12. Sentiments divisés

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- Tu fais quoi cet aprem ?

- Rien du tout, pourquoi ?

- Tu veux que je te donnes des cours particulier de français ?

- Mmh, oui c'est très intéressent ! Donnes moi trente minutes et je serais en bas.

Trente deux minutes plus tard, je l'accueil dans l'appart, mais ne lui fait visiter que ma chambre.

- Alors ? J'imagine que je ne suis pas là pour parler.

Bingo, je m'approche de son dos tranquillement et frôle son bras avec mes doigts. Arrivé à son épaule, je lui baisse sa bretelle de top. J'en peux plus, je la retourne et lui prends la bouche comme si c'était un ordre. 

Je passe mes mains sous son haut et lui enlève, il fini par terre en boule. Je la pousse sur le lit et me positionne juste au dessus d'elle. Elle gémit, se qui m'excite encore plus. Je simule déjà la pénétration, tellement mon érection coincé dans mon froc me gêne. 

J'enlève mon t-shirt. Mais au moment ou elle commence à toucher le bouton de mon pantalon, je pense à une tête brune, des yeux bleus et des lunettes. 

Je grogne à ces pensées. Je reprend mon occupation, mais j'y repense encore. Je me redresse et lui demande de partir. Elle me regarde avec tellement de colère, que j'en ai honte.

- Je ne me sens pas bien, désolé on se voit demain.

Sur ce, je sors de ma propre chambre et rejoint Lucia, sur la terrasse.

- Pire qu'un lapin, dit donc.

- La ferme... je suis perdu.

- Ici tu es sur la terrasse, mais si tu veux un plan de l'appart, je peux peut-être t'en faire un.

- Rigole tant que tu le peux encore.

Elle soupire.

- Bon qu'est-ce qu'il y a ?

- Ça signifie quoi quand tu penses à une autre personne, pendant que tu essais d'en baiser une ?

- Les seuls relations que j'ai eues, un frère aussi con que ses pieds, les à stopées nettes.

- Tu passes quand le permis, rappelle moi ?

- Pour te dire que je n'en sais rien, mais tu devrais raccompagner ton plan ! (Elle me désigne Scarlett, qui attend devant la baie vitrée).

- Tu peux lui envoyer l'ascenseur s'il te plaît, je vais me changer.

Elle se redresse et ce force à sourire à mon invitée.

Une fois changé, je ne descend pas pour autant. J'ouvre mon pc portable et entreprend des recherches, sur le fait de penser à une personne complètement indifférente, durant un plaisir. Les articles sont fous de penser qu'il me plaît. Je ne suis pas gay. Je me lève et me dirige vers la chambre de Guilhermo. Sans frapper, je rentre. Il n'est même pas surprit, avec ses écouteurs dans les oreilles. Je lui en tire une.

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu fou là ?

- Je dois te poser des questions.

- Maintenant ?

- Nan, dans deux ans mais je te préviens maintenant... Abruti, oui maintenant.

- à quel sujet ?

- Ta copine !

- M-Ma copine ? C-C'est pas ma copine ! On est juste amis !! Mais tu l'as connait ?

- Oh crois moi, je connais son double, bref tu penses genre quand à elle ?

- C'est quoi cette question ?

- T'occupe, répond !

- Bah, déjà quand elle me manque...

S'en ai trop, je me lève et sors de sa chambre. Je sors dehors prendre l'air en repensant à ce que Guilhermo m'as dit.

- Mais c'est qui celle là ? Faudrais que je mène l'enquête. Je ne laisserais pas mon frangin à une bigleuse deuxième du nom. 

D'ailleurs je me demande à quoi ressemble la famille COSTA, je les imaginent tous pareils en fait. Je repense au bigleux, je décide de l'appeler pour savoir comment il allait mais au final, je ne le fait pas. Je rentre et prends la voiture pour aller au magasins de meubles de sport, et au passage, m'acheter une serrure. 

Sur le chemin du magasin, je n'arrête pas de penser à lui. Fais chier, je ne veux plus de ce bigleux à la maison. J'arrive enfin au magasin, un des plus chics que j'ai pu voir sur le net. Je rentre par la porte principale et, wouah, je suis ravi. Il est énorme ce magasin, des machines parsemaient le sol et les étagères, je contemplais les plus grosses machines, il y en avais pour tout les goûts.

Yes, je vais enfin pouvoir faire ma propre salle de sport à domicile. Je farfouillais dans le magasins à la recherche de diverses machines qui me permettrais de travailler mes muscles. Je ne compte pas finir comme Guilhermo ou Wesley. Oh non, plutôt mourir. Apres une bonne heure à rechercher, je m'adresse à un vendeur et je repars avec une vingtaines de machine. Bien évidemment, j'avais déjà tout prévu et un camion m'attendais dehors pour transporter la marchandise. 

De retour à la voiture, le camion me suit jusqu'au garage où il m'attend devant pour pouvoir décharger les éléments de ma salle du plaisir. J'appelle l'ascenceur pour qu'ils déposent les machines les plus petites et arrivé en haut, j'entreprends de placer mes joujoux un peu partout dans la salle. Bien sûr, j'ai toujours été quelqu'un d'organiser, pas comme ma soeur et mon frère, à mon grand désespoir.

- Lucia ! Descend avec l'ascenceur pour libérer l'accès aux machines plus grosses !

- Débrouille toi tout seul, je suis pas ton larbin. T'as qu'a appeler Wesley pour ça.

Oh. Tiens, bonne idée. Je jouie intérieurement de pouvoir lui faire payer la monnaie de sa pièce. Je me frotte les mains et appuie sur "Larbin".

- Allô ? 

- Tiens, aujourd'hui tu décroche, c'est nouveau ça.

- Je ne suis pas en forme pour tes plaisanteries. Qu'est-ce que tu me veux ?

- Que tu ramène ton cul fissa, ici. J'ai besoin de mon larbin préféré. Dis-je avec un ton mesquin.

- Quoi ? Mais je n'ai pas de voiture ! 

- Tu te démerde, je te paye le taxi, sois la dans une demi heure.

Je ri intérieurement et raccroche le téléphone. Oh putain ce que c'est bon la vengeance.

La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant