XXIX

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝ღ

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𝐌𝐚𝐫𝐜𝐮𝐬 𝐑𝐚𝐬𝐡𝐟𝐨𝐫𝐝




Mon souffle bruyant tapait inlassablement contre mon torse dépourvu de tous tissus. Mes yeux se retrouvaient face au vide qu'engendrait ce plafond terne. Cette couleur ne me plaisait pas massivement, je la laissais, car on trouvait que ça rajoutait de l'ancienneté à ma chambre, et que c'était joli. Mais pourtant rien ne se tramait en moi, même pas de l'admiration pour ces murs, juste le néant. J'étais tombé dans cette routine, je détestais les routines. Se réveiller, manger des œufs brûlés, aller à l'entraînement, regarder ma série, et dormir, seul.

Et tout compte fait, je savais bien que elle m'était ce rayon de soleil qui venait illuminer la routine qui jetait à ma vie une pénombre suffoquante. Mais le bruit de mes souffles venaient se percuter à ma couverture plate, dans cette pièce où seulement le silence venait me tenir compagnie. Elle n'était tout bonnement pas là, même après la dispute infime qui avait jeté un froid entre nous, je ne la voyais pas montrer sa tête entre l'encadrure de ma porte, elle était restée en bas, sur le canapé de la maison.

Avant même que cette dispute ait touché à sa fin, je n'avais le temps de répliquer que je lui laissais la chambre qu'elle était partie se réfugier sur le canapé, sans me laisser le temps de faire quoi que ce soit. Elle m'avait ordonné d'aller me coucher, et le faible que j'étais avait accepté sous la peur qu'elle lève encore le ton sur moi. Lorsqu'elle était énervée, elle instaurait quelque chose qui me faisait me dire qu'il ne fallait pas que je la contredise, sinon elle aurait pu me traiter de pute en argumentant. C'était ça le pire, elle me perdait dans ses explications, et gagnait légitimement car je ne pouvais pas répliquer.

Ce que j'aurais voulu, c'était voir sa fierté se dissoudre et qu'elle vienne disposer son corps entre mes bras, car c'était la seule chose qui m'apaiser: Voir qu'elle l'était.

Et c'était de ça peut-être quatre heure que je m'étais assoupi, mais la fatigue ne venait pas me prendre de court, je cogitais dans mon lit, seul, tandis qu'elle était sûrement en train de dormir en bas. Je la haïssais, de tous mon corps.

Pourquoi elle était pas dans mon lit purée.

Je ne l'avais jamais baisé en l'embrassant d'ailleurs, depuis notre premier baiser je ne l'avais plus fait décrocher un orgasme. Ça me frustrait quand j'y repensais, je devenais doux avec elle et je ne pensais plus qu'à ça, bordel il m'arrivait quoi ?

D'un bond, je sortais de mes draps, la gorge sèche. Sous mes pas légèrement silencieux, je vagabondais dans mon couloir, à la recherche d'où est ce que j'aurais pu entendre un bruit de respiration canalisée. Pourtant tout était calme, en haut rien ne venait entraver cet havre de paix qui s'installait. La maison était calme, toutes les lumières éteintes lui donnait un sentiment où la vie lui était ôtée. On aurait cru que tout était mît en pause tellement rien ne bougeait, personne ne venait donner cette vie dont elle était ravivée chaque jour.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant