Partie 19-20-21

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* Partie 19 *

Moha : Diya, me dit même pas.. non putain j’peux pas entendre ça !
Moi : non non sah écoutes
Moha : t’es malade ou quoi, tu crois j’ai envie d’écouter comment ma femme a perdu sa fierté paske son père son… tfou (il a envoyé un grand coup dans la table)
Moi : écoute jusqu’au bout… haychik
Moha (me prenant la main) : putain Diya j’t’aime et j’espère que tu t’rends compte que là ce que j’fais c’est voilà l’truc de ouf..
Moi : mais ma fierté je l’ai… il a pas réussi à me faire plus que ce qu’il avait déjà fait… il m’a pas… mais… ça a suffit à me détruire, en plus.. j’ai ma cicatrice qui me le rappelle tout le temps, sah s’il avait fait plus, je sais pas ce que je serai devenue, Allah y ster de dire ça, mais je sais pas si j’aurai pu continuer à vivre…
Moha : tais toi, dis pas des trucs comme ça, c’est haram
Moi : ce qu’il m’a fait aussi Moha, tu peux pas te mettre à ma place…
Moha : c’est pas grave, écoute on va continuer à chercher ton frère, y a que lui à qui tu dois accorder de l’importance dans ta vie maintenant, le reste, calcule plus, tu t’en fou, zappe le, sort le de ta vie Diya, il mérite pas que tu penses à lui…
Moi : je sais mais.. je suis OBLIGEE de penser à ce .. à ce type !

Il vint à côté de moi et commença à me chatouiller, je rigolais j’en pouvais plus, les larmes coulaient, je rigolais tellement que même quand il faisait juste mine de me chatouiller, j’explosais de rire, il rigolait lui aussi, ça m’a fait du bien de sentir qu’il serait là pour moi, peut importe ce qu’il arrive.

Le soir arriva, j’avais invité Souad à venir manger à la maison, et comme Moha serait là, il m’a gentiment demandé s’il pouvait proposer à Khalid de venir aussi, j’ai accepté, bien sur, comme ça il a son pote, j’ai la mienne et au moins je vais pas me taper une discussion de mec ni lui une discussion de fille.

Ce soir là, c’était de la bombe, j’ai vraiment appris à connaître Moha, comment il était avec moi devant ses potes et tout et sérieux, je regrettais pas le moins du monde d’être amoureuse de cet homme là.

Car oui, je l’aimais. C’était pas possible autrement. Mon cœur n’avait l’habitude que de lui et ne voulait que lui, ma raison aussi, il était toujours présent à mes côtés maintenant, et il ne fuyais plus dès que je commençais à parler de ma vie, il restait près de moi et tenait chacune de ses promesses. Il était allé dire à ses sœurs qu’il déconseillait à peut importe laquelle de me parler comme elles l’avait fait, comme d’habitude avec autorité.

Je l’aimais, pour ce qu’il était avec moi, pour ce qu’il était avec moi devant les autres, pour la sagesse qu’il m’apportait dans mon apprentissage de la religion, pour son corps dur comme le fer qui me consolait quand ça n’allait pas.

Je l’aimais pour son sourire, et son regard dans lequel chaque jour je pouvais me noyer, je l’aimais pour cette main, si forte mais si tendre à la fois, je l’aimais parce qu’il m’aimait, je l’aimais car je me sentais heureuse à ses côtés, j’étais importante à ses yeux et il avait compris comment je fonctionnais, j’avais tellement été privé d’amour que s’il ne voulait pas me perdre, il ne devait pas m’en priver à son tour.

Il ne m’avait pas embrasser depuis la dernière fois, et nos corps ne s’étaient plus touchés non plus, il avait compris également qu’il avait poussé le bouchon trop loin et il avait retrouvé ce côté si respectueux qui me choquait tant de lui.

J’étais folle de lui, si je ne le voyais pas une journée, je rentrais en dépression, il était vital à ma vie, essentiel à mon équilibre mental, sans lui j’avais l’impression de m’égarer, de perdre le chemin de cette route si belle que j’avais commencée à parcourir avec lui, j’étais sous son charme au delà de tout, ses fossettes me faisaient frissonner à chaque fois qu’il souriait.

Il était une fois : pff les contes de fées n'existent pas.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant