XLII

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 𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀

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𝐊𝐚𝐲𝐥𝐞𝐞 𝐀. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬


Lentement, mes pas résonnaient dans les escaliers pour annoncer mon arrivée, l'ample jogging que je portais, cachait la minceur que mon corps avait encaissé depuis presque un mois consécutif.

Au fond, me retrouver chez lui après tout ce qu'il s'était passé entre nous me rendait anxieuse. l'atmosphère se faisait maladroitement posée, d'une manière telle que personne n'osait parler, pour ne pas envenimer la situation qui trouvait un côté hypocrite.

Alors, j'avançais en m'efforçant de ne faire aucun bruit, pour ne pas éveiller tout soupçon de ma présence. Mes yeux flétris réduisaient ma vue au minimum, et même avec cet inconvénient, l'attraction que mes yeux avaient sur lui me rendait à l'évidence de sa présence. Il semblait m'avoir entendu, pourtant il ne trouvait pas le courage de tourner son visage en ma direction. Me laissant sûrement un sourire hypocrite aux lèvres.

La nuit d'hier étant éprouvante, aucun mot n'était sorti de nos corps, même si l'envie y était. Seulement, j'avais peur de m'expliquer avec lui, alors que je savais que tout allait bientôt arriver.

Mes battements cardiaques s'enflammaient dans ma cage thoracique plus mes pas s'approchaient de lui. Des pas silencieux sur un carrelage gelé qui donnait une raison de plus à mes frissons. Une atmosphère calme s'offrait à nous, sans qu'une haine ne vienne entraver cet havre paisible qui ne caractérisait pas notre relation. Pas d'un cran.

Mes cheveux attachés en une queue de cheval, je voyais mon regard s'aérer en m'approchant de lui. Il était de dos à moi, et même cette vue eut le don de me faire le fixer intensément. Les articulations de son dos se contractaient vivement, sous son tee-shirt où était perceptible chaque mouvement de ses muscles. Je savais bien que j'avais déjà vu plus que ça, pourtant voir ces articulations mouver au rythme de je ne sais quelle raison, mon coeur s'emballait dans ma poitrine.

Bordel, quelqu'un comme lui était amoureux de quelqu'un comme moi.

Au fond, tout ça paraissait si irréel. Admirer le regard que personne n'a jamais eu sur moi, comme si au fond, tous mes méfaits avaient été un jour pardonné. Son regard se contredisait à tous ceux que je dégoûtais, comme si à ses yeux mon nouveau départ aurait pu commencer.

Il m'avait fait prendre confiance en moi plus que quiconque.

- merci. Je disais assurément, laissant simplement son visage se tourner vers le mien, pour détailler de haut en bas mon corps vêtus de ses imposants vêtements.

- c'est rien. Chuchotait-il, un sourire en coin.

- arrête de dire que c'est rien, s'il te plaît. J'appuyais, laissant l'individu à mes côtés baisser son regard devenu alarmant, au mien dont le corps petit à petit, se rapprochait considérablement du sien.

Mafiabulous: l'éveil de la libertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant