CHAPITRE 4

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L’odeur de réglisse et de bois réveilla mon premier sens. Il n’y avait aucun doute que je me retrouvais dans les draps chauds d’un garçon.

Ce lit était tellement moelleux, je n’avais jamais rien connu de tel.

Lorsque j’ouvris les yeux le soleil avait pointer le bout de son nez et ses rayons ma chatouiller les yeux. Du lit je pouvais voir que la fenêtre donner sur la forêt. Les murs de la chambre était blanc et les draps du lit noir satin.

Je ne pu m’empêcher de m’enrouler dedans. Mon genoux s’appuya contre le matelas, réveillant une vive douleur.

Les souvenirs de la veille revinrent à moi comme un tsunami. De plus, la présence de ses traits noirs et mes oreilles de félin ne faisaient que confirmer ce qu’il c’était passer.

Mes parents ! Je devais retrouver mes parents. Ni une, ni deux je m’extirpais du lit pour essayer de retrouver mes parents. En passant devant un miroir à pied, je me rendis compte que mes vêtements avaient été changer.

Je ne portais plus jogging de pyjama et mon débardeur à bretelle kaki. Ils avaient été remplacer par un short de sport pour homme gris et un t-shirt noir.

J’ébouriffa un peu mes cheveux nouvellement blanc. Mon visage était le mien et pourtant beaucoup de chose avait changer. J’étais en train d’apporter une main vers mes oreilles lorsque quelqu’un rentra dans la chambre.

C’était une jeune fille, elle devait avoir le même que moi. Elle tenait ses mains un plateau repas qui réveilla mes papilles rien qu’a l’odeur. Ce n’était pas grand-chose, un verre de jus de fruit avec deux tartines chocolat.

Il n’y avait pas que mon ouïe qui avait été décupler. Mes cinq sens semblait avoir atteint le maximum de leur capacité.

Je ne m’attardais pas longtemps sur le plateau parce que cette jeune fille s’avançait vers moi détenait au milieu de ses magnifiques cheveux noir, une paire d’oreille semblable au mienne. Trois traits noirs s’étirer sur le milieu de chacune de ses joues.

Sans le vouloir mes oreilles se sont dresser sur l’arrière de ma tête. Je me suis mise en position de défense, cherchant du regard un objet pouvant me servir d’arme.

— Qui es-tu ?, demandais-je sèchement sans le vouloir.

— Je suis Chiara Blackwood votre majesté.

Votre majesté ? Quel était donc ce délire encore ?

Chiara baissa alors ses yeux et sa tête comme un signe de soumission. Etrangement, cela me calma. 

— Nous vous avons préparer un petit en cas en attendant le dîner qui va bientôt être servis. On s’est dit que vous auriez sûrement faim après ses trois jours à dormir.

Trois jours ? Je venais réellement de rater trois jours de ma vie ? Ce n’était pas possible. Bon par contre il était hors de question qu’on me vouvoie. J’avais l’impression d’avoir 40 ans.

— Chiara, s’il te plait ne me vouvoie pas et appelle moi Lilith, essayais-je de dire calmement.

Je ne sais pas où j’avais atterrit mais ce n’était pas du tout le moment de me faire des ennemis.

Et puis cela me gênait vraiment qu’une fille de mon âge me vouvoie comme cela.

— Mais votre majesté… ce n’est pas dans le protocole.

Je m’avançais alors vers elle et je remarquais que c’était vraiment une belle fille. Surtout son odeur, elle sentait l’agrume mélanger à celui de la réglisse. Il y avait comme quelque chose de familier chez elle.

— Vraiment, j’insiste. Et puis, je peux te poser une question ?
Elle hocha la tête sans dire un mot de plus.

— Est-ce que tu saurais où se trouve mes parents ?

— Richard et Amanda ?

— Oui ! Eux-mêmes !

Un élan d’espoir monta en moi lorsque je la vis sourire à l’annonce de mes parents.

— Ils se trouvent dans notre dépendance au fond du jardin.

Mais alors pourquoi j’étais ici sans eux ?

— Donc ils vont bien ?

— Oh oui ! Vous savez… hum… tu sais les sorciers sont bien plus résistant qu’on ne peut le penser.

Sorcier ? J’allais vraiment de surprise en surprise. Qu’est-ce qu’on me cacher encore ?

Chiara a dû apercevoir mon visage remplis d’incompréhension puisqu’elle s’avança vers moi, agrippa mes mains dans les siennes et me guida sur le bout du lit. 

— Votre… hum Lilith, on m’a prévenu que tu ne savais rien de notre monde. Il faut que tu sache que Amanda et Richard on fait cela pour te protéger.

