pleins de questions.
- Tu vas mieux, (t/p) ?
- (t/p), t'as vu ta prime ?
- Elle est plus élevée que la mienne...
- Et ça fait mal, d'être brûlée ?
- Heu... Disons que j'ai connu meilleure sensation.
- (t/p), tu devrais te reposer.
Je me tourne pour regarder Ace.
- Je vais mieux, regarde.
- Viens, le médecin m'a dit que tu pouvais aller enlever tes bandages.
- J'arrive.

Je le rejoins un étage plus haut, et nous retournons dans le "cabinet" du docteur.
- Assieds-toi.
Je m'exécute.
- Je te laisse retirer tes bandages seule et t'habiller. Je reviens dans 5 minutes.
Mes bandages faisaient le tour de ma poitrine et enroulaient toute ma jambe gauche. C'est vrai que se serait gênant si c'était le médecin qui me les retirait. Il nous laisse alors seuls dans la pièce, avec Ace.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- À ton avis ? Tu n'aurais pas besoin d'aide ?
- Ahah, toujours aussi malin toi.
- Je sais...

Il s'assoit à califourchon sur moi, et commence à m'embrasser. Je laisse mes mains malaxer un peu son torse, alors qu'il essaye de me retirer les bandages. Sa langue frôle mes lèvres, me laissant des frissons. Je lui laisse alors un accès à ma bouche. Ses mains redessine tout mon corps, en même temps de retirer le tissu. Une fois les bandages retirés, il trace avec le bout de ses doigts tous mes tatouages. Je sais pas pourquoi, mais il aime bien faire ça. Il me tend alors un t-shirt qui lui appartient, 1000x trop grand pour moi.
- Tiens.
- C'est pas à moi et c'est trop grand.
- C'est ça où rien.
Je m'habille donc avec ce t-shirt, pendant qu'Ace finit de retirer tous les bandages de ma jambe. Il remonte une dernière fois et dépose ses lèvres chaudes contre les miennes. Il recule un peu. J'examine mon corps, ma peau brûlée est donc plus foncée au niveau de mon bras et épaule gauche et sur presque toute ma jambe.