𝐋𝐚 𝐜𝐡𝐚𝐬𝐬𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐞𝐬 [𝐀𝐜𝐞 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫]

·• Chapitre 17 •·

Putain. C'est déjà le matin ? Je me suis endormie assez rapidement alors, hier soir. J'ouvre lentement les yeux et m'aperçois que je suis encore blottit contre Ace. Ma tête posée dans son cou, ma main posée sur son torse, j'arrive à entendre sa respiration. Je tourne un bref regard vers la porte et vois qu'il y a des rayons de soleil qui passent juste en-dessous. Il faut que je me lève, et Ace aussi. Le problème, c'est que je sens un peu une douleur... eh bien... dans mon entre-jambe. J'avoue qu'on y est allé un peu fort, hier soir.
- Ace...
Je tapote un peu son ventre, pour essayer de le réveiller. Rien.
- Ace... debout...
Je me sépare alors de lui, restant à côté. Je repose ma main sur son torse pour le secouer un peu plus fort. Toujours rien.
- Ace... Réveille-toi...
Bon là, il le fait exprès. Ou alors il a juste une énorme gueule de bois.

Je m'avance vers son visage pour mettre mes lèvres à quelques centimètres des siennes. Je le regarde un moment, puis l'embrasse. Je dépose pleins de bisous sur ses joues et dans son cou.
- Mmhh... (t/p)... Laisse-moi dormir...
Ah. Il s'est enfin réveillé.
- Il faut te lever.
- Oui, mais j'ai... Aïe, putain ma tête...
Il rapporte sa main sur son front. Bon, c'était sûr aussi.

Soudain, il se révèle assez brusquement et me regarde dans les yeux. Il soulève difficilement la couverture pour voir que j'étais nue, et lui aussi.
- T'étais bourré, hier.
- Pourtant je me rappelle de tout ce que je t'ai fait.
Alors là, je pensais que c'était la dernière chose dont il allait se souvenir. Je rougis et souris un peu, tandis qu'il se lève pour réunir ses vêtements et s'habiller. Je me recouche dans le lit, sous la couverture. J'oserai jamais lui dire que j'ai trop mal pour me lever.

Il part en direction de la salle de bain, et reviens avec un verre d'eau et un médicament.
- Ahahah. Mal de tête ?
- Très drôle. Qui m'a laissé m'alcoolisé ?
- Je suivais tes ordres, c'est tout.
Il me regarde et me tire la langue, avant d'avaler la pilule et de boire. Il repose ensuite le verre sur la petite armoire et s'assoit, dos à moi.
- Tu te lèves pas ?
Merde. Trouve vite une excuse.
- Non, j'ai froid.
Pire excuse du monde décerné à (t/p), super.
- Je peux te réchauffer, si tu veux.
- Non merci.
- Avoue que c'est parce que t'es incapable de marcher après tout ce que j'ai fait.
Grillée.
- Heu... Eh bien...

Ace se lève et marche jusqu'à la porte, l'ouvre et sort. Juste avant de la refermer, il tourne sa tête vers moi pour me dire ;
- Traîne pas trop, on arrive cette après-midi.
C'est vrai qu'on arrive bientôt à destination, l'île de Sphinx. Maintenant que je m'en rend compte, Ace ne m'a encore jamais dit pourquoi lui et ses nakamas se rendaient là-bas.

Bon, ça fait un peu plus de 15 minutes que je suis allongée dans mon lit. Il faut que je m'habille et que je me lève. Difficilement, j'essaye de me lever, avec ma douleur toujours présente, et m'habille. J'enfile mon short rouge et mon haut noir, m'attache les cheveux, et vais me débarbouiller avec un peu d'eau.

Quand je sors, je tombe nez-à-nez avec Marco. Je suis tout de suite un peu gênée, et lui me regarde avec des énormes cernes.
- Bonjour, Marco !
Je me force à tirer un grand sourire pour paraître innocente.
- Salut, (t/p).
Mes joues sont rougies de honte. Je prie juste pour qu'il avait assez d'alcool dans le sang hier soir.
- Ça va ?
- J'ai pas beaucoup dormis, à vrai dire.
- Ah...
Non jure ?
- Et je sais très bien que toi et Ace non plus.
J'ai failli mourir de honte, j'aurais préféré être enterré six pieds sous terre à ce moment-là. Je sens alors quelques chose s'appuyer sur mes épaules, c'est Ace, tout souriant.
- De quoi vous parlez, vous deux ?
- De rien !
Je reprend directement après lui. Je lui souris et me retourne pour marcher vers la salle à manger. J'aime bien jouer à l'innocente.

Alors que je me suis un peu éloigné d'eux, j'entends Marco parler à Ace.
- Franchement, il faudra que je change de cabine. Où que tu y ailles moins fort, mon vieux.
- Ahahah !
Eheh. Quel bande d'enfoiré.

J'entre dans la grande et spacieuse salle à manger. Il y a encore pas mal de monde.
- (t/p) !
- Salut tout le monde !
- Tu vas bien ?
Honnêtement je ressens encore une petite douleur en bas.
- Ouai.