Reine Malgré Elle

Chapitre XV

Chapitre 16

Sans savoir où elle voulait se rendre Aïra se laissa porter par hibiscus des larmes silencieuses creusant un sillon sur ses joues alors que les révélations de sa mère résonnant encore et encore dans sa tête. Aïra ne savait pas vers qui elle devait se tourner, elle préféra vagabonder par ci et là évitant au maximum la forêt magique, le marché des venificus et l'orphelinat de Manio. Elle savait que c'était des lieux où sa mère où plus tôt la vampiresse qui l'avait de mère nourricière allait la chercher en premier.

Perdue dans ses pensées et les yeux embrumés d'eau salée Aïra ne fit pas attention à la branche d'arbre qui était à la hauteur de son visage qu'elle se le prit de plein fouet, la faisant perdre son équilibre par la même occasion.

- Nom d'une magie pesta Aïra en s'agrippant plus fermement à la crinière de sa jument évitant de justesse une chute.

Furieuse et faisant fit de la douleur qui émanait de son front Aïra s'acharna contre ladite branche afin de la décrocher de son tronc, mais sans succès.

- Maudite branche, maudite branche cria-t-elle.

- Laisse donc cette pauvre branche tranquille au lieu de t'acharner sur elle tu vois bien qu'elle ne veut pas être enlevée de sa source de vie dit la voix de la personne qui s'était approché d'elle avec une légère teinte de moquerie.

Sachant à qui appartenait la voix Aïra se contenta de la regarder de son regard le plus noir, mais son visage mouillé et ses yeux rougis et gonflé nu pas l'effet escompté.

Ce fût un Rody estomaqué qui faisait face à sa meilleure amie.

- Qu... Que se passe-t-il ma tigresse balbutia Rody en s'approchant de son amie.

- R... Ri... rien se détourna la jeune femme.

- Ce n'est pas à moi que tu vas le faire dit Rody en la saisissant par le bras pour lui mettre face à lui.

Sans répondre Aïra se blottit contre Rody ses larmes redoublant.

- Je ne sais pas ce qui se passe, mais je te conseille de te laisser aller ma belle pleure tant que cela te soulage dit Rody en la serrant dans ses bras.

La phrase de son meilleur ami fût le déclic Aïra qui pleurait d'abord silencieusement éclata en sanglot. Rody la laissa pleurer en lui faisant des frictions dans le dos sans faire attention aux regards insistant qui pesait sur son dos ni les chuchotements qui commençait à s'élever chez les passants.

Ils restèrent en enlacés comme ça pendant ils ne savaient pas combien de temps. Les pleurs d'Aïra tarirent. Reniflant, Aïra se décolla du torse de son ami.

- Tu te sens mieux s'enquit Rody.

- Hum.

- C'est pas que je veux faire la commère, mais dis-moi qu'est ce qui a causé les larmes de la grandissime tigresse de Magica fini par demander Rody.

En réponse, il reçu un coup de pied bien placé au tibia.

- Aïe je pensais que tu étais triste se plaignit le jeune homme.

- C'est une longue histoire soupira Aïra.

- J'ai tout mon temps à te consacrer ma lady s'exclama Rody en faisant une révérence.

- Si c'est pour m'abandonner en faveur de tes cruches je t'arrache cette chose que tu appelles pénis pour le donner aux sorcières du marché noir pour s'en servir comme ingrédient le menaça Aïra de son regard le plus noir.

Par réflexe le jeune homme ramena ses mains entre ses jambes dans le but de protéger son trésor ne prenant pas à la légère la menace de son amie.

- Mais voyons tu sais très bien que je te consacre toujours mon temps et arrête de changer le sujet raconte-moi cette histoire s'exclama Rody.