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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝 ღ
Mes yeux se posaient sur sa carrure, et d'un bond je sentais mon coeur se serrer si fort que les effets me faisaient silencieusement serrer les dents.
Ses yeux se remplissaient d'espoirs brisés, sans que je ne puisse comprendre la raison. Elle se refermait, elle restait stoïque devant les bouteilles vides qui trônaient sans retenus dans ce tiroir. Ce tiroir qui était autrefois habité de ses habits, qu'elle a prit avec elle en partant une dernière fois de ma maison.
Et c'était ce soir, ce soir où une énième fois je m'enivrais pour que cette douleur qui me déchirait les tripes, puisse être aussi féroce que ce que je ressentais intérieurement, que ils m'avaient tous tirés à sortir de chez moi en soirée.
Ça faisait six mois que mon ex était parti, et six mois qu'elle était arrivé comme un ange dans l'enfer. Elle avait installé sa lueur dans mon monde enflammé. Mais son regard était posé sur ces bouteilles que j'emplissais dans ce tiroir pour remplacer ces souvenirs de l'odeur vanillée encore restante de ce tiroir. Son regard presque rempli de déception, pour une raison qui m'échappait. Elle tremblait, elle tremblait et je me sentais impuissant. Elle était dans une angoisse semblable à hier soir, devant ce qui m'avait aidé.
J'avais essayé d'arrêter, j'y étais arrivé. J'avais pu seulement quand elle était à mes côtés, car je me sentais bien avec elle, elle m'avait fait oublié qu'au fond, mon premier amour m'avait tout arraché en partant. Elle me faisait prendre conscience que des choses me restaient suite à son départ, qu'une nouvelle partie de ma vie avait débuté depuis cette chanson de Umpa Lumpa, à la soirée.
Ou un truc du genre, cette chanteuse brune dont elle raffolait.
Mon corps de lui-même, dans une pulsion se dirigea vers le sien.
Et c'est instantanément qu'elle recula. Comme si elle ne voulait plus m'approcher.
Qu'est ce que je lui avais fait ? Qu'est ce qu'on lui avait fait ?
- Kaylee.
- c'est à toi ? Elle demanda, la voix tremblante.
Son ton apeuré me fit comme la sensation d'un couteau dans l'estomac, il me déchirait.
Elle avait peur de moi. De moi.
- oui, pourquoi ? Je demandais assurément.
Son regard se contenait de se disperser sur moi, elle me regardait d'un côté, comme pour s'obliger à garder une distance entre nos deux corps.
