13. Costa en détresse

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Le réveil du lundi matin, je n'avais pas envie de l'entendre celui là... Je me sors du lit après presque une éternité et file à la douche. Après un brossage de dents, je file m'habiller. Le ventre trop noué pour manger, je hurle.

- ENDRIZZI, JE DEPOSE QUI ?

- Purée, mais arrête de hurler, tu es le dernier levé.

- Allez, en route !

- Tu es en forme aujourd'hui.

- Ne crois pas tout ce que tu vois.

Après avoir entendu les trois cliques des ceintures, je démarre.

Merde, j'ai traîné ce matin, bah je suis pas le premier arrivé. Garé vers la sortie, on doit remonter tout le parking à pieds. Guilhermo ne demande pas son reste, il court droit devant rejoindre une petite brune, même de dos, je sû que c'était elle. J'imagine que son frère est arrivé aussi. J'avance en refoulant mes pensés...

- K-MARK !

- Hein ? Tu m'as appelée ?

- Bah oui, tu ne fermes pas ta voiture ?

- Si fermer une voiture empêchait les vols, ça serait connu.

Après l'avoir fermée, je reprends ma marche en direction du bahut.

Arriva la pause de la deuxième heure. Je me dépèche d'aller aux chiottes, avant que la foule débarque. Face à l'urinoir, je fais mon affaire. Comme je prends toujours les derniers urinoirs, vu que se sont les plus propres, je ne vois personne rentrer, caché par un long mur blanc.

- Alors mon petit COSTA, tu nous file tes cours, aujourd'hui ? Et on te fera rien.

Je vis rouge, une fois fini, je secoue la dernière goutte et me rhabille. Je fais le tour du mur pour aller me laver les mains, dans les miroirs je distingue bien le COSTA en question. Mais les autres se sont tu, ne pensent pas qu'il y avait sûrement quelqu'un.

- Alors c'est quoi l'embrouille ?

- Mais il n'y a aucune embrouille, tu peux dégager, on doit lui parler.

- Oh mais j'ai hâte de savoir de quoi vous voulez lui parler. (Un sourire se dessine sur mon visage)

- Il veut des problèmes, le géant vert ?

Le quoi ? Non mais il a craqué lui !

- Pardon mais tu as quel âge ? Parce que bon, ton insulte, il n'y a que les maternelles qui l'utilisent encore !

Sans me préparer à quoi que ce soit, je reçois son poing dans la joue gauche.

- Putain mais tu es complètement malade ! Mais bon soit, viens je t'attends.

Préparant mes deux poings en garde, je sautille sur place pour m'échauffer, je fais craquer mon cou.

- Alors, le nabot, il veux jouer au plus malin ?

L'avantage d'avoir apprit en étant droitier, la fausse patte, en boxe je peux attaquer de tous les côtés.

- Il veut faire son pro, je paris que tu ne sais même pas foutre un uppercut

C'est un défi ? Aussitôt demandé, aussitôt reçu. mon coup est parti tellement vite que je l'ai vus décoller du sol, pour attérir en K.O.

COSTA me regardait avec des yeux ébahis, ça se voyait qu'il avait peur et je me surpris a penser que c'étais mignon. Je pris Wesley par le bras et l'emmena dehors pour une discussion entre hommes.

- Toi. Faut qu'on parle.

- M-Mark ! J-je peux tout expliquer 

Il mettait ses mains sur son visage en tremblant de peur mais à ma grande surprise, je n'avais pas envie de me moquer mais au contraire, de comprendre pourquoi il était persécuté. Il est vrai que je ne suis pas le plus doux des hommes mais je ne savait pas comment le dire sans lui faire peur. Je n'avais pas le choix, je devais lui dire, avec mes propres mots quitte à le faire encore pleurer. Il faut qu'il se renforce, sinon il ne survivra pas.

- Pourquoi tu te laisse autant faire ?! Abruti de bigleux ! (dis-je avec un ton énervé)

- J-Je... c'est plus fort que moi, ils me font peur !

Je le colle aux niveaux des casiers et donne un coup de poings juste au dessus de sa tête. Il lâcha un petit cri que je trouvais plutôt mignon.

- Imbécile, tu ne dois pas avoir peur de ces abrutis. Si tu continue de te laisser faire, je ne donne pas cher de ta peau. Je ne pourrais pas être la toute ta vie pour te protéger.

- M-Mais la tu étais la ...

- Abruti !! C'étais juste un coup de chance. Bordel, qui m'as foutu un larbin pareil ?!

Je soupirais, blasé par le peu de force d'esprit qu'avait Wesley.

- Bon c'est décidé.

- D-De quoi ?

- Tu vas venir faire du sport dans ma salle privé. Sois heureux de ta chance, tous les bigleux ne l'ont pas.

- M-Mais Mark ! Je n'y arriverais pas. Je n'ai même pas de graisse pour faire des muscles.

- T'occupe. Je vais m'occuper de te faire grossir mon petit tu verras.

- Pourquoi j'ai un mauvais présentiment...

J'allais rétorquer quand une voix me coupa.

- Hé géant vert ! On en a pas fini avec toi.

Je soupirais longuement, encore eux ? Je n'avais aucune envie de me battre plus longtemps. Je pris la main de Wesley et colla l'autre à sa bouche pour le faire taire quand je vi qu'il commençait à paniquer. Je commence à courir et nous entraine vers la voiture. Fini les cours pour aujourd'hui, on va à l'appart.

Je pris le volant après avoir bien verrouiller les portes et attache Wesley car il est à bout de souffle. Putain, il va falloir tout lui apprendre à ce crétin, sérieux.

Une fois à l'appart, je l'emmene dans ma chambre et lui file un vieux short de sport ainsi qu'un t-shirt. Il commence à se changer sans me prévenir.

- Hé du con, tu peux prévenir merde, je ne tiens pas à voir ton cul tout plat.

Sur ces mots, je sors en grommelant. Je reviens après avoir toquer, et oui, moi je toque.

- C'est bon, tu t'es caché les couilles ? 

Bien. Il répondu par un petit oui et j'entreprend d'ouvrir la porte. C'est parti pour la première séance de sport.

La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant