Reine Malgré Elle

CHAPITRE I

- Où est-elle gronda une voix dont le timbre vocal grave chargé d'une colère sur le point d'exploser fut porté par le vent transperçant le calme de la nuit dans une résonnance des plus glaciales de l'écho.

Tout le palais fut mobilisé sous la consigne de fouiller tout le château et le royaume dans tous les recoins pour retrouver l'evadé.

***

Courir, toujours courir, se cacher, se faufiler entre les rideaux muraux pour éviter de croiser qui que ce soit. À bout de souffle elle continua tout de même à courir pour sa survie. Et se cacher pour ne pas être perçu fut le seul objectif qu'elle avait trouvé pour tenter de quitter le palais sain et sauve, surtout qu'elle avait réussit à retarder probablement sa mort et ainsi protéger une nouvelle fois le petit être qui grandissait en elle. Même si cela risquait d'être quelque chose de très difficile, de vraiment très difficile car tous les occupants du château avaient été mobilisé pour la retrouver elle la coupable et la voix vibrante de colère du roi le lui confirmait. Mais pour la survie de son enfant elle était prête à prendre tous les risques inimaginables.

Des bruits de pas de courses résonnant sur le sol avertis la fugitive que des gens venaient dans sa direction. Elle se précipita derrière les rideaux d'une fenêtre se trouvant dans les environs pour s'y réfugier attendant patiemment que ces gens ne libèrent le couloir. Et pour passer inaperçu elle dû réguler son rythme cardiaque devenu sifflante à cause de sa course et se tenir droit comme un piquet dans sa cachette pour ne pas montrer une déformation pouvant la faire repérer.

Pour son plus grand soulagement les servantes n'avaient regardé derrière les rideaux papotant simplement sur les rumeurs concernant la fugitive ne mirent pas du temps dans le couloir. Elle attendit encore quelques mique les bruits de leurs pas s'éloigne complètement sans ne plus entendre les claquements de leurs chaussures pour enfin sortir de sa cachette.

Puis elle continua son chemin avec méfiance et prudence regardant constamment en arrière ou de gauche à droite, esquivant à chaque recoins du château tous les obstacles mis sur le chemin de son éventuel liberté en utilisant des ruses tels que l'imitation de la voix, les faux indices. Malheureusement pour elle sa manœuvre du chat et de la souris ne dura pas car à un virage alors qu'elle voulu jetter un coup d'œil pour savoir si le passage était libre sa tête heurta contre un torse solide. Elle recula d'un pas sous le coup du choc puis elle se massa le front. À cet instant elle se rendit compte que tout était fini mais elle pria pour tomber sur le cuisinier du château. Péniblement elle releva la tête pour voir qui se trouvait en face d'elle. Son cœur rata un battement lorsque son regard croisé celui de l'homme qu'elle avait heurté. Elle se recula précipitamment envahi d'une peur bleu suivit rapidement par des tremblements paralysant tout son corps de faire le moindre gese. Elle ne pouvait pas tomber sur pire en face d'elle se trouvait le conseiller spécial, bras droit et fidèle ami d'enfance de celui qui voulait la brûler vif.

L'expression de la personne devant elle passa de la surprise à la neutralité. Il toisa de son regard maron. La peur de la fugitive n'avait jamais été aussi grande quand ce moment.

La fugitive sursauta et laissa échapper un cri qui mourut dans la paume de main de celui qu'elle avait toujours considéré comme son frère lorsqu'une main se posa sur son épaule dénudée. Elle ne s'était même pas rendu compte que la personne l'avait contourné et lui tirait en arrière. Elle essaya de se débattre lorsqu'elle retrouva l'usage de ses membres pour se libérer de son assaillant mais la fatigue, la faim, le manque de force rendait les choses vraiment difficiles qui en temps ordinaire aurait été un jeu d'enfant pour elle. Puis l'homme dans son dos raffermissant à chaque fois sa prise.
Le conseiller du roi veilla à ce que son torse n'entre pas en collision avec le dos de la fugitive. Ce n'était pas parce qu'elle avait perdu son titre qu'elle ne devait plus être respecté, surtout qu'il avait déjà commis la maladresse de poser sa main sur sa bouche.