9. Fin de nuit embarrassante

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Fonçant n'importe où, je tourne à gauche, puis à droite, le temps de mettre mon adresse sur le gps. Presque arrivés, j'appelle Lucia.

- Putain fais descendre l'ascenseur, grouille.

- Quoi ? Tu l'as raccompagné ?

- Je t'explique plus tard mais, là on est poursuivit par des tarés, alors descends ce putain d'ascenseur.

Elle raccroche, j'espère qu'elle ne m'a pas prise à la légère. Je descends au garage, et constate que le portier n'est pas là. 

- Fait chier, tiens toi prêt à courir !

Je ne cherche même pas à me garer, je stationne la voiture devant l'ascenseur et vois Lucia qui est descendue avec. 

- Merde, tu n'étais pas incluse dans, descend moi l'ascenseur.

Arrivé dedans, je reprend de force ma clé de la main de ma soeur, je l'as rentre et appuie sur le bouton de notre étage. Quand les portes se ferment, je me colle contre le miroir et me laisse glisser le long.

- Putain, la chance qu'on a eu !

- Qu'est-ce qui se passe à la fin ! Pourquoi il ne t'à pas raccompagner ? (Elle s'adresse direct au bigleux). 

Le ding de l'ascenseur me fait revenir à moi. Je me redresse et presse le pas vers la terrasse.

- Mark, réponds moi sérieux, il s'est passé quoi ? (Elle nous regarde à tour de rôle).

Je l'invite à me rejoindre dehors, mais elle préfère camper sur sa position.

- Tu es malade, c'est un temps à choper une pneumonie.

Je leur chope le bras aux deux énergumènes, et les tirent sous la pluie.

- Regarde. (Je désigne en bas discrètement).

- C'est qui ? Mais ils sont combien ? T-t'as fais des conneries ?

- Des conneries ? Déjà je lui ai sauvé ses miches, ils allaient faire pire que moi !

- Tu l'as sauvé ? Peut-être que si à cette soirée tu n'avais pas pété ton cable, il n'aurait eu aucun problème !

- Si de base tu étais restée ici, je ne voulais pas que tu viennes ! Et d'ailleurs, (je le retourne vers lui) tu as quel âge ? Car tu n'a clairement pas l'âge légal d'aller à ce genre de soirée.

- J'ai quinze ans.

- Voilà, qu'est-ce que je disais, toi tu es en âge des soirées Harry Potter avec Pop Corn.

- Hey, (fit ma soeur) c'est insultant. Ne mêle pas Harry Potter, à tout ça.

- Mais regarde le, il lui manque une cicatrice, et tu l'as devant toi. (Je soulève sa frange pour être persuadé, que ce n'est pas lui, j'avais une envie irresistible de le lui dessiner au feutre indélébile)

Elle le regarde et constate qu'il a bien un air de sorcier.

- Il manque juste la cicatrice et le cosplay est réussi.

- Oui, bref, tu vas faire quoi de son sosie ?

Je retourne à l'intérieur suivit des deux autres.

- Je ne sais pas quand ils partiront alors je te prête ma chambre pour cette nuit, je vais dormir sur le canapé. Tu as une salle de bain inclue. Laisse moi juste prendre une douche et me changer.

- Merci pour tout Monsieur. (C'est limite un chuchotement).

- Ouais, c'est un peu ma faute je l'avoue.

Je ne sais pas pourquoi, mais mon coeur bat super vite. Je regarde le plafond en me grattant la nuque.

- Bon suis moi pour voir où c'est.

Après une douche rapide mais bien chaude et un lavage de dents, je réalise que je n'ai pas pris de change et le bigleux est dans ma chambre... Fait chier.

- Hey, Wesley, c'est ça ? (Dis-je au travers de la porte). Tu peux me filer le short que j'ai laissé sur mon lit s'il te plaît.

Je l'entend se lever et toquer à la porte. Je l'entrouvre et il y passe sa main avec ce que je lui ai demandé.

- Merci.

Putain ça recommmence. J'ai super chaud. Bon n'y pense plus et sort d'ici débile, pensais-je en me tapant la tête.

Je sors de la salle de bain, puis de la chambre et m'arrête au niveau du chambranle de la porte.

- Si tu as faim, suis moi.

Je ne prend pas la peine de plus m'habiller, et descendis les escaliers. Arrivé à la cuisine, je lui demande ce qu'il veut manger.

- Je ne sais pas, mais ça va aller.

Puis il remonte. Une fois disparu de ma vue, je soupire, les poings sur le plan de travail. Je vais chercher mon paquet de clopes et retourne sur la terrasse où la pluie à cessé de tomber.

Je me remémore la journée qui venait de se passer, pourquoi faut-il toujours que ce merdeux marche dans mes plates bandes ?! Vivement demain qu'il se casse et que je ne le revoit plus jamais, sinon cette fois je vais pas lui faire de cadeaux. J'étais tellement énervé que je n'avais pas entendu Guilhermo derrière moi. Cette grosse limace venait de sortir de son antre pour chercher de quoi se substanter jusqu'à la saison nouvelle. Je soupirais avant de me retourner.

- Hé toi, tu vas te décider de bouger ton cul et sortir un peu ? Tu vas finir par prendre racine à force de rester cloîtrer ici.

A ma surprise, Guilhermo se stoppa net. Oups, je crois qu'il m'a entendu et qu'il n'a pas l'air très content. Je reste perplexe, j'aurais juré entendre mon frère dire un "je t'emmerde".

-Abruti (dis-je en continuant de fumer)

Guilhermo fini par poser sur le balcon avec moi et avec surprise, il m'honora de ses paroles

- Tu te fais pas chier ici ? Depuis que Père nous as éloigné de sa vie, je n'arrive pas à oublier notre ville. Il saoûle putain, j'avais tout mes potes là-bas.

- Ton language, petit frère. Tu n'as que quinze ans je te rappelle et d'ailleurs, qui dit nouvelle vie dit nouveaux amis. Et ce serais cool que tu ne sois pas pote qu'avec des mecs.

- T'es con. Fous moi la paix putain ! 

Je le regardais reprendre la direction de sa chambre avec dans ses bras, des paquets de chips et des canettes de sodas.

La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant