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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬






Face à mon canapé , dans lequel j'étais presque étouffé, ma tête semblait partir ailleurs, tournoyer dans mon salon encore sombre par la nuit.

Mon réveil n'avait arrêté de me titiller l'ouïe depuis bien deux minutes. Pourtant rien n'était à faire, je n'étais pas dans la forme que j'avais rêvé pour me pointer à mon travail.

Six heure du matin, l'alcool affluait encore d'une manière troublante dans mon sang. Face à ma mémoire effacée de ce qui avait bien pu se passer, une voix m'était tout de même restée dans mes pensées, de sorte à ce que je relie chacun des détails.

Mes souvenirs m'avaient dessinés une grande allée sombre, rien de plus qu'une vue trouble et le toucher d'un inconnu à la voix familière. Ma manière d'avoir eu cette alchimie immédiatement avec lui avait repoussé chaque pensée qu'il me soit inconnu finalement. Sa peau était lisse, un parfum que je n'avais jamais senti, des dread parfaitement entretenu.

Un visage inidentifiable. Cependant, mon coeur paniquait dans ma cage thoracique, rien qu'à la douceur de son toucher que j'avais senti comme désagréable.

Je m'étais difficilement levé du canapé qui portait tous mes songes, m'était extirpé tout aussi durement de mon salon avant de me préparer un café noir.

Le bruit de la cafetière m'avait empêché de me rendormir sur le coup. Mes paupières n'avaient jamais été aussi lourdes, mon sang n'avait jamais été aussi endommagé que la nuit dernière. Je le sentais affluer froidement dans mes veines, comme jamais je l'avais senti de ma vie.

Et rien que de repenser aux substances que mon corps avait assimilé me rendait malade. Mon envie de vomir n'avait jamais été si sensible, et ma faim qui creusait mon ventre me donnait sans cesse envie de manger tout ce qui passait sur mon chemin.

Pourtant, à peine un arome se posait sur mes papilles que mon envie de vomir reprenait à la hate.

Des pas derrière moi me faisaient reprendre conscience. Une voix aigue adoucissait mes tympans, et j'avais senti la main de mon amie caresser doucement ma nuque avant que mon crane ne se dépose contre son cou.

- oh mon gros bébé. Avait-elle dit. Je t'ai dis de pas boire et tu m'écoute pas.

Un soupir doux s'était extirpé de ma gorge, je m'étais apaisé sous les caresses qu'elle avait entreprit dans mon cuir chevelu.

Et la troisième du groupe était arrivé. Des bruits de talons ayant fait surface dans la pièce qui s'était efforcée de rester paisible.

J'avais tourné mon visage sur l'épaule de Zahra, vers la femme qui semblait être habillée professionnellement.

Une chemise, un bas de costard avec un noeud papillon qu'elle avait à l'instant fini d'attaché.

- t'en fais une de ces têtes. M'avait-elle fait remarquer, en ayant détaillé chaque traits de mon visage pâle.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant