13. Le coup (Partie 2)

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L'achirmage Aghar et le Roi Alexandre était arrivé à Méridian en pleine nuit. Il n'y avait aucun garde au rempart. Alexandre avait beau hurler de venir lui ouvrir, personne ne venait.

La totalité de la garde en cette 18e nuit de printemps était au palais royal. La mêlée entre révolutionnaires et fidèles faisait rage aux portes du palais. Les barricades érigées par la garde étaient tombées et Kassandra s'était elle même armée et se tenait avec les gardes du palais à la salle du trône, prêts à se battre si les révolutionnaires parvenaient à entrer.

Aghar invoqua un pic de glace et l'envoya à la vitesse de l'éclair sur la chaine du pont-levis pour l'abaisser.

"Vous vous débrouillez vraiment bien, pour un vieux débris de 60 éclipses. Dit Alexandre.

-Plus on est vieux, et plus on en appris sur la magie, et comment l'utiliser. Et un bon équilibre spirituel permet de prolonger sa vie au delà de 60 éclipses, et donc d'en apprendre davantage sur la magie. L'équilibre spirituel est le seul moyen de vivre longtemps et de devenir un mage aguerri.

-J'espère que votre équilibre sauvera mon trône. Allons-y!"

Alexandre et Aghar arrivèrent au palais. La foule avait submergée les dernier malheureux gardes restés à l'extérieur du palais, et commençais à faire pression pour ouvrir la porte principale.

"Ils sont si nombreux qu'ils pourraient pousser le palais dans le lac! Aghar! Faites quelque chose!"

Aghar s'avança et hurla si fort, à en rendre sourd la totalité de la cité. Il avait utilisé sa magie d'illusion pour contrôler sa voix, et la foule s'arrêta et se tourna vers la sourd de ce son assourdissant, pour y voir un vieux mage, accompagné de leur roi. La plupart des habitants reconnurent  le roi et commencèrent à s'écrier de joie, ou de désarroi, ou les deux. La nouvelle que le roi était en vie fit arrêter la révolte quasi immédiatement. Les révolutionnaires plus acharnés  qui voulait tuer le roi se sont abstenus à la vue de l'archimage. La foule s'écarta, et Alexandre marcha en direction du palais. Il était accueilli et respecté en tant que Roi des Vivariens. Kassandra, quant à elle, ne comprenais pas ce qu'il se passait. Un bruit assourdissant, puis un silence de mort. Elle regarda à la fenêtre du palais donnant sur la cour d'entrée, pour y apercevoir son mari. Elle entra dans grande euphorie et fonça le rejoindre. Le Roi et la Reine échangèrent un tendre baiser.

"Tu n'as rien? Demanda Alexandre.
-Non, grâce à toi. Répondit Kassandra.
-J'ai fait aussi vite que j'ai pu. Je n'aurai pas pu continuer sans toi...
-Tu es sur que tu n'as pas fait ça pour le trône ? Demanda Kassandra d'un ton amusé.
-Si il n'y avait que le trône en jeu, j'aurai mit plus de temps pour revenir. Il ne t'aurai pas épargné, je n'avais pas une minute à perdre."

Aghar intervint:

"Bien, voir un si grand amour entre le Roi et la Reine est encourageant pour l'avenir de la Vivarie. Maintenant que je vous ai sauvé, je me retire.
-Un instant! Dit Alexandre.
-Azel ne reviendra pas dans votre cour. La discussion est terminée.

Alexandre ne répondit pas, et laissa l'archimage partir, mais il n'allait pas en rester là. Il venait de manquer de respect au Roi, et retenait un de ses plus fidèles serviteurs. Malheureusement, il y a avait des évènements bien plus importants qui allait se passer au nord de la Vivarie lors du 19e jour de printemps, et Alexandre n'y serai pas, occupé à laver l'affront qu'il venait de subir, et cela allait avoir des répercussions conséquentes pour l'avenir du royaume. Le coup d'État avait été stoppé, mais des meneurs était toujours à arrêter.

Estaria: Une Terre MauditeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant