CHAPITRE 6

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Le seul endroit ici où je pensais avoir un semblant de paix était la chambre où je m’étais réveiller tout à l’heure, soit la chambre de Refen.

Lorsque je suis arrivée en haut, mes affaires avait été monter. Je retirais la chemise de Refen que je lança d’un un coin de la pièce et piocha dans mes vêtements un sous pull.

En enfilant mon sous-pull et un jean quelqu’un toqua à ma porte.

— Qui est-ce ?

— C’est Chiara.

La sœur de Refen, que venait-elle faire ici ?

— Entre si tu veux, criais-je.

En entrant, elle alla s’installer sur le lit en tailleur.

— J’ai vu que ça n’allait pas trop bien, alors je me suis dit qu’une oreille attentive te ferais du bien, me dit-elle en souriant.

Et c’est alors que tous sortis d’un coup. Je commençais par Refen, ce que j’avais ressentis, je lui ai tout décrit. Surtout comment je me sentais lorsque j’étais à ses côtés. L’histoire avec mes parents. Je ne savais même plus quoi pensais de tout ça.

Je me demandais maintenant quel était mon rôle dans tout ça.

Elle était attentive et je me sentais étrangement bien avec elle.

— Dis-moi ? Je peux te poser une question ?, lui demandais-je.

— Bien sûr !

— Comment cela se fait-il que toi tu sois une félin et non un loup garous comme Refen et Tommy ?

A ce moment-là que son expression a changé. A présent, Chiara fronçait les sourcils et semblait moins sûre d’elle. Voyant qu’elle passait une main sur sa nuque, je devinais qu’elle était gênée par ma question.

— Notre histoire de famille est un peu compliquer.

— Si tu ne veux pas en parler, je ne veux pas t’y obliger, excuse-moi !

— Non, non, Refen est notre grand frère mais Melinda n’est pas sa mère biologique.

Punaise c’était moi ou j’étais la reine de la gaffe.

— Mon dieu, Refen va me tuer de t’avoir avoué ça, dit-elle en fuyant mon regard.

— Ne t’en fais pas, dis-je avec un clin d’œil, je ne lui dirais rien.

Si Melinda n’étais pas sa mère qui était sa mère ? J’étais tellement curieuse sur son sujet. J’aurais aimé en discuter avec lui. Pourtant ce n’étais franchement pas du tout le bon moment.

J’étais sur le point de lui demander plus d’information lorsque quelqu’un toqua à la porte. Je pouvais sentir son odeur de pelouse fraîche mélanger à la camomille de derrière la porte. Celle-ci étant entrouverte, cette dernière personne laissa dépasser sa tête dans l'entrebâillement.

Il s’agissait d’un garçon, un tout petit peu moins grand que Refen et pourtant il avait le même âge. Il avait des cheveux brun clair et des yeux vert émeraude. Il ne faisait aucun doute en vue de sa corpulence et de son odeur qu’il s’agissait d’un loup garou.

C’était moi où tous les garçons ici était tous séduisant ?

— Salut les filles ! Qu’est-ce que vous faites dans la chambre de Refen ?

— Refen à gentiment prêter sa chambre à sa majesté le temps de son séjour avec nous.

Chiara s’était tout de suite relever du lit pour aller à sa rencontre. Le tension entre tout les deux était vraiment palpable. J’avais même l’impression d’être de trop. Elle ne le quittait pas du regard et lui la dévorer.

— Tu devrais aller rejoindre mon frère, il se trouve à l’arène pour l’entraînement.

— Bien, je vais y aller alors. On se voit plus tard Chiara, dit-il tout bas. Votre majesté, je suis enchanté d’avoir fait votre connaissance, je me nomme Tristan.

Une fois la porte fermer, je regardais Chiara le sourire jusqu’au oreille.

— Et bah alors ? C’est moi où il se passe quelque chose entre ce Tristan et toi ?

