XLIV

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬



Ma couette haute étant bien attachée sur mon front, je m'assurais que mon gel tienne parfaitement pour qu'aucune imperfection ne vienne gâcher cette fête.

Marcus attendait impatiemment contre la porte, contemplant mon visage sous toutes les formes qu'il pouvait imaginer. Son regard d'après l'acte qui contemplait chaque trait de mon visage comme étant celui qui viendra à sa perte. Ses yeux bruns, sur moi qui après tout, me faisait vriller.

- alors le cardio, madame ? Commençait-il à me narguer en entendant ma respiration assez forte.

Et je ne pouvais pas dire qu'il n'en était pas la cause.

Mon pied retrouvait sa jambe pour le pousser, lui causant un de ses rires victorieux qui me faisait simplement rouler des yeux.

Mon recourbe-cil sur ma paupière, je serrais les dents en sentant ses mains caresser mes hanches doucement, sur le jean en cuir dont l'épaisseur ne me faisait sentir que sa chaleur.

- dégage, regarder ta dame avant qu'elle soit totalement préparé, ça porte malheur. Dis-je en pestant, le laissant rire.

- ca y est c'est pas un mariage. Ironisait-il. Tu l'as déjà préparé ? Me demandait-il, cherchant mon regard dans le miroir.

- plus ou moins, gâteau au yaourt ou nature ?

- yaourt, glaçage caramel s'te plaît mon coeur. Il insistait bien sur les deux derniers mots, laissant mon coeur fragilisé se plier à des tambourinements fortifiés.

- je préfère la femme de ma vie tant que t'y es. Dégage Marcus ! Tu me gênes avec ton nez plus grand que l'Afrique.

- oh toi..

et sans lui laisser le temps de finir, je scellais la porte à clé de la salle de bain, chassant les mauvaises ondes de ses insultes en augmentant le son de mes musiques ambiancante.

Mon pari étant perdu, j'avais eu le droit à un homme narguant sa princesse, et m'obligeant alors à choisir une tenue qui me mettait en valeur pour être l'une des plus belles.

Et pour la première fois de ma vie, ce regard que m'avait offert Marcus a l'instant, me plaçait comme quelqu'un de beau, de considérable, comme si au fond ma présence rendait fier quelqu'un.

Le rendait fier lui.

Et cette sensation de bonheur que je ressentais après être le receveur de ces regards qui me donnait un sentiment magnifique, je fus honorée, honorée de voir qu'un jour quelqu'un puisse me voir et dire « elle est à moi. ». Car c'est ce que son regard disait, une fierté de voir que je l'aimais lui au lieu d'un autre.

L'amour, quelle illusion divine.

Une dernière couche de gloss enveloppait mes lèvres avant que je ne puisse arborer les devants de la porte qui séparait la chambre de la salle de bain, le trouvant immobile aux devants de ce bout de bois qui nous maintenait séparés. Ses yeux qui s'accrochaient à ma silhouette, la détaillant dans toute sa splendeur sans pudeur.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant