Je retrouve Emi et la bande dans la cuisine.
- Ce n'est que le début rassurez moi ! Il y en a déjà entrain de gerber dans la piscine regardez !
- Ouais, les premières années ne se privent pas en général, pour essayer de se faire des "potes", mais j'ai pitié d'eux. (Emi me tend un verre).
- C'est quoi ce mélange ?
- Aucune idée, ils m'ont servis ça. (Elle me désigne deux mecs assez amochés).
- Non merci, je n'ai pas envie de mourir si jeune.
- Tu n'exagère pas un peu là ?
- Non, mais bois si tu veux finir ta soirée à l'hôpital.
- Bon, alors tu vas nous parler de toi ?
- De moi ? (Je réfléchis) Et tu veux savoir quoi ?
- Je ne sais pas moi, par exemple d'où viens tu exactement ?
- Alors on vient de Nice, puis on a déménagé à Paris, et après on est venu ici.
- Nice ?
- Dans le sud de la France. Le coin n'était pas mal, grande baraque, face à la mer.
- Alors pourquoi es-tu partis ?
- Si seulement j'avais envie d'en parler.
- Bon alors, tu as grandis dans quelle genre de famille ?
- Dans le genre, ton père qui te fait chier pour continuer l'entreprise familiale et une mère qui ne parle pas un traite mot français.
- Moi aussi, j'aurai bien aimer parler une autre langue. Et sinon tu as des animaux ?
C'est quoi ces questions ?
- Ouais, j'ai un macaque et une limace.
Elle explose de rire.
- Tu déconne j'espère.
- D'ailleurs le macaque est venue aujourd'hui.
Son sourire se fige nette.
- Attends, tu compares ta soeur, a un... Macaque ??
- Quand tu l'a verras énervée, tu comprendra pourquoi je dis ça.
Je me déplace derrière l'îlot central pour fouiller dans les placards. Bingo, le saint graal. J'y trouve plusieurs bouteilles, Tequila, Vodka, Cognac et Rhum. Tiens il y a même du Whisky et en fouillant plus profondément je trouve même de l'alcool italien. Je prends le Whisky et l'amaretto puis fabrique mon propre breuvage.
- Voilà, là au moins je ne risque pas de finir au chiottes.
- Tu nous fabrique quoi à parler tout seul ?
- Je me fais mon mélange à moi, un petit parrain.
- Tu vas nous prendre le cigare avec ça ?
- Rigole, mais blague à part, ne bois pas le mélange chelou de deux cons qui rigolent juste en regardant leur potion magique. Je te dis ça en connaissance de cause, ne crois pas que c'est ma première soirée.
Elle me fixe et décide de vider son verre dans l'évier.
On retrouve les autres, mais je m'éloigne avant de retomber sur un champ de questions.
Mon verre à la main, j'entreprend de partir à la recherche de Lucia. Des jeunes, pas plus haut que des ados me bousculent, heureusement que je tiens fermement mon verre.
Je vois Lucia sur le canapé, j'imagine que ce qu'elle tient dans sa main, est le mélange ideux des abrutis. En me décalent un peu je vois Henrik penché sur elle, il lui dit quelque chose à l'oreille et sa main bien baladeuse remonte sur sa cuisse. Une petite idée me viens, désolé petit délice mais tu ne vas pas finir dans mes intestins. Je fais le tour de la pièce et une fois derrière eux, je renverse le contenu de mon verre sur lui.
- Oh, on m'a poussé !
Il se lève en regardant son entrejambe, mouillée sur son pantalon beige.
- Putain, abruti, fais attention ! Merde !
- Abruti ? (un sourire en coin se dessine sur mon visage).
- C'est bon Mark, viens. (Lucia me prend la manche et me tire hors de la pièce).
Je dévisage toujours ce trou du cul.
- C'est quoi ton problème ? (On se retrouve dans une sorte de vestibule)(Le macaque est de retour).
- Il te disait quoi ? Ce qu'il allait te faire une fois que tu aurais bu son contenu ? (Je désigne son verre).
- Écoute, si je suis tes plans, je vais finir dans un couvent à fabriquer des bonbons au miel et du fromage de chèvre !
- C'est très bon les bonbons au miel.
Cette fois c'est Lucia qu'on bouscule, et le contenu de son verre se vide sur ma chemise. Je cherche le connard que je vais butter.
- Tu es né pour tuer mes chemises le bigleux ?! Bon j'en ai ma claque de vous deux, suivez moi !
Je les emmène la haut et trouve une salle de bain. Je nous y enferme et j'enlève (encore une fois) ma chemise. Je la lui jette et lui demande de la nettoyer.
- Ne prend pas cette habitude, petit con.
- Arrête Mark, c'est ridicule. (Elle se tourne vers lui). Écoute petit, je suis d...
- Ne t'excuse surtout pas pour moi.
- Il faut bien quelqu'un pour le faire. Vu qu'à priori tu ne connais pas ce mot. Je ne sais pas si tu es au courant que tu pètes un câble pour des chemises.
- Des chemises chères.
- Tu as qu'à en prendre des moins chères.
- Et paraître pauvre ? Laisse moi rire.
- Il y a des chemises pas chère qui font classe.
Je me retourne vers le bigleux.
- Alors cette tâche ?
- Je suis désolé Monsieur.
- Vraiment tu allais boire quoi la Lucia ? Même ma chemise à l'air morte.
La colère remonte en moi, je lui arrache la chemise des mains et me rhabille, les choppent tous les deux par le bras, et descend les escaliers.
Après même pas une heure de soirée, on se retrouve devant mon précieux.
- Je suis vraiment désolé...
- Toi, tu ferme ta gueule et tu monte.
Je regardais le bigleux déglutir, le visage blême.
- Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, tu le connaîs même ?
- Oh, moi pas vraiment, mais je vais sûrement envisager de faire le débarras en salle de torture pour ce petit con.
Il me dévisage en sueur, comme si je pouvais le tuer en un clin d'oeil. Je passe un bras autour de ses épaules.
- Écoute petit, tu vas gentillement venir...
- Mark ça s'appelle un enlèvement !
- Pas quand ce merdeux te nique ta garde robe complète petit à petit ! Donc toi aussi tu ferme ta gueule et tu monte !
- Mark ? tu t'entends ? Je ne montrais pas avec toi dans cet état.
- Très bien.
Elle fini tout de même par monter.
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La Vie en Floride - Amoureux mais pas qu'eux?!
Teen FictionCette histoire nous raconte l'avenir de deux familles, de personnes complètement opposées mais qui s'attirent. Leur nouvelle vie en Floride est sur le point de commencer... comment vont s'en sortir nos héros ?! Nous tenons juste à vous préciser que...