Je me demandais bien quel était cette immense menace pour que l’on me cache tous cela. Et je commençais sérieusement à en avoir ras le bol. Comme dirais Chloé, trop de nouveauté tue la nouveauté.

— J’aimerais les voir s’il te plait, demandais-je.

— Hum, oui bien sûr !, dit-elle en se levant précipitamment.

C’est alors que je remarquais le bleu profond de ses yeux, c’était le même bleu que le loup qui m’avait menacé la veille. Seulement, cette dernière avait les même fentes que moi.

— Attend moi ici 5 minutes, je vais te ramener quelques affaires propre.

Son enthousiasme et sa joie de vivre me dissuader de penser qu’elle me voulait du mal.

Chiara s’éclipsa discrètement par la porte de la chambre qu’elle laissa entre ouverte.

Une nouvelle voix s’éleva dans le couloir, beaucoup plus masculine, forte et dure. L’intonation de sa voix faisait entièrement vibrer mon âme.

Ma curiosité grandissante me poussais à aller voir à qui elle appartenait.

— Chiara, comment vas-t-elle ?

— Elle va bien, je pense juste qu’elle est un peu sonnée.

Pourquoi cet homme avait autant d’inquiétude dans sa voix lorsqu’il posa sa question ? On ne se connaissait même pas.

— Je vais aller la voir, dit-il déterminer.

— Refen, non je ne pense pas que cela soit le bon moment, dit-elle doucement.

— Pourquoi ? Je croyais qu’elle allait bien, dit-il agacée.

— Elle va peut-être bien mais je pense qu’elle a besoin de temps et d’espace. De chose familière quoi.

Une grosse tension en vue de son agacement se fit sentir.

— Et puis grand frère, laisse là se change au moins. Elle est encore en pyjama.

Elle sembla passer devant lui sans dire un mot de plus. J’essayais de voir à qui parler Chiara. C’était limite plus fort que moi. Et puis il s’agissait de son frère… Était-il comme nous deux physiquement ? 

Chiara ressortie de la pièce où elle était entrée. Apparemment son frère n’avait pas bouger d’un poil.

— Hey ! Va en bas, je te promet que tu l’as vu avant le déjeuner, dit-elle en rigolant.

— Tu verras lorsque tu rencontreras ton Taman. Je doute qu’il puisse avoir autant de retenus que moi.

— Et bien prions pour qu’il est une petite sœur aussi chiante que moi ! Allez zou !

Un Taman ? Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?

Lorsqu’elle le fit partir de devant la porte, elle se glissa directement dans la chambre.

— Voilà ! Il y a tout ce qu’il te faut. J’ais l’impression qu’on fait la même taille toi et moi, me dit-elle avec un immense sourire.

Chiara m’avait ramené un jean tout simple et un t-shirt noir accompagné d’une veste en laine du même coloris.

J’étais quand même super curieuse. Je voulais avoir plus d’information sur son soi-disant frère. L’odeur qui émanée de lui était tout bonnement exquise. Et sa voix… j’avais envie qu’il me chuchote dans mes oreilles jusqu’à ma mort.

Chiara allait s’éclipser de la chambre. Je ne pouvais pas la laisser partir comme cela, j’avais encore trop de question à lui poser.

— Encore merci pour les vêtements. Dis-moi tu crois que tu pourrais rester avec moi ?

— Ne t’inquiète pas, dit-elle en me faisant un clin d’œil. Je reviens, je vais juste te chercher quelques produit d’hygiène et ma trousse de maquillage si tu veux te refaire une petite beauté.

Elle avait raison, je n’étais pas vraiment au top de ma forme. Après trois jours sans me réveiller, je me devais de prendre une douche.

— D’accord, je t’attend.

— D’ailleurs pendant ce temps, si tu veux une douche ou quoi, la porte qui est juste derrière toi donne sur la sale de bain.

Chiara s’éclipsa une fois de plus. Je l’entendis dévaler les escaliers jusqu’à ne plus rien entendre, comme un silence radio.

Je n’avais plus qu’à l’attendre alors autant que j’aille prendre une douche. La dernière fois que j’en avais prise une c’était juste avant l’arrivée des filles pour la soirée. Mon dieu ça craint !

Par contre autant la chambre était sublime mais la salle de bain c’était quelque chose. Cette pièce était comparable à une salle d’eau grec royal.
Sur le fond de la pièce, sur toute la longueur de la salle, se trouvait une douche à l’italienne avec la paroi vitrée.

Au milieu une immense baignoire en marbre trônait dans la pièce. Toute sa robinetterie était en plaquer or et l’eau pouvait s’écouler comme dans une fontaine.

La salle de bain disposer de deux vasques en marbre dans le même style que la baignoire. Et les tapis, je ne vous en parle même pas, doux et moelleux à la fois.

Je posais donc mes habits sur un banc en marbre posée de l’autre côtés des lavabos. Je piquais une serviette et je l’accrocha sur la paroi en verre de la douche.

Cependant je remarquais quelque chose, il n’y avait pas beaucoup de produit de beauté. Le peu qu’il y avait était des produits de beauté pour homme. Je ne voyais pas une once de féminité.

Pendant que je me déshabillais je ne pouvais m’empêcher d’admirer mes oreilles de félin sur ma tête. Mes yeux avaient viré au jaune quasi fluo et mes cheveux au blanc neige.

Je ne savais pas ce que j’étais devenus mais cette version de moi-même ne me déplaise pas. C’était devenus comme étrangement familier.

Mis à part ces changements là et mes moustaches de chat je ne voyais aucun autre changement sur mon corps. Peut-être avais-je pris un peu de fermeté au niveau de mes muscles ?

L’eau chaude qui coulait le long de ma peau était tellement agréable. Je réglai la température au plus chaud, tellement que la pièce était devenue toute brumeuse. Je ne voyais quasiment plus la porte d’entrée de la salle de bain.

Une fois que j’eu finis de me savonner et de me rincer, je m’enroula dans une serviette toute chaude.

Pile à ce moment là on toqua à la porte. Je n’ai même pas eu le temps de m’habiller que la personne rentre dans la pièce.

Il ne s’agissait pas de Chiara mais d’un homme. J’ais eu un mouvement de recul jusqu’à la paroi vitré en tenant fermement ma serviette contre moi.

Sa présence m’empêchait de dire quoi que ce soit. C’était à la limite de l’étouffement.

Il était très grand, je n’avais jamais vue d’homme aussi grand et qui dégageait une tel prestance. Sur ses cheveux noir corbeau, l’humidité commençait à perler sur le devant de son visage. Ses yeux étaient d’un bleu profond qui transperçait mon âme et remplissez mon cœur de chaleur.

— Taman…, chuchota-t-il.

Derrière son t-shirt noir se cachait beaucoup de muscle. Tous me disait que d’une seule main il pouvait broyer n’importe quoi. D’ailleurs dans l’une d’elle il tenait une trousse de toilette ainsi qu’une brosse à cheveux.

Je remarqua alors qu’il portait un très long tatouage. Sur sa main droite une rose était dessinée. Le long de son bras jusqu’à son cou et derrière son oreille une ronce avait été tatouer.

— Hum, je m’excuse, dit-il en passant une main devant ses yeux, je voulais juste déposer ça. Ma sœur a été retenu par notre mère pour faire à manger, je me suis dit que tu aurais quand même besoin de ça.

Donc il s’agissait du frère de Chiara… Pourtant il n’avait rien du côté félin que sa sœur et moi partagions.

C’était peut-être bête mais la seul chose que je suis parvenue à dire c’était :

— Comment tu t’appelles ?

Ma question à quand même eu le don de le faire sourire.

— Je m’appelle Refen. Je ne te retourne pas la question puisque je sais qui tu es.

— J’ai l’impression que beaucoup de monde en sait plus sur moi que ce que j’en sais, dis-je sous le ton de l’ironie.

— Et bien la vie d’une princesse est difficilement gardée secrète.

— C’est bizarre, tu dis que je suis une princesse et pourtant tu es le seul à me tutoyais.

Refen émit un petit rire. Sans que je remarque quoi que ce soit, mon corps c’était avancer vers lui. La tension était devenue palpable. Il y avait cet espèce de tension dans l’air, c’est inexplicable. Quelque chose de surnaturel m’attirait vers lui, je ne voyais que cela comme explication.

D’ailleurs lorsqu’il porta une de ses mains vers mon visage, tout mon corps désirer une seule et unique chose.

— Tu ne devrais pas te rapprocher autant de mois, je suis quelqu’un de dangereux.

— Laisse moi rire, la première fois que tu m’as vue tu m’avais plus l’air d’un petit chaton peureux.

Je ne sais pas ce qui me prenait mais la soumission qu’il essayait de soumettre à mon esprit ne parvenait pas à moi.

Du bout de son doigt il parcourut mon visage de haut en bas avant d’annoncer :

— Si tu savais ma belle, heureusement que je suis quelqu’un de bien élever. Tu ne sais même pas l’envie qui me hante de te marquer, ma Taman.

Son geste me retourna tout entière. Un long frissons parcourus mon dos avant de réchauffer mon ventre.

Sur ses dernières paroles il s’en alla aussi vite qu’un éclair. Franchement j’aurais tout donner pour passer encore plus de temps avec lui. Il y avait cet espèce de force…

Mon dieu, jamais avant je n’avais eu une tel attirance pour quelqu’un. J’avais l’impression que ce monde me réserver tellement de surprise.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant