XLVII

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝ღ

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝







Mon soupir qui vint introduire le lancement de Mario kart. Alors que mon casque se disposait sur mes oreilles, de loin sa voix s'y infiltrait toujours dans le but de me lancer de nouvelles reproches toutes plus lourdes les unes que les autres.

Sa voix qui me faisait d'avantage mal à la tête plus le temps passait. Par toutes les meilleures thérapies, j'essayais de me concentrer sur la musique d'attente de ce jeu pour passer outre de ses reproches constantes. Pourtant je n'y arrivais pas, car je l'entendais se rapprocher, de ses talons qui claquaient sur le parquet.

En lançant une partie, peut-être que j'aurais pu la faire taire cinq minutes en lui disant que je ne pouvais pas mettre pause. Mais plus les secondes s'écoulaient, plus je la voyais s'immobiliser juste à mes côtés, et sans crier garde, m'arracher ce casque qui assurait de couvrir 80% des sons.

Sa voix aiguë faisait parti des 20% restant.

J'entreprenais d'à nouveau souffler pour lui montrer mon agacement quand je sentis que petit à petit sa voix diminuait les cris.

Quand elle faisait ça, c'était car elle était vraiment pas bien.

- je peux pas mettre pause. Dis-je, gardant un contact visuel avec ma voiture qui dépassait nombres d'autres.

- Marcus, m'appelait-elle pour la énième fois depuis ce matin, suivi d'un silence. pourquoi t'essayes pas de me raisonner ?

Les secondes défilaient chevauché du blanc qui le suivait à la trace. ses yeux fatigués essayaient d'attirer vainement mon attention, le truc était que les mois passaient, et je nous voyais se dissocier de plus en plus, car mon intérêt minime aux meufs se contrebalançait à mon besoin de l'affection d'une personne.

J'étais ressorti avec elle, alors qu'elle était la cause pour laquelle je voulais décompresser en boîte, étant devenu celui que je n'ai jamais voulu être. Elle était la raison principale à cause de laquelle j'ai rencontré celle qui a su me briser bien plus que elle l'a fait.

Son regard se vidait un peu plus, et lorsque j'atteignais la ligne d'arrivée et que des confettis atterrissaient dans mon écran, pour acclamer ma réussite, je tournais enfin mon regard vers elle, voyant son visage d'habituel si doux, noircissant ses traits fins dû à sa colère habituelle, alors que son visage était devenu vide, presque triste.

Je la regardais sans même une émotion me passant, voir son visage s'attrister au même ton que son visage l'était.

- parce que j'en ai marre. Dis-je, un ton blasé sur mon visage.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant