XLVIII

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝un mois plus tardღ

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝
un mois plus tard


Les parties de mon jeu défilaient. sous mon casque où résonnait la voix de mon meilleur ami, j'entendais également sa mère lui gueuler dessus car il ne l'aidait pas à vider le lave vaisselle.

Et alors que ma propre meuf me criait également dessus, les soupirs de Aaron me firent prendre conscience que son statut célibataire était peut-être bien mieux que de m'être jeté sur une meuf que j'étais sure d'avoir, seulement pour consoler mon manque d'affection.

De toute façon, il m'avait toujours intimé préférer la seule meuf que je n'avais jamais pu avoir sur le long terme.

Entendre sa voix hurler tout ce qu'elle pouvait me reprocher seulement car le casque mutait presque tous les sons qui étaient perceptibles.

- une autre game ? Dis-je, ignorant les plaintes constantes de ma copine.

- je crois qu'elle s'égosille là. Dit Aaron, saoulé. Tu veux pas retourné avec-

- Aaron, le coupais-je, s'te plaît. Un silence cassait cette ambiance qui avait toujours eu le don de me calmer. C'est fini avec, c'est pour une raison.

- on a tous besoin d'une pause. Répondait-il, alors que Jesse restait silencieux, à expirer et inspirer nerveusement en entendant seulement le mot « couple ».

Sa séparation n'avait pas l'air de le réussir. Depuis quelques mois déjà, il n'était plus avec sa blonde qui avait l'air d'être partie avec le rayon de soleil qui illuminait toujours ses journées et celles des autres.

À croire que nous avions tous deux perdus celles qui avait le don de nous apporter le putain de bonheur qui nous manquait, à l'heure actuelle.

Je me demandais comment se porter April autant que comment se portait la brune. Je me demandais si elle avait tourné la page, si même elle m'en avait dédié une.

Également si dès fois, elle pensait à moi le soir, avant de s'endormir, comme mes insomnies qui voulaient faire perdurer ces pensées la concernant.

- vous avez tous besoin d'une pause et c'est pour ça qu'on part en jet en fin de semaine.

Mon coeur semblait bondir dans ma cage thoracique. Les yeux ronds, je regardais l'écran où la voix de Aaron faisait mouver des lignes auditives.

- quoi ? Demandais-je, suivi d'un silence de plomb. Aaron, la fin de semaine c'est demain.

- il aime trop faire des manières lui. Répliquait enfin Jesse qui depuis le début, n'avait balancé que des mots nécessaires sans articuler ne serait-ce qu'une phrase complète.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant