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🔥NatsuSamedi 24 Avril, 15 : 15

Je ne serais dire les sentiments que j'étais en train d'exprimer à ce moment précis : Elle m'avait trahi, ça je pouvais l'affirmer et pourtant, je ne me sentais ni bien, ni mal, j'étais redevenu totalement vide d'émotion. J'avais les bras posés sur le mur de pierre d'un pont, proche de chez moi, les mains dans le vide, regardant l'horizon. J'avais l'habitude de venir ici pour voir les trains qui passaient quand j'étais petit, et il est vrai que j'ai déjà essayé de nombreuses fois ici de me... Voilà quoi, je n'ai pas envie de développer ma pensée, je pense que nous nous sommes tous compris.

— Natsu ! Ne fais pas cette connerie ! s'exclama quelqu'un en courant vers moi.

Je me suis tourné, les yeux vides vers cette fameuse personne, mais à l'instant où j'ai pu constater qu'il s'agissait de Lucy, j'ai détourné, une nouvelle fois, le regard vers l'horizon, attendant s'en doute de voir le premier train de la journée... Premier train de la journée pour moi.

— Natsu... Je... Tu m'en veux, c'est ça ?...

— ...

— Je... Je peux parfaitement que tu m'en veux mais... Tu sais !

Je n'avais aucune envie de lui répondre, quand elle a rencontré mes yeux vides, elle s'est tout de suite tût, n'arrivant même plus à prononcer un mot, ses yeux étaient tellement arrondis, je venais de la surprendre, juste en lui lançant un petit regard.

— Je...

— Je n'ai rien à te dire, m'éloigné – je petit à petit d'une voix neutre.

— Mais... Mais moi j'ai beaucoup de chose à te dire ! essaya – t – elle de me rattraper.

— Quoi ? Que ton abruti de copain célèbre voit que tu lui ai de nouveau utile ? Félicitation à toi, tu as pu retrouver ta place d'objet premium à ses yeux, la félicité – je d'un ton agacé.

— Ah bon ? Et donc ? Qu'est – ce cette chose ?!

Elle avait les joues rouges, la bouche en zig-zag et des petits yeux, on aurait dit une amoureuse, ou plutôt une fille amoureuse prête à dévoiler ses sentiments au garçon qu'elle aimait.

— T... Tiens ! se pencha – t – elle en avant pour me tendre plusieurs feuilles de papier.

— Hein ? Qu'est – ce que c'est ? pris – je sans réfléchir les pages qu'elle m'avait « offert ».

Elle n'a rien répondu, je me suis donc pas gêné pour lire ce qu'il y avait sur ses feuilles, et la surprise fût des plus totales pour moi, à chaque ligne que je lisais, mes yeux se sont un peu plus écarquilles, et c'est seulement à l'instant où j'ai pu lire la dernière ligne, qu'elle osa enfin me répondre.

— Ce sont les paroles originales... Celle dont je te travaillais dessus depuis plus d'un mois, m'avoua – t – elle, les paroles que j'ai chanté, avec la mélodie que tu as pu entendre pour le concours... Celle pour le concours... Elles étaient toutes fausses... Elles n'exprimaient aucuns sentiments...

— Pourquoi n'as-tu pas chanter alors ces paroles ? essayai – je de comprendre en tournant les différentes pages qu'elle m'avait donné, si pour toi ce que tu as rendu au concours n'avait aucun sens, alors pourquoi as-tu rendu ces paroles et cette mélodie ? levai – je les yeux vers elle.

— ...C'est Grey... C'est lui qui m'a obligé à changer la mélodie... Il m'a interdit d'utiliser ta mélodie pour le concours... Il a dit qu'il allait m'en composer une autre... Je n'ai pas eu d'autre choix qu'utiliser sa musique... m'avoua – t – elle d'une voix tremblante, et... Vu que les paroles ne lui étaient pas destinées... Il m'a demandé de les refaire... Mais en pensant à lui cette fois...

NoiselessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant