Noiseless

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🔥Natsu│Dimanche 25 Avril, 10 : 00

 J'étais encore à moitié endormi, légèrement sonné, ne remarquant pas tout de suite la présence de Zeleph, Zelephine et Wendy sur mon lit. Il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre la situation, et me rendre compte de leurs présence, ainsi que de ma place dans ma propre chambre. J'ai levé, doucement, les yeux vers mon réveil pour remarquer qu'il n'était seulement que 10h. J'ai essayé, tant bien que mal, à me lever de mon lit, sans réveiller mes frères et sœurs, qui étaient, encore, collés et couchés les uns sur les autres.

Une fois  les pieds touchant le sol de ma chambre, je les ai regardé une dernière fois, en souriant, avant de quitter le plus silencieusement ma chambre, ne voulant les réveiller. Si j'étais à leur place, je n'aimerai pas être réveiller par les claquements d'une porte par exemple.

Arrivé en bas des escaliers, j'ai pu constater que ma mère était déjà assise à table, un café et sa liseuse à la main. Je lui ai fait un petit signe de la main, qu'elle m'a directement renvoyé quand elle a compris ma présence.

— Ils dorment encore ? me questionna - t - elle.

— On est dimanche, tu ne vas pas faire une scène juste pour ça ? sortis - je de quoi prendre le petit - déjeuner.

— Je n'ai fait que poser une question, ton père aussi est encore au lit. Pas de chance pour toi mon chat, tu n'as pas hérité du profond sommeil de ton père, me taquina - t - elle.

— J'ai récupérer tout ce qu'il n'y avait pas à récupérer, c'est ça ? rigolai - je légèrement avant de me poser face à elle.

— On peut dire ça. Quoi que... Tu as hérité de côté spontané de ton grand - père, lâcha - t - elle sa liseuse pour la poser totalement sur le plan de travail, tu as hérité de quelques petites choses bien. Même si tu as principalement les défauts de ta mère, leva - t - elle les yeux vers moi avec un petit sourire en coin.

— Je préfère te ressembler que ressembler à papa... Déjà que j'ai hérité de ses cheveux comme Zelephine, on se demande qui d'entre nous 4 sont les moins chanceux, soupirai - je.

— Qu'est - ce que tu racontes ? Les cheveux roses de ton père te vont parfaitement bien, et à  Zelephine aussi d'ailleurs, se releva - t - elle de son tabouret, au moins, pas besoin de faire de coloration, vous êtes gagnants sur toute la ligne.

— On ne doit pas avoir la même définition du mot gagnant...

Il était rare que j'avais une conversation pareille avec ma mère, très rare. Je crois que c'est bien la première fois depuis 2 mois que j'ai une conversation pareille avec elle. D'ailleurs, j'ai l'impression de voir le monde différemment depuis que je connais Lucy, j'ai l'impression qu'elle m'a comme ouvert les yeux... J'ai retrouvé le plaisir d'aller en cours, le fait de partager des moments avec ma famille mais aussi avec des amis et surtout le fait de... Mais en repensant à Lucy, la jolie mine que j'avais pu graver sur mon visage, s'est de suite effacée pour dessiner une mine triste et surtout perdue.

— Oh ? Aurais - je dit quelque chose que je n'aurais pas dû ?

— Non, ce n'est pas ça le problème... Je repense juste à Lucy... Rien de plus...

— Tu es encore très attaché à elle, malgré ce qu'elle a pu te faire ?

— Hier soir, j'ai expliqué à Zelephine et aux autres toute la situation qui entourait Lucy. Et on peut dire que j'ai réussi à les réconcilier avec elle...

C'était au tour de ma mère. J'ai commencé à lui raconter tout ce que je savais sur la situation de Lucy, n'oubliant pas le fait que j'avais eu la chance, si on peut dire ça comme ça, de l'avoir rencontrer une dernière fois hier, dans l'après - midi, pour qu'elle me donne son point de vue, et sa vérité sur notre relation, la seule chose que je n'ai pas osé dire à ma mère, était le fait que j'avais pu envoyer un message hier à Lucy.