« 𝓢𝓸𝓾𝓿𝒆𝓷𝓲𝓻𝓼 𝓸𝓾𝓫𝓵𝓲𝒆́𝓼 [SNK ~ Erwin x OC] » / TERMINÉ

Chapitre 20 🍋

//Présence de lemon dans le chapitre. Pour le public trop jeune, ou ne voulant pas le lire, passez votre chemin.\\

*7 juin 837 - soir*

La bagarre de la veille au soir avait duré entre un quart d'heure et vingt-cinq minutes, mais j'avais l'impression que ça avait duré des lustres. Le bruit du combat résonnait encore dans mes oreilles comme si je le vivais encore. Avec Thomas et Laïla, on s'était très vite réfugiés dans l'une des chambres de l'étage (limite poussés par Erwin) après l'entente des premiers coups de feu. Un remue-ménage à l'extérieur se faisait entendre. Erwin avait ordonné de nous cacher au premier étage. Il nous avait emmenés dans la chambre où je séjournais depuis quelques jours, et il avait dit de n'en sortir sous aucun prétexte, qu'il viendrait nous chercher dès que ce sera terminé. Il m'avait rassurée qu'il reviendrait très vite — son front s'était posé sur le mien. Puis il était parti rapidement.

Hélas, comme précisé plus tôt, la bagarre ne s'était pas terminée pour autant. Contrairement à ce qu'on pensait, elle avait duré. La panique nous paralysait sur place et nos mains étaient plaquées sur nos oreilles pour ne pas entendre la rafale de balles.

Mais le pire restait à venir quand j'avais fini par intervenir dans la bataille qui avait lieu au rez-de-chaussée...

Laissez-moi raconter mes souvenirs de cette terrible journée, quand la fusillade avait eu lieu.

//flash-back, 6 juin 837\\

J'étais soulagée de les voir tous les deux. Soudain, des coups de feu à l'extérieur interrompirent nos retrouvailles. Nous sursautâmes à cause de ces bruits tout à fait inattendus. Cette maison était pourtant censée être un endroit reculé et tranquille à des lieux...

- C'était quoi, ça ? demanda Laïla qui commençait à paniquer.

- Je n'en sais rien, mais j'ai l'impression qu'on se tire dessus, fis-je remarquer. Erwin, est-ce que c'est...?

- Non, ce n'est pas normal, trancha sèchement Erwin. Personne n'est censé connaître la position de cette maison, en-dehors de la Garnison et du Bataillon d'exploration. Quelqu'un de l'extérieur a dû certainement nous suivre. Montez à l'étage !

On ne se le fit pas dire deux fois.

Nous montâmes les escaliers à toute vitesse, Erwin sur les talons, pour nous réfugier dans l'une des pièces du premier étage. La première qui s'ouvrit à nous fut ma chambre. En temps normal j'aurais été soulagée ; hélas ! avec ce qui se déroulait à l'extérieur à l'heure actuelle, ce n'était pas le moment idéal pour ça. Ni pour se sentir en sécurité. Aucun de nous n'était sorti d'affaire pour l'instant. Et pour nous en sortir, il fallait d'abord trouver une solution de nous tirer d'ici... C'était loin d'être réglé.

Si on m'avait dit que ça tournerait au cauchemar dans le lieu où j'étais censée être en sécurité, j'aurais ri.

Mais, comme précisé plus tôt : ce n'était pas le bon moment.

Thomas s'était immédiatement jeté sur la fenêtre pour la barricader (en aucun cas il ne fallait que l'on découvre notre présence dans cette pièce), aidé par Laïla qui récupéra ce qu'il souhaitait avoir sous la main. Pendant ce temps,  Erwin me donna des instructions. En aucun cas nous ne devions sortir de la pièce. Il nous récupèrerait dès que ce sera terminé.

- Erwin, tu risques de te faire tuer ! gémis-je, très inquiète par la mauvaise tournure que prenait la situation. Ce ne sont ni des Titans ni des enfants de chœur. S'il-te-plaît, écoute-moi, ils auront ta peau dès que tu auras mis un pied dehors !