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PDV Loki

J'ai passé toute la journée dans les rues new yorkaises sous une autre apparence par peur éventuelle de croiser un agent du shield ou même les avengers.
Je jette quelque coups d'oeil à mes mains qui ne cessent de trembler. Je suis en manque, je la veux elle, je veux la sentir sous mes mains, la toucher.
Je sais au fond que je ne tiendrai plus longtemps, mon corps et mon cœur la désire intensément. J'ai la sensation que ma tête va exploser. J'ai besoin d'elle et vice-versa mais je sens de la peur à chaque fois que je suis près d'elle.
Je sais qu'elle est jeune, c'est pour cela que j'essaie de me contenir, mais la sentire près de moi...son odeur, sa chaleur corporelle sans pouvoir la toucher ou...y goûter me frustre énormément.

Rien que d'y penser mon cœur s'emballe et mes muscles se tendent. Voyant que la lumière du jour vient de faire place à la lune et au ciel noir je décide de rentrer...je l'ai laissé tout seule...mon omega...

Je m'empresse de rentrer pour savoir comment elle se porte.
Arrivé dans la chambre je fus étonné de faire face à l'obscurité et au calme, pourtant je peux la sentir. Compte tenu de l'heure il est fort probable qu'elle soit endormie.
Je me pose un moment sur mon lit soufflant de soulagement à l'idée qu'elle soit toujours ici. Ayant repris mon apparence, je retire mes bottes, mes protections et ma veste.

Mais avant de la retirer complètement je ressens au plus profond de moi de la peur...mais cette émotion ne vient pas de moi. Instinctivement je tourne la tête vers la porte de la seconde chambre. Sentant l'émotion devenir de plus en plus présente, je me lève en chassant la fatigue d'un revers de la main et ouvre lentement sa porte.

Mes yeux déjà habitués à l'obscurité peuvent facilement voir la silhouette de Marie sous les draps. Mais la façon dont elle s'agite me laisse perplexe. Je décide de m'avancer jusqu'à voir ses sourcils froncés signe qu'elle est confrontée à un cauchemar. Prudemment je m'assieds au bord du lit sans la toucher mais sa main tremblante sous mes yeux me  suppliant presque de la prendre ne m'aide pas beaucoup à lutter contre mon désir grandissant.

Moi: Calmes toi petite mortelle...en la voyant bouger dans tout les sens et en l'entendant gémir.

Ne tenant plus, je prends délicatement sa main dans la mienne et ferme un instant les yeux m'imprégnant de la douceur de sa peaux mais je les réouvre instantanément en constatant à quel point celle-ci est gelé. Je me rends compte à cet instant que la mienne est bien plus chaude que la normal, mon corps réagit au sien...c'est fascinant.
Chose aussi fascinante, ma petite midgardienne c'est instantanément calmé en sentant ma peaux contre la sienne.

Intrigué de savoir comment elle va réagir je pose ma main bouillante sur sa joue gelée. Des lors que ma main entre en contact avec sa joue, Marie laisse échapper un soupire de soulagement. Étant donné que son esprit divague dans ses rêves son corps répond pour elle, la partie la plus désireuse, celle qui n'a aucune barrière, aucune crainte , bien contente de pouvoir enfin sentir ma peaux sur la sienne.

Quand je retira ma main je fus touché en la voyant maladroitement l'intercepter pour la reposer en laissant sa joue se coller entièrement dans ma paume. Pour la première fois, je la vis sourire, certe de soulagement mais un sourire sincère. A ce moment là, je prend conscience que malgré ses réticences, elle finira par m'accepter et peut-être même m'apprécier.
A contre coeur je retire ma main et me lève. La voir essayer d'intercepter encore une fois ma main m'attendrie fortement. Mais sentant qu'elle va mieux et que ma fatigue me gagne, je décide d'aller moi aussi me coucher même si tout mon être aurait voulu se reposer à côté de mon Omega à moi.

***

PDV Marie

Je me réveille tôt ce matin pour une raison inconnue. Ma nuit m'a semblé du moins étrange, une alchimie entre le réconfort et l'inconfort cela dépendait des moments. J'ai fait bien plus de cauchemars que d'habitude, alors j'ai peur d'en refaire un autre. Je décide donc malgré la fatigue de me lever. Habillé d'une veste douillette à capuche je m'engouffre dans la salle principale.

Mienne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant