𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬
ღ- excusez-moi, vous n'avez pas le droit d'être ici.
Son timbre de voix me mit comme un électrochoc. Ce timbre rauque qui désignait un surplus de tabac, à sec.
C'était en un instant que nos deux visages s'orientaient vers celle dont l'écho avait cassé notre échange. Son regard assez surpris de transforma en contemplation ultime, comme si il avait été alerté, mes yeux trouvaient la même forme que ceux du métisse en face de moi.
Ses traits, ses yeux, son teint et l'épaisseur de ses cheveux. J'arrivais honteusement à braquer mon regard sur les deux filles l'accompagnant, restant d'autant plus alerté par la situation.
Ce hoquet lorsque nous voyons quelqu'un tant espéré, d'une manière naturelle. Cette femme avait les mêmes traits que celle dont la mort l'avait prit en otage. Mais ce tatouage sur l'avant bras gauche, a son poignet. Ma mère ne l'avait pas.
Pourtant mes tremblements faisaient régne dans ma peau, j'avais peur de cette vue qui avait tant rythmé mes rêves, elle était devant moi, sa cigarette entre ses doigts.
Mon sang s'infiltrait comme congelé à travers mes veines, je sentais ce frisson dû à la peur de ma révélation qui me glaçait le sang.
Immobile, sans qu'ils ne comprennent tous pourquoi, des frissons me glaçait mon corps entier. Des perles chaudes venaient contraster cet entrain qui m'avait hérissé les poils. J'avais tant eu droit à ses espérances sans but, qu'aujourd'hui cet accomplissement me donnait la chair de poule.
Des traits cicatrisés lui donnaient un air tant redoutable, je n'avais imaginé cette vision ainsi.
- tu me dis quelque chose. Cette inconnue entravait ces mots de sa bouche en soupirant sa fumée.
Comme si c'était évident.
Elle me regardait moi, comme si mon déclic depuis deux minutes n'avait pas été d'un effet vain. Des jumelles derrière, n'avaient pas l'air de trop comprendre ce qui passait, l'une d'elle regardait Marcus en restant écartée, comme si elle était ébahie.
Il avait une casquette surplombée d'une capuche, mais ses traits bien trop présents lui donnait un air ridicule, tout ceci n'avait rien changé à la donne. Je le reconnaîtrai entre milles, alors je n'imaginais pas les paparazzis ou les fans.
- maman ?
Il eut un déclic qui lui fit orienter son regard vers moi, ses lèvres entrouvertes se pinçaient d'autant plus lorsque il sentit des larmes s'échouer sur son poignet qui agrippait ma main. Il sentait mes tremblements intensif, et dans ses paroles je savais bien qu'il essayait de me calmer et de me résonner. Pourtant cette action perdue d'avance ne lui crédibilisait qu'un son inaccessible à mes oreilles, j'étais sonnée, et ce qui n'était pas la silhouette de cette dame, était devenu tant flou tellement mes larmes s'écoulaient sur mes habits.
VOUS LISEZ
Mafiabulous: l'éveil de la liberté
Fanfiction© ⸺ mafiabulous, pilule 𝗯𝗹𝗲𝘂𝗲: καγℓєє ωιℓℓιαмѕ & мαяϲυѕ яαѕнƒοя∂ *𝗿𝗲́𝗲́𝗰𝗿𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲* ❝𝗽𝗹𝗲𝗮𝘀𝗲, 𝗱𝗼𝗻'𝘁 𝗹𝗲𝗮𝘃𝗲 𝗺𝗲❞ Rythmé par le mensonge, ils avançaient, dans l'espoir de ne pas crouler. Cette vie dans 𝗹'𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲 lui a fait...