I love you - Mikey x oc

~Chapitre 9~

Quelques jours plus tard nous étions devant le lycée tous les deux, Mikey et moi.

"Ferme les yeux et tends la main !"

Je m'exécutai, m'interrogeant sur ce que Mikey allait me donner. Je sentis sa main prendre la mienne, l'ouvrir et glisser quelque chose à mon annulaire. Une bague ?!

"C'est bon tu peux ouvrir les yeux !"

Je regardai tout de suite ma main et c'était en effet une bague. Mais quelle bague ! C'était un magnifique anneau argenté incrusté de pierres blanches.

"Mikey... Elle est... splendide ! Merci !"

Je lui sautai dans les bras, lui faisant un câlin.

"C'est plutôt ma mère que tu devrais remercier, c'est elle qui me l'a donnée.
- Ok, je vais l'appeler alors. Passe moi ton tel.
- Euh mais t'es pas obligée tout de suite, elle doit travailler..."

Je fronçai les sourcils. Il cherchait clairement à éviter cette situation.

"Mikey. Donne moi ton téléphone."

Il le déverrouilla, appela sa mère et me tendit le portable. Elle répondit rapidement.

"Allô ? Bonjour madame, c'est Alice. Je voulais vous remercier pour la bague, elle est vraiment magnifique ! [...] Quoi ? Vous ne lui avez pas donné ?"

Je regardai Mikey d'un air interrogateur. Il haussa simplement les épaules. Je repris la conversation.

"[...] Non je ne sais pas. [...] Nous sommes simplement des amis, vous pouvez me faire confiance là dessus ! [...] Bien sûr,  ça fait super longtemps ! Quand êtes-vous disponible ? [...] Oui, on a le même emploi du temps, on est dans la même classe. [...] Ça me va, à toute à l'heure alors. [...] Au revoir."

Je raccrochai et rendis le téléphone à son propriétaire.

"Elle veut me voir donc je rentre avec toi. Tu peux m'expliquer pourquoi je ne l'ai pas vue depuis tout ce temps ?
- En fait, au fur et à mesure que je grandissais, elle s'est mise à ne plus vouloir que je fréquente des filles... Encore mois que j'en invite à la maison ! Alors je te faisais venir quand elle n'était pas là pour pas qu'elle sache que je te voyais encore.
- Mais c'est débile ! Elle a déménagé en même temps que nous justement pour que nous ne soyons pas séparés !
- Moi même je ne comprends pas, elle a changé d'avis entre temps mais elle n'a jamais voulu m'expliquer.
- Je lui demanderai... Et c'est quoi cette histoire de bague ? Pourquoi tu m'as menti ? Tu ne l'as quand même pas volée ?!
- Non ! Ne t'inquiètes pas ! Je l'ai achetée ! Je t'ai menti parce que je ne voulais pas que tu penses que je me suis ruiné pour te l'offrir, je ne voulais pas que tu te sentes redevable ou quoi... Je ne pensais pas que tu l'appellerais...
- Mais n'importe quoi ! Tu savais que j'allais appeler ta mère pour la remercier, c'est la moindre des choses ! D'ailleurs, pourquoi une bague ?
- Tu ne te rappelles pas ? Nous sommes amis depuis la maternelle. Il y a dix ans, jour pour jour, je t'ai fait la promesse de toujours rester à tes côtés et je t'ai offert une bague de marguerites. Voici la version améliorée. Considère ceci comme le renouvellement de ma promesse."

Des larmes coulaient sur mes joues. Je ne savais pas si c'étaient des larmes de joie ou de tristesse. Les deux sentiments étaient mêlés. J'étais si heureuse de sa déclaration, car c'en était une, mais en même temps je m'en voulais de ne pas m'en être rappelé.

"Mikey... Tu... tu m'aimes depuis tout ce temps ?
- Je t'aime dès l'instant où j'ai croisé ton regard pour la première fois."

Je ne pus retenir mes pleurs et fondis en sanglots. Il me prit dans ses bras et me berça tendrement.

"Là, là, ne pleure plus.
- Tu as dû tellement souffrir... Désolée de ne pas m'être souvenue de ça... Je m'en veux tellement...
- Tu n'as pas à t'en vouloir, l'important c'est que nous soyons ensemble maintenant. Ça me rend tellement heureux que j'en oublie mes problèmes !"

Nous nous regardâmes dans les yeux. Il souriait. Je souris timidement à mon tour.

"Je vais le dire à ma mère. J'ai menti trop longtemps.
- Tu n'es pas obligé, je ne veux pas qu'il t'arrive des ennuis..."

Il arbora un grand sourire.

"Ne t'inquiètes pas il ne va rien m'arriver ! Allez, on y va."

Il me tendit un casque et nous montâmes sur sa moto. Quelques minutes plus tard, nous étions arrivés devant l'immeuble où il habitait.