La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!

2. Première sortie

Les cartons enfin débalés, il n'est pas loin de dix-neuf heures, le frigo est vide et je n'ai pas la foix d'aller faire des courses, aujourd'hui. Je leur demande s'ils veulent aller manger dans un restau. À ma plus grande surprise Guilhermo dit oui.

- Ah bah tu sait parler toi ?!

- Fiche lui la paix (me fit Lucia).

Voyant que de toute façon il a déjà mit ses écouteurs, je parle a Lucia sans quiétude.

- Tu vas pas me faire croire que c'est un grand bavard, et qu'il sourit tout le temps.

- Certe, mais s'il te plaît, laisse lui du temps pour s'adapter.

Prenant les clés de l'Aston Martin, on se dirige vers l'ascenseur. Mon téléphone sonne, je savais que je ne décrocherai pas dans l'immédiat dès que j'ai vu le nom "Padre" sur l'écran. Et me promis de le rappeler plus tard, si mon humeur est en accord avec ma raison. En soupirant, je mis le contact, et leur demandent s'ils sont bien attachés, sécurité avant tout. Blague à part, je leur ai dit que c'était surtout pour ne pas avoir a nettoyé des morceaux de cervelles, s'ils passent au travers du pare-brise.

Après confirmation, je sors du garage, mais ne connaissant pas cette ville je demande au portier s'il connait un endroit sympa.

- Il y a le "Smith & Wollensky" si vous aimez la viande (me dit-t-il d'un ton endormi), sinon il y a le "Il Pastaiolo", un restaurant italien, si j'en croit votre nom, ce doit être vos racines.

Je lui tend un billet pour le remercier, et me dirige vers Miami Beach. Au bout d'un petit quart d'heure, je me gare et nous nous dirigeons vers le "Smith & Wollensky". Oui, car après un débat dans la voiture, il y en à un qui en a marre de manger italien, l'autre qui nous crie qu'elle ne veut pas manger de viande... Elle lue le menu dans la voiture et convient de ce dernier, car il ne propose pas que des plats à base de viande.

Après avoir demandé une table en terrasse, je sortis mon téléphone et décide de rappeler notre père, après trois sonneries, il décrochit.

- Bonjour mon fils...

- Bonsoir (le corrigeais-je).

- ... Bonsoir mon fils, alors l'installation ?

- Vous voulez savoir si je ne me suis pas encore drogué, si Lucia ne s'est toujours pas prostituée (cette dernière me regarde avec de grands yeux), ou si Guilhermo ne s'est pas encore suicidé ? (lui n'écoute rien comme d'habitude toujours avec ses écouteurs). Tout vas bien mais pour combien de temps, ça je ne sais pas. Comme vous devez avoir beaucoup de boulot, je vais raccrocher et faire en sorte de ne plus vous déranger vous et votre secrétaire.

Sur ce je raccroche et sortie un paquet de clope de la poche de mon pantalon. En grillant ma première cigarette de la soirée je lance :

- Tu as le bonsoir de Père.

- Mouais, j'en suis pas sûr, mais soit. (elle prit le menu et commenca à le lire).

- Je pensais que tu l'aurais apprit par cœur dans la voiture, le menu.

- Je ne sais pas si sur internet il est à jour.

La serveuse vient avec un calepin dans une main et un stylo dans l'autre pour nous demander si nous avons fais notre choix.

- Pour moi ce sera une salade césar. (sourit Lucia de toutes ses dents).

- Et deux faux-filets, s'il vous plaît (en fermant mon menu et lui tendant avec celui de mon frère qui lui mangerai tout et n'importe quoi).

Me retournant vers Lucia j'entâme la conversation avec elle

- Pour l'université, tu t'es inscrite en quoi ?

- (Tout en soupirant, elle me répond) En droit et toi ?

- Dans les affaires...

Donnant un coup de pied sous la table à notre cher invité, je lui pose la même question.

- J'ai encore deux ans pour choisir...

- Très bien maintenant range moi ses écouteurs.

- Oui maman...

- Tu veux que je te prouve que je ne suis pas ta mère ? (En lui faisant un clin d'oeil).

- Purée, tu es un grand malade, bon moi je vais au petit coin. (Elle se lève et se dirige vers l'intérieur).

J'attends qu'elle ne soit plus dans mon champs de vision pour demandé à Guilhermo si l'appartement lui plaît.

- Ouais, passe moi une taf.

- Tu déconne où quoi ? Tu as seize ans mon coco !

- Tu veux que je te rappelle tu as commencé à quel âge toi ?

Pas faux !

- Ne le dit pas à Lucia sinon elle ferra de mes couilles un trophée.

- Les miennes y passeront aussi de toute façon.

Après six petites minutes à parler de tout et de rien, notre soeur refait son apparition.

- Ça ne te stresse pas d'être le nouveau ?

- Bof, moi j'espère que les jeunes femmes seront ouvertes si tu vois ce que je veux dire.

- Je vois un peut trop bien ce que tu veux dire, mais tu n'as jamais envisagé de te poser, sérieusement avec une femme?

- J'ai dix-huit ans ma belle, pas quarante cinq.

Alors que la serveuse arrive avec nos plats, je la remercie avec un clin d'oeil. Elle se retourne et failli perdre l'équilibre. Guilhermo se retournant vers moi me fait les yeux au ciel.

- Bah quoi, t'es mon père ? (Lui fis-je en retour).

- Non, mais tu devrais écouter Lucia, pour une fois.

- Comment ça pour une fois ? (Elle affiche une tête tellement surprise, que j'en éclate de rire). Purée, mais pourquoi j'ai eue deux frère moi ?

Après qu'on est fini nos plats, je demande l'addition et paye un total de cent quatre-vingt onze dollars, et en prime je gagne le numéro de la serveuse. Nous nous dirigeons vers ma voiture et rentrons tranquillement.

Je demande à Lucia si demain elle voudrait m'accompagnée faire des courses. Au vu de la place qu'il y a à remplir je pensais prendre la Rolls Royce pour son coffre.

Quand nous arrivons au garage, je fais signe a notre portier et lui remercie pour cette adresse. Une fois ma voiture rangée dans son box, nous sortons de la voiture et nous dirigeons vers le seul moyen de monté dans l'appartement.