— Chut ! Moins fort, ricana-t-elle. Tristan est mon Taman et je suis sa Taman. Seulement personne est au courant. Tristan est le meilleure ami de mon frère.

— Sauf moi maintenant, dis-je en lui tirant la langue. Mais qu’est-ce que tu veux dire par Taman ? Tout le monde me parle de cela mais je ne sais pas en quoi cela consiste.

— Tu as beaucoup de chose à apprendre ! Mais le plus important c’est de savoir ce qu’est un Taman. C’est la base de notre loi dans la meute. Il n’y a rien de plus sacré. Un Taman c’est l’être qui complète notre âme.

— Tu veux parler d’une âme sœur ?

— Oui voilà ! Exactement ! Lorsqu’un loup garou rencontre sa Taman, plus rien n’est plus important qu’elle. Il pourrait sacrifier sa vie pour elle. C’est un lien tellement indescriptible… De plus, leur relation est tellement forte qu’elles sont irrésistiblement attirées l’une vers l’autre sans aucune raison.

Voilà encore une révélation qui me faisait tourner la tête. J’étais donc la Taman de Refen ? Cela répondait à beaucoup de mes questions. En faite mon esprit en ce moment était comme un puzzle qui se remplissait petit à petit.

— Tu sais quoi ? Tu devrais venir voir ce qu’est la vrais puissance d’un loup ! Vient, on va aller à l’arène.

Je me levai, la boule au ventre de devoir croiser Refen.

En me levant, Chiara passa un bras autour de mes épaules et me dit en rigolant :

— Écoute maintenant que je sais que tu fais partie de famille, prépare-toi.
Je regardais Chiara pleine d’incompréhension tandis que nous sortions de la maison.

— J’ai bien ressentie votre lien à toi et mon frère. Tu es sa Taman et il est ton Taman, toute la famille l’a devinée. Ce n’est qu’une question de temps avant que mon frère ne te marque.

— Qu’est-ce qu’il va faire ? Tu me fais peur, dis-je septique.

— Rien de bien méchant, lorsqu’un loup te marque comme sa compagne, il n’y a rien de plus divin. Tu verras, dit-elle en m’adressant un clin d’œil.

Pendant que nous marchions toute les deux, j’essayais de me familiariser avec les aspects de notre physique à toute les deux qui nous composais. Les oreilles, les traits noirs sur nos jours, mes yeux jaunes et mes cheveux blancs m’était encore un peu difficile à accepter.

Un autre garçon de notre âge et au physique corpulent s’avança vers nous. Il était blond avec des yeux noisette. Lui aussi était un loup garou, cela se voyait à des kilomètre ! Rien qu’avec sa chemise qui était nouer autour de sa taille dévoilant une musculature parfaite.

— Cole ! Comment tu vas ?

— On m’a demandé de veiller sur vous, dit-il sérieusement.

— Nous sommes dans la meute, nous n’avons rien à craindre, dit Chiara.

— Les ordres sont les ordres, tu le sais. Votre majesté, dit-il en m’adressant un signe de tête. Enchanter de faire votre connaissance.

Le fameux Tristan se mit à marcher devant nous. Apparemment avait-il deviner où nous allions. Et puis Chiara ne disait plus rien, elle avait les yeux river droit sur la nuque de ce dernier. J’avais comme l’impression qu’ils étaient en train de se taper une petite discussion priver.

—Tristan non, mon frère va te tuer.

— Ce ne sera pas le même pacte ! Et puis il sera tout de suite annulé une fois, le pacte avec ton frère sceller.

— Je pourrais savoir de quoi vous parlez, intervenais-je dans leur conversation.

Nous venions d’arriver dans une véritable arène lorsque Chiara s’écria :

— Je t’en interdis !

— Voudrais tu aller à l’encontre des directives de ton père ?, dit-il en s’avançant vers elle avec un air menaçant.

Je voyais bien qu’un duel se faisait à l’intérieur d’elle-même. Quelque chose me disais que dans la manière qu’ils avaient de se comporter l’un envers l’autre il y avait beaucoup plus que le problème actuelle.

Pendant leur petit duel de regard, mon regard fut attiré par Refen en contre bas. Il était en train de combattre à main nue Tristan. Tout ceci n’avait rien de violent, tout me semblait être un entrainement.

La manière dont il agissait dans ses mouvements, qu’il bloquait chaque coup de son adversaire me donner des frissons. Il semblait bien plus animal et sauvage que Tristan. Refen dominait littéralement le combat, il n’y avait aucun doute.

C’est alors que dans une esquive il croisa mon regard, nous sommes restées tout deux ainsi bloquer et aucune chance pour lui de parer le deuxième coup que lui envoyer Tristan.

Même Tristan n’y croyait pas et se demander ce qu’il se passait, c’est en regardant vers nous qu’il sourit.

— Chiara, nous devons faire cela maintenant, dit doucement Cole. Il faut que quelqu’un sache où elle se trouve à chaque instant jusqu’à ce que ton frère lui impose sa marque.

— Bon d’accord, je comprends, dit-elle à contre cœur. Il va péter un câble, dit-elle en s’asseyant visiblement vexer ! Il a été très claire !

— Evite de crier trop fort, je ne voudrais pas gâcher la surprise, ironisa Cole. 

Mais qu’est-ce qu’il se passait à la fin !?

C’est alors que Cole me serra très fort contre son torse. Je ne voyais plus rien mais tout s’est passé très vite. J’ai senti sa tête se baisser dans mon cou puis quelque chose de piquant se fit sentir sur ma clavicule.

Mon esprit s’est alors embrumé, c’était étrangement très agréable. Une floppé d’image se baladait dans mon esprit. Au plus je les voyais, au plus je me rendais compte qu’elles ne m’appartenait pas.

Lorsque je repris mes esprit Cole se tenait devant moi, les deux bras sur mes épaules. Si je n’avais pas cligné des yeux j’aurais juré que ses canines étaient super longues.

— Qu’est-ce qu’il s’est passé ?, demandais-je dans les vapes.

— Disons que tu es officiellement devenu ma petite sœur, rien de grave ne t’inquiète pas.

— Tu n’aurais jamais dû faire ça, dit Chiara, surtout pas ici. Tu aurais au moins pu attendre de ne pas être dans le champ de vision de mon frère.

— Voyons, c’est un grand garçon, dit-il en lui attribuant un clin d’œil.

Chiara me fit m’assoir juste à côté d’elle. Je ne comprenais rien à la situation. Mon esprit était encore trop embrumé pour que je dise quoi que ce soit.

— Allez viens, me dit-il en me tirant bras dessus, bras dessous. Nous ferions mieux d’aller expliquer ton loup la situation.

Au fur et à mesure que nous descendions les marches, je commençais à ressentir comme un lien avec les personnes qui se trouvaient autour de moi. D’ailleurs une énorme boule de nerf lointaine s’avançait vers nous d’un pas déterminer. 

Je pouvais ressentir leur souffrance, sans savoir comment. Par exemple Chiara était extrêmement perturbée. Elle se faisait beaucoup de soucis pour son frère et Cole. Elle ne voulait pas qu’ils se battent ensemble. 
Qu’est-ce que c’était ? Je n’étais pas censé entendre tout ça !

Et puis Cole, il était déterminé et confiant, tout le contraire de Chiara.
Je gardais mes pensées et ses sensations pour moi, par peur de me faire traiter de folle, surtout qu’on arrivait au milieu de tout se groupe de monde remplis de sueur et de testostérone.

Tous les regards se sont braqués sur moi et lorsque Cole ôta son bras du mien un grand froid m’envahissait tout le corps, il me glissa tout de même en chuchotant :

— Ne t’en fais pas, il ne te feront rien.

Sa remarque me détendit quelque peu, enfin jusqu'à ce que Refen arrive comme un boulet de canon sur Cole. Il était bien plus grand que lui et Refen le tenait par le colle de son t-shirt. Le front coller contre le sien.

— Comment as-tu oser ! Nous t’avons offert un toit et un rang et c’est comme cela que tu remercies ma famille ?

Personne ne semblait s’interposer entre eux deux. Tout le monde avait l’air de faire comme si de rien n'était, pourtant je ne pouvais pas les quitter des yeux. Une partie de moi était en extase devant cette prise de pouvoir et une autre s’inquiétait à mort pour Cole.

— Maintenant j’aimerais savoir ce qu’il t’a pris de t'imprégner d’elle.

Cole regarda sa Chiara qui regarda Refen avec un regard suppliant.

— Je veux juste une réponse, s’impatienta Refen.

— Ton loup est de plus en plus oppressant Refen, dit Tristan.

Refen lança un regard assassin à ce dernier. Cela fit tomber le groupe à genoux, la colère agrémenté par son agacement avait monté d’un cran. Chiara avait réussis a venir derrière moi pour me soutenir.

— Ton père, lâcha Cole, il m’a demandé de me lier à elle le temps que tu t’imprègne d’elle, pour la protéger.

Cole posa un pied au sol pour se relever. Il était littéralement en train de défier Refen. Cela n’annoncer rien de bon. 

— Donc tu l’as marqué alors que tu ne l’as connaissais même pas ?

— Pas plus que tu ne l’as connais ?, rétorqua Cole.

Refen passa une mains dans ses cheveux, agacé. Cole était en train de le défier ouvertement devant tout le monde en plus de le prendre pour un abruti.

De ce que je pouvais lire dans leur pensée Cole faisait partie de leur bande, c’était un de ses meilleur ami depuis tout petit mais quand quelque chose lui tenait à cœur, il pouvait devenir le mec le plus têtu de la terre. Depuis que le père de Refen l’avait recueilli lorsque les parents de Cole était mort lors d’une bataille, Cole vouer une profonde reconnaissance pour Christian.

Seulement, à cet instant Refen lui vouais une colère noire d’avoir touché à ce qui lui appartenait.

— Pour sa défense, dit Tristan, il a utilisé son lien combattant avec tous ses droits même si, en tant que meilleur ami, il aurait dû te demander l’autorisation. 

— Regarde le bon côté des choses, je vais être ton beau-frère, ricana Cole.
Tristan était la voix de la sagesse du groupe. Quand il y avait des disputes c’était grâce à lui qu’on arrivait à trouver un terrain d’entente, ce n’était pas pour rien si apparemment ses parents étaient les plus anciens du clan.

— Avec ou sans ton accord, je l’aurais fait, renchérie Cole.

— Arrête de chercher toi aussi, l'engueula sa Chiara.

Refen se posta alors devant lui. En vue de la position qu’il adoptait devant lui, un réel combat aller se faire entre eux deux.

— C’est un affrontement que tu veux ?, demanda Refen.

— Je ne vais pas m’excuser d’avoir fait d’elle ma protéger sur ordre de ton père.

— Très bien, Je veux que tout le monde s’en aille, dit Refen avec sa voix d’Alpha.

— Refen, tu n’es pas obligé, dit Chiara inquiète.

— Il veut se battre je vais lui donner ce qu’il mérite, trancha-t-il.

Durant toute son altercation, Refen n’avait pas prêter une seule attention vers moi. Je devais faire quelques chose, la colère qui le possédait sembler le dépasser. Ce n’était pas normal. J’avais l’impression qu’il pourrait aller plus loin qu’il le faudrait.

Lorsqu’il recula pour lancer sa transformation, je courus vers lui pour encercler de mes bras sur sa taille. Je sentis alors sa colère redescendre d’un seul coup.


La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant