CHAPITRE 17

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Ce matin c’était Chiara qui était venue me réveiller avec un plateau de jus de fruit et biscotte. Je lui avais pourtant dit qu’elle n’était pas obligée et que cela me gêné plus qu’autre chose mais elle m’a répliquée :

— C’est un ordre de ma mère !

Chiara m’annonça qu’on allait décoller dans une heure, ce qui me laisser largement le temps de me changer. Je ne savais pas vraiment comment m’habiller. Je voulais faire bonne impression, je ne pouvais pas arriver en jean là-bas. Tout le monde aller me regarder, épier mes moindres fait et gestes.

J’avais passer une incroyable nuit dans les draps de Refen mais j’étais déçut puisque son odeur commencer à disparaitre. Ce qui me faisais penser que je devrais plutôt m’installer dans la dépendance avec mes parents, je ne voudrais pas empiéter dans l’intimité de cette famille. Il faudrait que j’en parle avec eux ce soir.

Je finissais par opter pour un pull col roulé noir avec une jupe longue marron. J’accompagnai mes vêtements par mes bottines à talon noir et mes bijoux ainsi qu’un sac à main noir au sangle marron.

Bien sûr avec la fraîcheur de l’Alaska je me suis permise de mettre un collant transparent noir sous ma jupe. Franchement qu’elle idée avait eu mes parents de s’installer dans cette partie du monde.

Après un dernier bisous à ma mère, Cole à directement toquer à la porte d’entrée. Ce gars était le symbole du pile à l’heure.

— Comment tu vas ma puce ?, me demanda-t-il en me prenant dans ses bras. Je ne pensais pas que rester aussi longtemps de toi éloigner me ferais ressentir ce sentiment de manque.

La chaleur de ses bras détendit instantanément mes muscles. Le liens que nous partagions tout les deux, ce m’étais naturellement en marche lorsque nous étions côte à côte. Je me demandais ce que j’allais ressentir avec Refen une fois notre pacte accomplis.

— Il ne sera que plus fort, répondit Mélinda derrière nous. J’espère que tu ne fais pas ça devant Refen, rigola Melinda.

— Refen n’est qu’un beau parleur, rigola Cole. Par contre, si vous voulez mon avis, cette demoiselle devant moi mériter mieux que lui.

Cole était un vrais charrieur dans l’âme et Mélinda le savait puisqu’elle rigolait à chacune de ses blagues.

— Arrête de dire des bêtises, dit Chiara en passant devant nous pour sortir, on va être en retard et tu sais bien que Erres déteste les retards.

Chiara était une vrais tornade ambulante, sa prestance et sa beauté me laisser à chaque fois sans voix. Voilà quelqu’un qui était fait pour être une reine.

Ma mère se tenait au côté de Melinda, elle avait pratiquement les larmes au yeux.

— J’ai l’impression de t’envoyer à l’abattoir, me dit-elle en me prenant dans ses bras.

— Cole fait partie de nos meilleurs combattant Amanda, ne t’en fais pas. Tout le monde veilleras sur elle là-bas. Et puis, si elle veut un jour prendre son rôle de reine il faut qu’elle y aille.

Je la serra une dernière fois dans mes bras avant de m’accrocher à Cole qui me tendais son bras.

— Lilith attend ! J’ai quelque chose pour toi !

Ma mère sortie de sa poche un papier. Ce n’était pas un simple papier mais une photo, une photo d’une femme et d’un homme se tenant fièrement devant un trône. Ils portaient de somptueux vêtement et ils étaient parais d’or de toute part.

Aux traits de félins, je devinais facilement qu’il s’agissait de mes parents. Une femme aux cheveux blond et un homme aux yeux jaune perçant. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de mes parents.

Mon cœur se remplissait d’un étrange sentiment. C’était la première fois que je les voyais. Tout sourire, le regard pleins de confiance. C’est alors que je remarqua, ma mère porter dans le creux de son bras un nouveau née, c’était moi, il n’y avait aucun doute.

Je m’en voulais de n’avoir aucun souvenir de mes parents. J’aurais aimé avoir au moins un souvenir auquel m’accrocher. Mais à présent j’avais une photo.

Je me retourna auprès de ma mère pour la reprendre dans mes bras.

— Merci maman, je t’aime, lui chuchotais-je à l’oreille.

— Cole tu veilles sur elle comme la prunelle de tes yeux, dit ma mère à Cole.

— J’ai déjà énerver une sorcière une fois je vais éviter d’en énerver une deuxième. Sur ce mesdames, dit-il en leur annonçant notre départ.

Dans la voiture je m’installa sur le siège arrière. Cole avait régler son rétroviseur intérieur de manière à me voir.

— Hey ! Je ne vais pas partir en pleine route, dis-je en lui tirant la langue.

— Tu ne sais pas tout ce qui peut arriver dans notre monde ma jolie, dit-il durement.

— Ce que veux dire Cole, dit Chiara, c’est que nous allons quitter la meute. Et même en voiture il se doit d’avoir un œil sur toi.

On pouvait dire que je pouvais dire adieu à ma vie privée. C’était ce que je disais, ma vie ne m’appartenait plus. Je ne dis alors plus un mot, préférant regarder le paysage. Seulement la voiture avait un vrais rôle soporifique avec moi. Sans m’en rendre compte, je me suis alors endormie comme une masse.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant