La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!

1. Le Commencement d'une nouvelle vie

Le déménagement de Paris jusqu'en Floride me parue une éternité.

 Mon cher Père, très vaniteux, n'aurait jamais choisi l'appartement le plus petit de Miami. 

Il nous envoi seulement tous les trois, ma soeur, mon frère et moi, pour soit-disant nous forger à devenir des adultes.

- Maaaaaaark, aide moi à porter ces cartons.

Ma petite soeur est une jeune femme élégante, pleine d'énergie et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Du haut de son mètre soixante-dix, elle est aussi blonde que les épis de blés en été, ses yeux sont d'un bleu océan profond et un petit nez retroussé. Ma copie conforme.

- Demande à Guilhermo, (et voilà ça commence) me saoule pas.

- Toujours aimable... Dis moi, tu comptes être aussi chiant aussi ici ?

- Aussi longtemps qu'il le faudra, je ne voudrais pas que tu penses que Père m'a changé.

En la voyant galérer à porter ses cartons, je décide de lui en prendre un des bras.

- Quoi ? Père à déjà réussi à te changer ?

- Non, mais en revanche si tu veux je peux te le redéposer sur ta pile.

Je l'entends grogner derrière moi.

Je dépose son carton dans l'entrée, étant donné que je ne sais pas ce qu'il contient et que je ne connais pas encore les lieux. Il m'aurait été difficile d'en décider autrement.Je commence à visiter l'appartement et réalise qu'il y a deux étages... putain tu as vraiment de l'argent à dépenser toi.

 Les marches sont en marbre blanc qui commence dans un salon gigantesque puis finissent dans un étage sombre. Je tate le mur à la recherche d'un quelconque interrupteur.

 Après quelques mètres, j'abandonne. Je sors mon téléphone de ma poche et y allume ma lampe torche, j'y vis quatre portes. Je me dirige vers le fond, où ce trouve un petit meuble avec une télécommande, j'appuie dessus et ouvre les volets.

- Aaaah, on y voit plus clair (je me retourne), alors qu'avons nous là...

- Ah bah te voilà, je te cherchais depuis une heure !

- UNE HEURE ? (Une grimace se forme sur mon visage) Putain tu viens de quelle planète toi ? D'ailleurs, il est où ton frère ?

- Mon frère ? Je te rappelle que c'est aussi ton frère, imbécile !

- Ouais bref, choisis ta chambre, enfin s'il y en a derrière ces portes.

J'ouvre la première porte, mais je ne vois que ce que la lumière du couloir me permet de voir. Cette fois ci, l'interrupteur est juste à la porte. Je découvre une énorme chambre bleue, en la regardant de fond en comble j'y vois une autre porte dans le fond. En l'ouvrant, j'y découvre une salle de bain privée.

- J'ai trouvé ma chambre ! (Me crie Lucia d'une autre pièce)

Je referme la porte de cette chambre et me dirige vers son cri. Donc en face de celle ci.

- Wouah ! Pourquoi je ne suis pas étonné que tu ai pris la chambre avec des froufrous.

- Oh la ferme gros balourd, tu as trouvé la tienne ?

- Certainement la plus grande et la plus insonorisée. (En lui faisant un clin d'œil) Si tu vois ce que je veux dire.

- Dégueu !

Je lui fait un bisou sur la tempe et repart à mon aventure d'ouvrir les deux autres portes. En me retournant dans le couloir, je me dirige vers une troisième porte et l'ouvre, identique à la première, avec juste la couleur de la chambre qui est différente. Pas besoin d'aller vérifier la porte du fond, pour deviner qu'elle a sa propre salle de bain, elle aussi. 

Me retournant et me dirigeant vers la porte en face, je l'ouvris et découvre que ce n'est pas une quatrième chambre mais plus un débarras.

- Va falloir faire la poussière...

- D'ailleurs, Père m'avait fait une liste avant qu'on décolle.

- Une liste de quoi ?

- Tiens tu n'as qu'à me prouver que tu sais lire !

Je lui prends sa fameuse liste des mains.

- Quoi ? Il nous fait pas confiance pour le ménage ?

- Faut bien dire que tu lui as pas vraiment prouvé que tu sais ce qu'est un balais, durant les premiers dix-huit ans de ta vie.

Je la consulte longuement et envisage effectivement d'engager quelqu'un, l'appartement est trop grand.

- Ah et il veut que tu l'appel je cite, une fois que vous aurez découvert votre nouveau chez vous.

- Si tu as du temps à perdre je t'en prie.

- Il nous a envoyé ici pour un nouveau départ, alors fais des efforts, s'il te plaît.

- Tu y crois vraiment toi. Ce que tu peux être naïve. Tu veux que je te dise, moi pourquoi on est ici ?

- Un autre jour, j'aimerai finir de déballer les cartons avant l'année prochaine.

En soupirant, je redescends et visite le bas, un grand salon blanc immaculé, une baie vitrée qui fait tout le mur et une terrasse aussi grande que l'intérieur. Vers la droite de l'escalier, une pièce sans porte se devine comme une cuisine.

Un îlot central avec des tabourets de bar se dresse au milieu de cette dernière, un frigo à double portes, avec des plans de travail qui font le tour de la pièce. Une porte se trouve derrière un rideau blanc, en l'ouvrant, je tombe sur un immense placard. Il va falloir aller faire des courses...

En reculant je me heurte à quelqu'un.

- Tiens, je te cherchais ! Vas choisir ta chambre... enfin non, vas prendre la dernière chambre disponible et ne touche pas à la bleue.

- Mmh... (réactif comme toujours)

Guilhermo est un jeune homme plutôt petit, du moins, plus que moi et Lucia. Il a une barbe épaisse, des cheveux bruns foncés très courts et des yeux marrons. (complètement notre opposé)

Je continue mon aventure, en dépassant le salon, une autre pièce sans porte se dresse à l'opposé, tiens ! Une salle à manger avec son bar. C'est bien ça, pour des soirées. En faisant le tour, je tombe sur une porte dans un coin. Des toilettes, pas mal à côté du bar.

J'ouvre les placards, mais rien. Pas une bouteille d'alcool. La vaisselle est sûrement dans l'un des cartons. Je referme le premier placard et décide de ne pas perdre mon temps à inspecter les autres.

Bon, je décide d'aller voir si mes voitures sont bien arrivées au garage, bien sûr pour y accéder on doit utiliser cet ascenseur avec une clé. Arrivé en bas, je trouve mes trois boxs avec mes petits bijoux.

Une Aston Martin Vulcan grise, la voiture un peu passe-partout que j'utilise souvent pour la plupart de mes trajets, une Rolls Royce Phantom blanche, que mon père m'a donné lors de mes dix-huit ans, qui a le coffre le plus grand, bien plus agréable pour faire les courses et une Ferrari rouge Omologata 2020 que je chéris plus que tout, mon premier bébé, une vraie merveille pour la drague.