CHAPITRE 5

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J’avoue avoir mis un bon moment avant de descendre dans le salon.

Comment vous dire qu’après tous ce que j’ais vécu jusque-là, j’avais un peu la trouille de descendre dans ce nouveau monde.

L’épisode avec Refen m’avait quelque peu déboussolé quand même.

Et puis ses yeux, j’étais certaines de les avoir déjà vues. Peut-être l’avais-je déjà croisé en vacances ou au supermarché ?

Leur maison suivait tout bonnement les codes de là où j’avais dormi et prit ma douche. La décoration était luxueuse et la maison rustique.

A peine avais-je descendue les escaliers en bois que Chiara me tomba dessus.

— A enfin te voilà ! Désoler de ne pas t’avoir apporté les affaires moi-même, mon frère à insister.

Tiens, voilà qui était étrange son frère ne m’a pas tenue le même discours et bizarrement je croyais plutôt Chiara.

— Ne t’inquiète pas, répondis-je avec un clin d’œil, je ne l’ais même pas aperçut.

Oui je sais, je lui ais mentis mais je pense qu’il n’y avait pas grand intérêt à lui dévoiler la vérité ?

— Tu viens ? On nous attend pour le repas.

— Ah euh je ne vais pas voir mes parents ?, demandais-je.

— S’ils vont manger avec nous !

En effet ! Lorsque je suis arrivée ma mère ma littéralement sauter dans mes bras.

— Oh ma chérie ! Je suis tellement désolée !

— Maman tu rigoles ou quoi ? C’est de ma faute ce qu’il s’est passée.

L’une comme l’autre nous avions les larmes au yeux.

— Les filles, s’annonça mon père, calmer vous. Ce n’est la faute de personne.

— Papa !, m’écriais-je en le prenant dans mes bras. Je suis contente de voir que vous alliez bien.

Je les observer à chacun leur tour, ils n’avaient rien même pas une égratignure. Et puis moi non plus en fait. Bon je devais m’habituer à toute ses choses bizarre.

— Oh mais quel magnifique créature !

De ses grands yeux verts félins cette femme m’observer des pieds à la tête. Ses cheveux noirs et boucler lui arriver à ses épaules. Elle était tellement belle. Je n’avais jamais vue de femme dégager autant de charisme. Les traits de son visage était très fin, c’était carrément le portrait cracher de Chiara mais en plus mature. Toute les femmes que je rencontrer pour l’instant avait les même traits de félins que moi.

— Si on m’avait dit que la princesse était aussi jolie, dit-elle en souriant chaleureusement. Je m’appelle Melinda. Tu as déjà vue mes enfants Chiara et Refen. Le grand monsieur que tu vois là-bas c’est mon marie, mon Taman, Christian.

Voilà qu’on employé encore cet dénomination-là. L’homme que me désigner Melinda était en train de discuter avec Refen. Il faisait la même taille que Refen, il avait des longs cheveux noir, le teint halé et étrangement super musclé pour son âge.

Lorsqu’il tourna la tête vers moi pour se présenter à son tour, je reconnus immédiatement les yeux bleus que partageait ses enfants avec lui.
En le voyant, je comprenais directement d’où Refen avait hériter de sa confiance en lui, son charisme et sa beauté. D’ailleurs à peine avons-nous croiser nos regard l’un et l’autre que mon esprit se vida entièrement pour se consacrer qu’à lui.

Se sont les paroles de ma mère qui m’ont permis de reprendre le contrôle de mon corps :

— Ma chérie, je pense qu’il est temps de te dire toute la vérité.

— Les enfants, Melinda, je pense que nous allons les laisser, dit Christian d’une voix ferme.

— Je ne pense pas que cela soit nécessaire que vous partiez, dit mon père. Nous devrions discuter autour du repas. Voilà longtemps que nous avons quitter le royaume, vous aurez sûrement plus de réponse à lui apporter que nous.

Christian me regarda, puis sa femme et nous invita à nous assoir autour de la table de la salle à manger.

— Chiara, Refen, venais m’aider à prendre le repas dans la cuisine, annonça Melinda.

Une fois assise à table, je m’étais placer entre mon père et ma mère. Christian juste en face de moi.

— Je ne sais même pas où commencer, s’éplora ma mère.

— Nous allons commencer doucement, dit mon père. En premier lieu, je trouve important que tu saches où tu te trouves. Ma chérie nous nous trouvons dans l’état de l’Alaska, plus précisément dans la forêt national du Tongass.

Mon père m’expliqua que l’état de l’Alaska était au yeux du monde un état comme un autre mais au yeux des être surnaturels comme nous un royaume. Un royaume où tout être surnaturel pouvais obtenir la paix puisque aucun humain n’habiter en ses lieux.

Il existait donc sept races surnaturels qui arpenter notre monde.
Les sorciers étaient la races surnaturel qui se mélanger le mieux avec le monde des humains. Mes parents m’ont quant à eux avouer qu’ils étaient tout les deux des sorciers. Les sorciers était des êtres qui vivait de la terre, leur vie était rythmée par les prédictions, les oracles et les caprices du temps. Ils pouvaient tout aussi bien vous maudire comme vous bénir. Ils étaient rares les sorciers qui arrivaient à ouvrir leur troisième œil et à maîtriser le pouvoir de l’esprit.

Ma mère m’avoua que c’est avec ce pouvoir qu’elle avait essayé de m’endormir dans la voiture mais que mon âme était à présent devenus beaucoup trop puissante pour elle.

Christian pris à son tour la parole et m’expliqua qu’il était le mâle Alpha de la meute de la forêt du Tongass, ce qui faisait de lui un loup garou. Il était sur le point de se transformer lorsque Chiara et Refen sont arrivée avec les plats.

— Nous verrons pour la transformation plus tard si tu le veux bien, me dit-il en souriant. Refen mon fils que tu vois là est aussi un loup garou, il est le futur Alpha de la meute.

— Oh voyons Christian tu peux dire Alpha suprême, dit mon père en rigolant. Ce qu’il veut dire c’est qu’il est l’Alpha suprême de toute les autres meutes dans le monde aussi.

Refen me servis mon assiette et toute mon attention s’en alla lorsque je sentis son odeur à quelque centimètre de moi. C’est là que je me rendis compte que c’était dans sa chambre que j’avais dormis.

Voyant que je ne bougeais plus, je le vis sourire assis à sa place à côté de son père. Il fallait que je reprennes le contrôle.

J’étais tellement obnubilé à regarder chaque détails de son visage maintenant que j’étais posé en face de lui, que je n’ai pas répondu.

Il avait des traits fin, une mâchoire incroyablement bien dessiné et des yeux clair perçant. Mon cœur battait tellement fort que je pouvais l’entendre.

Même quand il prit son verre pour verser de l’eau dedans je pouvais deviner les muscles se dessiner et bouger en harmonie sous sa chemise.
Mon dieu que j’aimerai glisser mes mains sous sa chemise… Le contrôle Lilith ! Le contrôle !

— Heu… excusez-moi, combien existe-t-il de meute dans le monde déjà ?

— Au moins une dans chaque pays du monde, me répondit Christian.

Refen me retournait tellement l’esprit que mon estomac refusais pratiquement d’avaler quoi que ce soit.

— Après notre existence est un peu comme celle dans les comptes pour enfant, dit Christian. Nous pouvons nous transformer en gros loup, surtout en période de pleine lune. Nous possédons une extrême force. Au plus notre grade est élevé dans la meute au plus notre force se décuple.

—Quand tu fais partis de la meute tu peux parler par la pensée, intervenue Chiara. Même lorsque tu n’es pas un loup garou comme nous.

— Par contre l’argent ne leur fait rien du tout, ce n’est pas leur talon d’Achille, dit Melinda.

— Et surtout les loups garous maîtrise le feu !

