𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈

11K 613 1.7K
                                    












—    L  A    R  A  G  E   D  E  S    —
D     A     M     N     É     S

—    L  A    R  A  G  E   D  E  S    —D     A     M     N     É     S

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.















— credit fanart du gif —
© amadori_san






             ASSISE SUR UN CANAPE chesterfield de cuir violet, je bois à petite gorgée le thé brûlant que ma voisine m’a gentiment remis, il y a quelques instants. Et, tandis que mon regard se promène sur la table basse de bois verni sous mes yeux qui me sépare de la télévision épaisse comme un cube datant sûrement des années 1980 devant moi, je l’entends s’affairer dans les pièces voisines.

             Henriette est une femme relativement âgée. Les épaules voûtées, elle se déplace constamment à petits pas, émettant un bruit répétitif avec sa canne de bois. Les rares fois où j’ai tenté de l’aider à se déplacer, embarrassée de la laisser seule, cette même canne a fini, abattu sur le sommet de mon crâne.

             Et, aujourd’hui encore, nous fêtons ses trente-six ans.

             Pour la sixième fois depuis que je commémore ses anniversaires.

             Car cela fait six ans que j’ai emménagé dans le studio adjacent au sien, sur le même palier de cet immeuble de quatre étages. Six années que j’ai rencontré cette dame souriante quoi que tatillonne sur certains sujets — son âge et son défunt époux, entre autres — et que je lui rends visite aussi souvent que possible.

             Aujourd’hui, après une journée éreintante au travail, je suis passée prendre un gâteau au citron, son parfum favori, à la boulangerie du coin et l’ai amené ici. M’accueillant avec sourire ravi, elle m’a soulagée de la pâtisserie avant de me dire d’attendre patiemment sur ce canapé, le temps qu’elle nous prépare toutes les deux une tisane.

             Enfin, je la vois jaillir du petit coin lui servant de cuisine, juste derrière moi, sa tasse fumante dans une main et sa fidèle canne dans l’autre, un manche de bois verni serti d’une poignée en forme de couronne métallique.

𝐋𝐀 𝐑𝐀𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐀𝐌𝐍𝐄𝐒 (toji x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant