CHAPITRE 2

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     Le lendemain matin, heureusement nous n’avions pas cours parce que lorsque mes parents sont rentrés nous étions toujours endormis. Nous nous étions endormis devant la télé. La plus marrante a été Mady avec sa cuillère dans la bouche tandis que j’ouvrais les yeux.

    J’ai toujours eu l’ouï très fine ce qui fait que je me suis levé avant les filles afin d’accueillir mes parents.

     Ma mère était en train de ranger les courses dans le frigos lorsque je suis arrivée dans la cuisine la tête dans les vapes.

— Bonjour maman, dis-je en approchant mon front vers elle pour qu’elle m’embrasse.

— Bonjour ma fille, tu as bien dormi ? demanda-t-elle avec un grand sourire. Laisse-moi deviner, c’est ton anniversaire ma grande ! Joyeux anniversaire ! cria-t-elle en m’enlaçant dans ses bras.

— Maman ! Moins fort, les filles dorment encore, répondis-je en rigolant. Mais en tout cas merci, dis-je en lui rendant son câlin.

— Non mais attend ce n’est pas tout les jours que ma fille devient adulte !
Après avoir fait le tour du plan de travail, je m’asseyais sur un des sièges du bar de la cuisine. Mes joues commençaient à me gratter, c’était quelques peu dérangeant mais supportable.

— Maman combien de fois devrais-je te le dire ? Devenir adulte ce n’est pas seulement un âge mais une mentalité. Au faite, où est papa ?

— Et bien alors toi, tu dois l’être depuis longtemps ! Ton père est reparti chercher le reste des courses dans la voiture. D’ailleurs la soirée d’hier c’est bien passée avec Chloé et Mady ?

     Je me demandais si je devais leur parler du gars de hier soir. Dans tous les cas, ils allaient finir par savoir. J’avais appris bien assez tôt que je ne pouvais rien leur cacher. Ils apprenaient tout, aller savoir comment !

— La soirée avait été parfaite sauf à un moment donner. Quelque chose d’assez bizarre est arrivée vers minuit, dis-je en baillant.

     Ma mère ferma immédiatement la porte du frigo pour porter toute son attention vers moi et m’encouragea à continuer.

— Un type super bizarre à toquer à la porte. On n’arrivait pas à voir son visage si ce n’est sa bouche, vraiment j’en avais la chair de poule. Sa bouche ma marquer parce qu’on aurait dit que ses dents étaient des canines.

    Pile à ce moment-là mon père rentra en criant :

— Joyeux anniversaire Lilith !

Ce qui était marrant à voir c’est le visage heureux de mon père regardant le visage apeurer de ma mère.

— Richard ! Ce n’est pas le moment, écoute ta fille.

— Merci papa quand même, dis-je en lui attribuant un sourire.

— Continue non de dieu Lilith !, m’ordonna ma mère au bord de la crise de nerf.

     Je n’arrivais pas très bien à comprendre sa réaction qui était pour le moins assez excessive. Jamais je ne l’avais vue comme cela.

— Donc je disais à maman que la soirée c’était très bien dérouler sauf à un moment donner. Un type chelou à toquer à la porte. Il était tout vêtu de noir, il était super grand mais on voyait que sa bouche. Cela m’avait marqué puisque on aurait dit que ses canines étaient vraiment énormes, genre comme celle d’un lion d’un tigre.

     Et là ce fut à mon père de perdre la face. Il alla derrière ma mère pour la tenir derrière ses épaules.

— Vous voulais que je continue ou cela vous suffit ?

— Non continue s’il te plait, dis sèchement ma mère.

— Il a demander à me voir mais j’ai fait mine que je ne connaissais pas de personne sous ce nom-là. C’est vrai, c’est bizarre qu’un inconnu au milieu de la nuit connaisse mon prénom comme ça. Et puis ensuite il a dit qu’il était un ami et il m’a dit de vous dire qu’un certain prétendant souhaiter me rencontrer.

     Ma mère porta sa main à sa bouche comme pour empêcher une injure de sortir.

— Le plus étrange dans tout cela c’est qu’il m’a appelé Lilith Decray.
Et là ce fut la goutte d’eau, ma mère explosa.

— Richard ! Ce n’est pas possible ! Il faut que nous partions, vite ils nous ont retrouver !

    Elle n’arrêtait pas de répéter cette phrase en réunissant pleins de chose sur le plan de travail. Mon père essayait tant bien que mal de la calmer mais c’était comme plus fort qu’elle.

— Richard ! Nous devons partir maintenant !, cria-t-elle.

— Amanda, calme-toi s’il te plait. Nous allons partir mais je t’en supplies calme toi.

— Qu’est-ce qu’il se passe ?, demandais-je en me levant précipitamment de ma chaise.

      Réveiller par le vacarme que faisait ma mère à crier et à claquer les placards dans tout les sens, Mady et Chloé arrivaient sur le champ de bataille la tête dans le coltard.

Ma mère ne les calcula même pas lorsqu’elle partit en direction des chambres accompagner de mon père quand les filles la saluèrent, seul mon père leur adressa une excuse.

— Les filles, je suis désolée mes parents sont en train de péter les plombs, je ne sais pas ce qui leur arrive, dis-je inquiète. Et j’ais ses putains de joues qui me gratte depuis que je me suis levée. C’est horrible !

— Tes parents vont se séparer ?, me demanda discrètement Chloé.

— Non ! C’est depuis que je leur ais parler du gars d’hier soir qu’ils pètent les plombs. Ecouter les filles, je suis désolée on va devoir reporter la journée à la plage aujourd’hui.

— Ne t’inquiètes pas, je comprends, répondis Mady.

Un immense boucan venant de l’étage fit trembler la maison.

— On va y aller parce que je vois bien que s’est un peu tendu.

— Oui tu as raison Chloé allons chercher nos affaires.

J’accompagna les filles dans le salon pour qu’elles puissent ressembler leur affaires. Je ne savais plus trop quoi penser de la situation. Surtout que je me sentais de plus en plus mal à l’aise. Une étrange fièvre commencer à monter en même temps que mes joues qui me gratter.

— Je suis vraiment désolée les filles.

— Ne t’inquiètes pas Lilith encore une fois, me dit Chloé en me faisant un clin d’œil.

— Au pire on fera un truc en fin d’après-midi pour marquer le coup, dit Mady en bouclant son sac.

Un nouveau vacarme se fit entendre à l’étage. Mon dieu ils vont casser la maison ou quoi ?

J’accompagna les filles, jusqu’à la porte d’entrer et je m’excusai une dernière fois du comportement de mes parents. Jamais je ne les avais vues aussi à cran.

— Encore merci d’avoir été là hier soir. Je me suis vraiment amusé, dis-je en prenant chacune d’entre elle dans mes bras.

— Et puis quoi encore ! Comme-ci nous allions rater une soirée twilight avec vous, s’écria Mady.

— Aller rentre t’occuper de tes parents et surtout tiens nous au courant.
Chloé me prit une dernière fois dans ses bras avant de balancer ses doux cheveux brun en arrière. Elle prit Mady par le bras et s’en alla dans l’allée.

La boule au ventre je claquais la porte derrière moi. Une vive douleur au joue se lança.

— Maman !, m’écriais-je de douleur. Papa !
En face de moi j’entendis les pas précipité de mon père venir à moi.
Il me prit dans ses bras et releva ma tête afin de me regarder dans les yeux.

— Amanda, on part maintenant. Ma chérie écoute moi, à partir de maintenant beaucoup de chose vont changer.

— Papa je t’en supplie j’ai l’impression que mes joues vont exploser et ma mâchoire est en feux.

Ma mère arriva à nous a son tour. Elle portait à bout de bras nos valises remplis à ras bord.

— Richard elle va bien ?, demanda-t-elle inquiète.

Ma tête commença sérieusement à s’embrumer. La douleur qui se propageait maintenant sur le dessus de mon crâne m’empêchait de penser.

— La transformation à débuter, dit-il en me portant à bout de bras. Nous partons maintenant, dit-il fermement.

— Ce n’est pas possible ! Pas maintenant ! L’oracle nous avais dit que cela n’arriverait pas avant ses 21 ans.

Je ne comprenais rien à la situation et je ne pouvais poser aucune question.

Mon père me coucha à l’arrière de la voiture. Dans ce qui me parut une éternité, mes parents ont claquer le coffre de la voiture, bouclé leur ceinture et démarrer la voiture.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant