CHAPITRE 14

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Cette proximité avec lui commençait à rendre l’atmosphère électrique, des gouttes d’eau de ses cheveux perlaient sur son visage lui rendant un côté sexy en plus de l’eau qui coulait entre ses muscles. Il aborda un sourire enjôleur.

— Je ne t’ai rien fait moi.

— Si, je suis sûr que tu as ris toi aussi.

        Un bras vint d’un seul coup m’empoigné par le cou.

— Tu ne m’en veux pas si je te la pique ?, demanda Cole.

        C’est comme s’il venait de me sauver de la tentation. Je ne pourrais pas le remercier plus qu’en le coulant.

— Toi tu me cherches vraiment !, dis-je en sautant sur lui pour essayer de le couler.

        Visiblement Cole avait plus de force que moi parce que malgré tout il resta stock comme de la roche. Je n’eus pas d’autre choix que de m’accrocher à lui à califourchon.

— Est-ce que je dois avoir peur ?, me demanda-t-il avec un air de défi.

        Il m’empoigna les bras pour me les bloquer avec une seule main et de l’autre il me tenait la fesse pour que je reste accrocher à lui. Je commençais soudainement à avoir peur.

— Où tu m’emmènes ?

— Tu viens avec moi sous l’eau voyons !

— Chiara ! A l’aide !, hurlais-je. Tristan !

        Je ne sais pas pourquoi j’appelais Tristan mais en tout cas c’est son nom qui sortit. Ce couillon se contenta de rigoler et de faire coucou avec sa pince à barbecue. Au revoir les gars je vais mourir.

— Si tu la coules je détruis ta nouvelle PS5, menaça Chiara.

— Vas-y, j’en rachèterai une autre, répondis Cole.

        Alors que l’eau commençait à m'arriver au niveau du menton une paire de main me tira des mains de Cole me délivrant de son emprise. Il me récupéra immédiatement, m’accrochant à lui. J’avais l’impression d’être un singe qui changeait de maman.

— Hey Refen on s’amusait !, lançais Cole.

— Elle n’avait pas l’air de s’amuser, répliqua Refen.

        Il le regardait l’air de le défier de répondre le contraire. Il avait l’air tellement en colère sur le moment que même moi à ce moment je n’avais aucune envie de le défier et pourtant dieu sait que ça me démangeais. Comme à son habitude il grogna, pas après moi mais après Cole qui baissa les yeux.

Il se dirigea sur un rebord pour s’assoir en m’asseyant sur lui. Je ne pouvais pas partir mais d’un autre côté je n’en avais pas envie. Mon corps me poussait littéralement à lui. Il me chuchota à l’oreille :

— Je t’interdis de t’en aller, pas après ce qu’il vient de se passer.

        Refen posa son bras au bas de mon ventre pour me bloquer l’accès. C’était fou comme personne autour ne posait de question sur la situation, ils étaient juste là à nous regarder avec des regards pleins de suspicions.

— Tu sais qu’il y a du monde autour de nous ?, demandais-je doucement.

— Je sais et je m’en fiche. Cole s’est amusé avec toi, maintenant c’est à mon tour, dit-il en tournant la tête. Tristan ! Tu peux me servir un verre ?

        Non mais je rêve ! Dans ses propos j’avais l’impression d’être un jouet.

— Refen tu devrais la fermer, dit Chiara. Tu vas l’énerver.

— Non laisse tomber Chiara. Donc je ne suis qu’un jouet c’est ça ?

— Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, dit-il sévèrement.

— De toute façon je ne suis pas avec toi. De quel droit tu oses porter de tel propos ?

        D’un seul coup l’envie de partir m’envahissait, son regard changea en celui de défiance. Ma voix avait changer comme la veille.

— Ah ouais ? Tu ne disais pas pareille hier…

        Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que la gifle partit toute seule.

J’enlevai le bras de Refen et sortie de l’eau.

— Quel con !, marmonnais-je.

— Je te l’avais dit, riposta Chiara à l’intention de Refen.

        Grâce à lui j’étais maintenant super en colère et il avait foutu un gros malaise. J'attrapai une serviette et partis en direction de la maison. Il me fallait un bain.

— Tu veux que je vienne ?, me demanda Chiara.

        Elle savait que j’étais en colère, c’était inévitable, comme moi je ressentais leurs anxiétés. La plupart du temps quand ce n’était pas trop grave je préférais être accompagner mais là j’avais envie d’être seule.

— Non c’est bon merci, viens me chercher quand c’est prêt. Je vais prendre un bain, dis-je en français.

— Okay ! Tu m’appel si tu as un souci, je cours !

Je montais les marches deux par deux. Ce mec avait vraiment le don de me mettre hors de moi. Il me rendait vraiment folle !

        Ni une, ni deux je me déshabilla pendant que l’eau coulait dans le bain. J’avais branché la chaîne hifi avec mon portable qui chargeait en même temps pour la musique. Je me posa dans la chambre de Chiara.

        J’attacha mes cheveux avant de rentrer dans mon bain bouillant. Je trouve qu’il n’y a rien de mieux qu’un bain pour te débarrasser de tous tes soucis, vraiment. « One last Night » de Vaults résonnait dans la pièce. Excellent.

        Ma gueule de bois et Refen semblait vraiment loin à ce moment-là. Je pris une bombe de bain, que j’ai trouva au bord du lavabo, pour le mettre dans le bain. C’était vraiment trop drôle comment ça se décomposait, je rigolais comme une cruche toute seule.

        Mais ma joie fut de courte durée quand on ouvra la porte de la salle de bain. C’était Refen.

— Si tu veux des excuses, tu peux te les mettre là où je pense, dis-je en tournant la tête comme s’il n’était pas là.

— Il faudrait que tu penses à fermer à clefs.

        Ce que lui fit. Il avait apporté avec lui une chaise de la chambre à Chiata. S’il pensait qu’il allait se poser la tranquillou et me taper la discute comme si de rien n’était, c’est qu’il était vraiment débile.

La manière dont il s’avançait vers moi et qu’il posait sa chaise me faisait penser à un loup prêt à attaquer. Normalement j’aurais dû avoir la frousse mais sa technique de dissuadassions ne fonctionner pas sur moi. 

        Il posa sa chaise à côté de la baignoire face à moi. Je fus stupéfaite lorsque je regardai ses yeux, il n’y avait pas de la colère, il avait le même regard qu’hier soir.

— Tu ne sais pas le nombre de fois où j’ai fantasmé sur toi aujourd’hui.

        Bizarrement ma pudicité disparaissait quand j’étais avec lui. Il allait donc attaquer mais pas dans le plan que je pensais. Lilith ne tombe pas dans son piège s’il te plait.

— En tous cas tu as étais odieux avec moi.

— Parce que tu n’as pas arrêté de me provoquer toute la journée, dit-il en glissant sa main le long de la baignoire sans me lâcher des yeux.

— Je n’ai rien fait de mal, répliquais-je en abordant un sourire en coin.

— Laisse-moi te résumer les faits, dit-il en portant son attention sur sa main. Tu es revenue comme une fleur sur le dos de Cole après m’avoir quitté au lit, commença-t-il en glissant sa main dans l’eau pour l’apporter sur mon genoux.

— C’est lui qui m’a proposé, j’avais la gueule de bois.

A partir de cet instant précis j’avais l’impression d’être une petite souris prise au piège par un chat. Normalement c’était moi le félin dans l’histoire, lui il avait plus l’air d’un démon en fait.

— Ensuite tu t’es pavanée en maillot de bain devant tout le monde, continua-t-il en glissant sa mains à l’intérieur de ma cuisse.

— J’avais une serviette autour de la taille.

— Et pour finir tu t’es accrochée à Cole comme avec moi hier soir, en plus il a posé une main sur tes fesses.

        Sa main avait fini son trajet sur ma partie intime, j’avais le souffle coupé. J’étais hypnotisé par ses yeux qui était devenus violet et brillant. Mon cœur recommençait à danser. Mon sang bouillonnait de désire pour lui. D’un seul coup avec son autre main il rapprocha la chaise pour être au plus proche et il commença des mouvements circulaires avec deux de ses doigts sur mon clitoris.

        Je n’avais jamais connu cette sensation mais qu’est-ce que c’était bon.

— Ne me dis pas que tu ne t’es jamais touché non plus ?

        Mon regard du me trahir puisqu’il abordait un sourire satisfait.

— Mon dieu, tu es tellement innocente, susurra-t-il avant de m’embrasser en me prenant mes joues entre ses doigts de l’autre mains.

        J’avais comme l’impression d’être remplis de spasmes de bonheur. C’était tellement bon. Il m’embrassait comme jamais en faisant ce je ne sais quoi avec ses doigts. Je me suis même surprise à me cambrer de plaisirs. Je gémissais contre sa bouche comme lui la veille sans pouvoir me contrôler.

        Il s’écarta de moi pour m’admirer sans jamais arrêter ses doigts.

— Même dans l’eau je peux sentir comment tu es excitée et prête pour moi.

— Refen…, murmurais-je les yeux plissés

        Une incroyable chaleur commençait à se former dans le bas de mon ventre, elle se formait au rythme de ses doigts. Mon souffle devenait aussi irrégulier que lui la veille. Je n’arrivais plus à penser à autre chose.

— Si tu continues à me regarder comme cela, je ne vais pas résister longtemps.

— Je t’en supplie, murmurais-je encore.

— Je crois que tu en as assez profité, dit-il avec un air satisfait en retrouvant ses yeux bleus.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant