𝐁𝐑𝐔𝐓𝐀𝐋, JJ Maybank

24| Famille ?

𝓑𝓻𝓾𝓽𝓪𝓵

❦ 𝓣𝓸𝓶𝓮 𝓸𝓷𝓮 ❦

Après un soupir de soulagement provenant de JJ, la brunette, elle, était sceptique. Toujours en quelques sortes vexé par les dernières actions du blond, elle essayait de repousser ses sentiments au plus loin, elle ne voulais pas ressentir ce genre de choses, d'ailleurs elle ne ressentait rien de tout, enfin elle tentait de s'en convaincre.

Qu'est-ce qu'elle croyait ? Que quelque chose puisse éventuellement se produire ?

T'es trop stupide Madison.

- C'est pas passé loin, chuchotait le Pogue.

- Chut, ils nous ont peut-être vu rentrer.

- N'importe quoi.

- Qu'est ce que t'en sais ?

- Chut, disait-il en posant son index sur mes lèvres en plongeant ses yeux dans les miens, si ont s'engueulent, là ils vont nous entendre.

- D'accord, soufflais-je en retirant sèchement son index posé sur mes lèvres.

Surpris. Il échappait un soupire de d'exaspération et soudain un sourire narquois se formait sur son visage abîmé par les coups.

- Tu boude ?

- Dans tes rêves Maybank.

- D'accord, d'accord, alors pas besoin d'être aussi froide.

- Je ne suis pas froide.

- Qu'est-ce que je t'ai fait Russell ? Je t'écoute, affirmait-il en me fixant de son regard insolent. 

Quand je l'appelais par son nom et lui par le mien, c'était toujours par insolence ou malice. On se cherchais en s'appellant ainsi, il le savait et je le savais aussi.

- Je t'écoute, répétait-il en s'approchant lentement.

- Parce que tu a le temps de m'écouter maintenant ?

- Attend ? Je devais donner un papier à Sarah Cameron de la part de John B. Tu me fait la gueule pour ça ?

- Non, j'en ai rien à foutre, je te parlais sérieusement c'est tout, il levait les yeux au ciels face à mon mensonge.

Mensonge. Je m'étais inquiétée pour lui et pour une fois que j'avais été sincère en lui montrant mon incertitude et mon inquiétude il m'avait ignoré.

- Magnifique, murmurait-il dans un chuchotement bas.

- Quoi ?  Demandais-je en levant les yeux en sa direction, arquant un sourcil.

- T'es magnifique, disait-il en observant ma robe, comme si il venait de remarquer à l'instant ma tenu, enfin je parle de ta robe, se rattrapait-il rapidement,
Je secouais la tête, le regardant, lui et son sourire en coin.

- T'es pas trop mal non plus, chuchotais-je à mon tour. 

Soudain, la porte s'ouvrît sur un vigil, grand, cheveux noir et oreillette à l'oreille. 
Par dessus son épaule, j'apercevais Rafe et ses deux fameux acolytes ricaner.