Cette dernière intervention venait d’un petit garçon au cheveux tout ébouriffer noir. Grâce à ses yeux je devinais qu’il s’agissait du fils à Christian et Melinda. Il alla prendre dans ses bras mon père et ma mère.

— Oncle Richard et Tante Amanda vous m’avez tellement manqué.

— Tu as tellement grandit !, dit ma mère. La dernière fois que nous t’avons vue tu venais à peine de rentrer à l’école.

— Et bien maintenant ce petit homme a 11 ans, dit Melinda.

— C’est fou comment les enfants grandissent vite, dit ma mère.

Le garçon fit marche arrière pour venir me voir.

—Enchanter votre majesté, je m’appelle Tommy ! Waouh ! Tante Amanda vous ne m’avez pas dit qu’elle était si jolie.

La gêne inonda mon être tout entière, je devais sûrement être devenus rouge pivoine.

— Tommy ! Ce n’est pas convenable, sermonna Melinda. Viens plutôt te mettre à table.

— Non mais c’est vrai, je regrette ne pas être plus vieux. Je vous aurais sûrement fait la cours.

Je rêvais ou Refen était en train de jeter un regard de mort à son petit frère.

— Ne faites pas attention à ce qu’il dit, c’est la période de transition pour les loups garous, s’excusa Melinda.

— Oh ce n’est rien, ne vous excusez pas pour ça, vraiment ce n’est rien. D’ailleurs, je suis impolie mais le repas est délicieux Melinda.

— C’est surtout qu’il a ses hormones qui lui joues des tours, dit sèchement Refen.

Voyant que la tension commençait à monter de la part de Refen, son père changea de sujet :

— As-tu d’autres question Lilith ?

— Mais alors qu’est-ce que je suis ? Je vois bien que Melinda, Chiara et moi nous ne sommes pas pareilles et ma mère est une sorcière. Pourquoi ne lui ressemblais-je pas ?

Un blanc s’installa dans la pièce. Donc j’avais poser la question qui ne fallait pas. Mon père fut le premier à prendre la parole.

— Tu fais partie d’une autre race d’être surnaturel, la même que Melinda et Chiara. Leur nom est les félins. Pendant très longtemps les félins ont régner en maître sur le monde. Ils étaient les êtres surnaturel suprêmes puisqu’il pouvait maîtriser les sept éléments céleste en même temps.

— La famille royal quant à elle maîtriser huit éléments céleste, dit ma mère. Il y avait l’eau, la terre, le feu, l’esprit, l’air, la lumière, les ténèbres et le dernier celui qui est le plus convoiter. Le pouvoir du dragon.

— C’est un pouvoir qui s’hérite de génération en génération, dit Christian.

— Un pouvoir que tu as hérité, dit mon père en prenant ma main dans la sienne.

Je voyais bien qu’ils attendaient tous à ce que je m’exprime mais très franchement j’avais beaucoup trop de chose à assimiler et à encaisser pour m’exprimer normalement.

— Peut-être que cela fait un peu beaucoup trop de chose à apprendre pour le moment, dit Chiara.

Je regardais Chiara en lui adressant un sourire de remerciement.

— Tu as raison, dit ma mère. Si tu as une question n’importe laquelle tu peux venir nous en parler, nous te répondrons sans problème. Prend ton temps, assimile autant que tu peux.

— Pour les autres races, tu peux les découvrir le moment venue. Elles ne sont pas vraiment importantes, se moqua Chiara.

—Chiara voyons !, dit Melinda. Qu’ais-je fait pour avoir des enfants avec autant de toupet ? Aller débarrasse la table plutôt et ramène-nous un dessert. Tommy aide là.

Sans un mot de plus, Chiara s’exécuta et se leva de table pour prendre chacune de nos assiettes.

—Hum j’ai une question, dis-je doucement.

— Oui nous t’écoutons, m’encouragea ma mère.

— Qui était l’homme qui a sonné à la porte le soir dernier ?, demandais-je.

— Il s’agissait d’un des hommes de Nheye, dit mon père. Nheye est l’homme qui a réalisé le coup d’état qui a destitué ta famille et tuer tes parents. C’est aussi ton oncle de sang…

Une étrange angoisse replissa mes tripes. Mes parents biologiques étaient donc morts. J’avais l’espoirs de pouvoir un jour reprendre contact avec eux mais cette espoirs venait d’être réduit à néant.

— …Ton oncle a pris la tête du royaume et réclame que son fils unique se marie avec toi. Il ta laisser en vie afin de pouvoir faire perpétrer le pouvoir du dragon dans sa lignée…

Il voulait que je marie avec mon propre cousin ? Aider moi je vais vomir. Je suis restée pétrifier à cette annonce.

— …Lors du coup d’état, il ne restait que les sorciers et les loups garous qui était toujours du côté de tes parents. Alors d’un commun accord nous t’avons enlevé à lui pour te cacher. Nous voulions que tu es une vie normal entre guillemet et que tu puisse faire tes propres choix en tout état de cause.

— Ne t’en fais pas, intervenu Christian, ils ne mettront jamais les pieds ici. Un traiter entre nos deux familles à été rédiger. C’est pourquoi tes parents sont venus ici, en plus de ta transformation tu ne pouvais plus te déplacer normalement sans te faire repérer.

Une sueur froide s’empara de tout mon corps. J’étais prédestiner à quelqu’un, mes parents c’étaient fait assassiner par mon propre oncle. Je ne pourrais jamais connaître mes vrais parents. Ma véritable identité, restera donc un mystère pour moi.

Il fallait que j’aille prendre l’air. En même temps que moi, Refen se leva de sa chaise. Je bredouilla une excuse et pris la direction du jardin.

— Ma chérie, m’appela ma mère.

Elle n’insista pas puisque j’avais déjà atteint le jardin, il fallait que je me change les idées. Je ne pouvais m’empêcher de marcher vers la forêt, loin de tout ce foutoire.

Une nouvelle voix s’éleva derrière moi. Elle n’avait rien à voir avec celle de ma mère mais elle était beaucoup plus grave et tous mes sens se sont dirigé droit vers lui.

— Lilith ! Attends-moi au moins, tu ne connais rien ici, dit Refen en me rattrapant.

— Non, j’aimerais être tranquille s’il te plait.

Chose qui était faux, je n’avais qu’une envie finir ma vie dans ses bras.

— Ecoute moi.

Sa voix avait quelque chose de transformer, mon instinct me disais qu’il utilisais son pouvoir de mâle Alpha. En temps normal, n’importe qui aurait tourné les talons vers lui, baisser la tête à attendre le moindre ordre de sa part. Cette espèce de force qu’il utilisait été pratiquement insurmontable.

Seulement avec moi, cela avait comme un effet inverse, il m’énervait encore plus. Dans ma tête il n’y avait que moi qui devait ordonner des choses et en aucun cas me forcer à me soumettre.

— Non c’est toi qui va m’écouter, dis-je en me tournant vers lui. Tu vas stopper immédiatement ce que tu essaye de faire sur moi. Je ne vais en aucun cas t’écouter et tu vas me laisser tranquille !

Ma voix c’était comme lui transformer, elle c’était faite plus forte, poser et direct. Je l’ai même vue baisser les yeux en fronçant les sourcils.
Sans le vouloir je marqua une pose, j’étais comme triste de devoir lui infliger ça mais je me retourna pour continuer ma route.

J’avais à peine fait cent mètre qu’un bruit se fit entendre derrière moi, des pas de courses. Refen était en train de courir vers moi jusqu’à ce qu’il sautât en l’air pour se transformer.

C’était encore tout nouveau pour moi et je resta bouche bée devant ce spectacle. Voyant qu’il se dirigeait droit vers moi, je recula en arrière. Seulement mon pied heurta une pierre et je tomba sur les fesses. Refen, enfin son loup, me bloqua à même le sol, ses pates de chaque côté de mes oreilles. Sa gueule était à quelque centimètre de ma tête, l’air menaçant.
Une voix parvenus dans ma tête :

« A partir de maintenant, tu vas arrêter ta crise de princesse. Ici il n’y a qu’un alpha et s’est moi. »

Le loup qui se présenter devant moi était bel et bien le loup qui était venue à ma rencontre le soir de l’accident de voiture. C’était donc lui qui m’avait réceptionné avant que je ne chute par terre. Mon cœur se mit encore plus à battre la chamade. Je me souvins des sentiments que j’avais ressentie lors que j’avais rencontrer ses yeux pour la première fois. Qu’est-ce que c’était ?

Refen était tout bonnement en train d’essayer de me soumettre à lui. Certes son loup était énormément gros mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais me résoudre à me soumettre à lui ou à n’importe qui.

Il baissa alors sa tête pour pousser ma main avec son museau. Il voulait que je le caresse ? Je ne sais pas ce qui est le plus fou entre le fait que j’en avais envie et ce qu’il me demandait de faire.

Tous ce qu’il se passait actuellement était comme naturelle pour moi. C’était comme ci j’avais fait cela toute ma vie.

Je leva ma main pour la glisser fébrilement dans son poil soyeux mais mon égo pris le dessus :

« Pourtant ce n’est pas ce que je vois ! », dis-je en le poussant de toute mes forces.

Une étrange sensation se mit à vibrer dans tout mon corps tandis que je me relevais de terre. Nous nous mations en chien de faïence. Prêt à sauter sur le premier qui se soumettra.

« Refen, tu ne pourras pas me soumettre alors abandonne. »

« Ah bon c’est ce que tu crois ?  Tu es ma Taman, tu finiras par te soumettre. »

Nous aurions put rester ainsi durant une éternité puisque ni lui ni moi sembler vouloir tourner le regard et se soumettre à l’autre. Et puis entre nous, cette proximité entre nous deux ne me déranger guère.

— Refen ! Ecarte toi de la princesse, ordonna Christian.

Ni une ni deux, il s’écarta de moi tout en se retransformant sans me lâcher des yeux. J’aurais put tenir bon si le spectacle qui se dérouler devant moi ne m’avait pas gênée au plus au point.

Refen c’était retransformer en humain, seulement les habits ne semblaient pas se retransformer non plus. Il était totalement nu devant moi. Mon dieu qu’il était beau, on aurait dit un dieu grecs. Très franchement, c’était la première fois que je voyais un tel homme aussi athlétique et nu. Et puis je n’aurais jamais penser le voir nu en présence de son père. C’était vraiment une étrange situation.

J’ais du mettre une main devant les yeux pour lui laisser le peu d’intimité qui lui rester.

— Tu devrais t’habituer, les loups garous se transforme souvent et malheureusement les habits ne suivent pas, rigola Christian.
Je me releva quand même de terre pour m’assoir afin d’avoir une tenue plus correcte en face d’eux.

— C’est marrant ce qu’on les félins à être timide face à nous quand on se transforme devant eux pour la première fois, rajouta Christian.

— Tiens relève toi.

Refen semblait s’être accroupie devant moi. J’entrouvris les doigts. Refen me tendait une main et il semblait avoir enfiler un short de sport ainsi qu’une chemise. 

Une fois debout Refen m’attira à lui et me chuchota, le sourire en coin :

— Tu as baisser les yeux en premier ma belle.

— Bon les jeunes, ce n’est pas tout mais Refen tu dois venir avec moi pour l’entraînement.

Sans le vouloir je pencha ma tête sur le côté parce que je me demandais de quel entrainement il parlait. Ce n’était pas mes oignons mais c’était plus fort que moi. J’avais l’impression que tout ce qui toucher Refen me rendait extrêmement curieuse.

— Refen, ramène Lilith à la maison et rejoins-moi dans l’arène.

Et sur ses dernières paroles, Christian s’en alla. Refen pris mon bas de t-shirt dans ses mains et tapa dessus. Apparemment, je m’étais tacher durant ma chute. Je trouvais cela fou, ce silence qu’il avait, c’était à la limite de l’arrogance.

Avec une vitesse incroyable, il retira sa chemise et m’habilla avec. Il prit ma main dans la sienne, m’entrainant vers la maison.

— On va aller se changer, je ne veux pas que tu te montres comme cela.

— Je sais, où est la maison tu sais ?, dis-je en rigolant.

Il s'arrêta net, sans prévenir, tellement que je me rattrapa sur lui. 

— Tu pourrais prévenir, râlais-je.

Au début je pensais qu’il s’était arrêté pour ce que je venais de dire mais une fille se tenait devant nous. Elle était hyper jolie, des beaux cheveux noir lisses et long. Cette fille semblait tellement parfaite que je me sentais mal dans ma peau à ses côtés.

— Refen, je venais te voir mais ta sœur m’a dit que tu étais partie dans la forêt, dit-elle en s’approchant un peu trop de lui.

Elle jeta un œil dans ma direction puis sur nos mains et fronça de ses sourcils parfait.

— Kate, j’ai eu d’autre chose plus importante à faire.

— Comme elle ?, siffla-t-elle.

— Entre autres, maintenant si tu pouvais nous laisser passer, dit-il durement.

Bien dit Refen ! Pour qui elle se prenait sous ses airs de miss parfaite ? Cette fille me semblait être un vrai serpent !

C'est alors qu'elle prit fermement la main de Refen qui était dans la mienne.

— Je ne trouve pas que c'est un comportement approprié envers sa copine. Maintenant, si tu pouvais nous laisser, me dit-elle.

Sans le vouloir, une espèce de boule dans ma gorge se forma et je me suis mise à grogner. Mon dieu, quel honte ! Je devenais un vrais animal. Elle me toisa avec un regard de dégout.

— Je rêve où tu es en train de me grogner ?, s’énerva-t-elle. Tu vas me dire qui est cette fille ?

— Kate, je te présente Lilith Decray.

Son visage devint livide. Elle nous regardais tour à tour. Pourtant Kate ne semblait pas vouloir baisser les bras. Je regardais Refen ne sachant quoi faire. Pourtant s’il y avait bien une chose que je n'étais pas c'était une briseuse de couple.

Malgré ce coup de poignard qui me transperça le cœur, je tournai les talons et me dirigea vers la maison d’un pas lourd.

J'étais en train de m'attacher à un type qui était déjà avec quelqu'un. Lilith réveil toi ! Tu ne le connais même pas. Pourtant je ne sais pas pourquoi j'avais autant mal, je me sentais trahie, déçu. Mon cerveau et mon cœur devait me jouer des tours parce qu'il n'y avait pas lieux de s'attacher autant à une personne qu'on ne connait que depuis 24h à peine.

Je n'avais même pas posé ma main sur la poignée de maison qu'une main ferme se posa sur mon épaule.

Je n'osais pas me retourner, trop honteuse d'avoir des larmes qui coulaient pour ce genre de situation. Depuis que je suis ici j'ai l'impression de devenir folle.

— Lilith, m'appelait-il, Kate n'est pas ma copine.

Je me retournais vers lui, le regard pleins de rage.

— Qu’est-ce que j’en ai à faire ? On ne se connait pas. Tu ne me dois rien et je ne te dois rien.

— Alors pourquoi est-ce que tu pleures ?

— Parce que depuis que je suis ici j’ai l’impression de devenir folle ! Je suis fatiguée et ma robe est foutue !

J'essayai de trouver toutes les excuses possible et imaginable pour ne pas à avoir dire la vérité, même s’il y avait un gros pourcentage de vrai là-dedans.

— Maintenant, j’aimerais que tu me laisses seule. Je viens à peine d'arriver, je ne connais personne et je ne voudrais pas passer pour une fille que je ne suis pas.

Je rentrais dans la maison. Tout allait de travers dans ma tête.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant