CHAPITRE 16

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Le reste de cette journée je la passai dans les bras de Refen. On ne se lâchait plus vraiment l’un et l’autre. D’après lui on ne pourrait plus se voir avant un moment parce qu’il allait devoir partir rejoindre son père pour l’aider régler une affaire en dehors de la meute. Les garçons devaient repartir chez eux pour se changer.

        C’était pourquoi, comme promis, nous avons pris la route à dix-neuf heure pour rentrer. Avant de partir en mission avec son père, Refen nous a proposer de nous ramener. Je fus surprise de découvrir un magnifique range rover noir lorsque Refen nous proposa de monter dedans. Chiara me laissa la place de devant et après avoir ranger ses affaires dans le coffre de la voiture, elle s’installa sur les sièges arrière.

Une fois tout le monde dans la voiture, Refen démarra sans un mot et s’engagea sur le chemin du retour. Il posa une main sur ma cuisse durant tout le trajet. D’une seule main, il arrivait à réchauffer tout mon corps.

C’était fou comme lorsque je le regardais, mon cœur se mettait à battre si vite. Jamais je n’aurais penser ressentir une tel connexion avec quelqu’un. Le pire je pense, c’étais lorsqu’il me regardait dans les yeux. C’était son arme ultime pour me mettre à nu.

— Lilith, je vais devoir partir pour un moment. Nous nous reverrons surement dans une semaine.

Une semaine ? Une étrange bouffer de chaleur commençait à se former dans le creux de mon ventre pour se déverser dans tout le restes de mon corps.

— Papa t’emmène encore en Europe ?, demanda Chiara.

— Non, nous sommes invités par le roi, dit-il durement.

Deuxième bouffer de chaleur.

— Et par roi tu veux dire, mon oncle ?, demandais-je doucement.
De part l’angoisse qui commencer à monter en Chiara, j’en avais déduis la réponse. Pourquoi voulait-il les voir ? Allait-il me les enlever comme il m’avait enlevé mes parents biologique ?

— Ton oncle, oui. Ne t’en fais pas, il ne nous fera rien sans se retrouver avec toutes les meutes du monde sur son dos.

Je ne savais pas si ce qu’il venait de me dire devait me réconforter dans l’idée de le voir partir chez un ennemie pendant une semaine. Cependant, je n’avais pas le temps de me faire un sang d’encre, nous venions d’arriver chez lui.

Son père l’attendais devant un autre 4X4 noir sur le devant la maison. Chiara descendis sans un mot de plus et pris ses affaires dans le coffre avant de partir dans la maison après un câlin à son père.

Refen comme moi ne voulais sortir de la voiture apparemment. Lorsque sa sœur fut rentrée à l’intérieur il prit ma main dans la sienne pour l’apporter sur ses lèvres.

— Je ne veux pas que tu es de l’inquiétude pour moi, tout vas bien se passer.

— Comment veux-tu que je me sentes bien lorsque je sais que tu vas chez mon meurtrier d’oncle ?

— Parce que c’est moi, je ne suis pas un simple loup garou, ton oncle n’oserais pas nous faire du mal à mon père ou à moi.

Il m’embrassa ma main avant de prendre mon visage pour m’embrasser avec passion. Ce baiser était dans une pente descendante, nous étions tous les deux en train de tomber dans le pièges de la passion sans le vouloir. Ce baisé ce fut de plus en plus passionnés, jusqu’à ce qu’il stoppe avec douceur ce merveilleux moment.

— Il faut vraiment que j’apprennes à me tenir avec toi en public, chuchotât-il entre deux baisées.

Je dois avouer que la chaleur de son torse était vraiment enivrante, j’avais envie de le serrer plus fort contre moi et profiter de son odeur. Une séquestration était tout de suite plus tentée.

— On se revoit dans une semaine, dis-je en faisant glisser ma main sur son torse.

— Je ne pourrais pas tenir plus. 

— Ça va être long, murmurais-je en rigolant et en enfouissant mon visage contre lui.

— Cela veut dire que je vais te manquer ?

— Aller va-t’en avant que je ne change d’avis !, rigolais-je en le repoussant.

        Il me récupéra aussi vite que je l’avais poussé. Pour l’instant répondre à ce genre de questions n’était pas envisageable. Je ne savais même pas si j’étais amoureuse de lui. Tout ce que je savais c’est que j’avais une énorme attirance envers lui et qu’il me faisait perdre la tête.

— Bon aller il faut que j’y aille, mon père est en train de s’impatienter, dit-il doucement.

— D’accord.

A contre cœur, je sortie en première de la voiture. Je récupéra mon sac et après un dernier regard vers Refen qui montait dans la voiture de son père, je rentra à mon tour dans la maison.

La Féline et le Loup Où les histoires vivent. Découvrez maintenant