𝓑𝓻𝓾𝓽𝓪𝓵
❦ 𝓣𝓸𝓶𝓮 𝓸𝓷𝓮 ❦
Nous avions passé la nuit à fuir.
Traversant d'innombrables jardins à la recherche d'un abris.
Le vent frais de la nuit fouettait mon visage, j'étais fatiguée. Mes jambes étaient lourdes et une migraine martelait ma tête.
J'avais peur. Vraiment peur. À chaque fois qu'une sirène de police retentissait ma respiration se coupait et je ne pouvais m'empêcher de sangloter.
John B avait deux mètres d'avance, lui aussi été fatigué. Il devait être environ 22 heures et nous étions entrain de fuir les forces de l'ordre.
- Merde, murmurait John B.
Une voiture de Police venait de passer, nous étions cachés derrière un buisson. Les giro phares bleus de la voiture étaient la seule source de lumière alentours avec la lune.
Capuche sur la tête, je suivais John B.
Après quelques minutes nous arrivions devant une immense maison, des plantes et palmiers étaient posés un peu partout dans le jardin.
C'est clair, on étaient dans le côté Kook de l'île.
Le côté bourges.
Je comprenais pourquoi mon ami se dirigeait vers cette maison à la minute où mes yeux se posaient sur le garage ouvert.
On s'engouffrait à l'intérieur, John B éteignait rapidement la lumière alors que j'épiais furtivement le grand garage composé de voiture et de multiple chose à la recherche d'une cachette.
- Là, m'exclamais-je en désignant une table recouverte d'une nape bleu ciel sous laquelle nous pouvions facilement nous dissimuler.
Je soufflais, mon cœur battait à la chamade, ses battements résonnaient dans mes tympans, je regardais John B, essoufflé.
Pourquoi nous ?
Pourquoi nous étions accusés alors que nous étions innocents ?
Pourquoi personne ne voulait nous écouter ?
Nous avions eu droit à une trentaine de minutes de répit seulement.
Une lampe torche éclairait le jardin de la maison dans laquelle nous étions. Le garage était toujours ouvert et les pas du policier se rapprochait ainsi que le rayon lumineux de sa l'ïambe torche.
- On nous signale un homme et une femme blancs repérés dans un jardin au 100 Church Street.
Mon cœur tombait à mes pieds, le policier présent dans le garage avait désormais l'affirmation que nous rodions près d'ici.
John B me désignait du menton une porte située à l'arrière du garage menant sûrement à l'intérieur de la maison.
Il ne perdit pas une seconde pour courir vers cette porte en s'assurant que je le suivais.
Le garage était heureusement immense et l'obscurité de la pièce avait permis de nous dissimuler.
Nous pénétrions à l'intérieur de la demeure, j'ouvrais de grands yeux en voyant John B accourir dans la maison.
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𝐁𝐑𝐔𝐓𝐀𝐋, JJ Maybank
أدب الهواةMadison Russell habitait dans une demeure où résidait colère et tristesse, sa place n'était pas là-bas et ça elle le savait. Elle devait trouver une opportunité de s'en aller. Mais comment ? Née Pogue n'est pas sans difficulté, l'argent ne coule...
